David Wilcock propose un modèle théorique dans lequel des
vortex (tourbillons) constitueraient
son champ unitaire universel, une sorte de matrice énergétique (ou d'énergie fluidique)
présente dans une dimension supplémentaire.
Cette notion est à rapprochée de l'éther
d'Aristote (384-322 av. J.-C.), du fluide subtil des Anciens, de l'éther de Fresnel (1788-1827), et de
l'effet Allais (1911-).
Il s'agit en quelque sorte d'une cinquième dimension,
ou du moins une dimension supplémentaire (une N-ième dimension,
la Cinquième dimension selon Jordan-Thiry
et la Cinquième dimension selon Jean-Marie Souriau.
De nombreux autres chercheurs se sont également penchés sur la question, citons:
la Chronotique de Thierry Archer,
la Flèche du temps d'Arthur Eddington, ou encore
la Théorie des triangles inversés de Julien Eric.
Il suffit qu'une colonne d'air soit animée d'un mouvement de rotation rapide pour provoquer des
phénomènes correspondant parfaitementent à notre modèle théorique. Dans notre
nouveau modèle la gravité a des courants de
spin, car elle est le résultat d'une énergie
fluidique. Si ces courants de spin deviennent assez puissants sous l'effet des
vortex tourbillonnant au sein du Champ
unitaire, ils peuvent créer leur propre force gravitationnelle. Ils semblent se mouvoir dans une direction
latérale, créant ainsi des courants rotatifs comme les tornades, les ouragans, les courants océaniques
et les courants de convection dans le manteau sous les plaques continentales.
Lorsque la matière se désagrège –
par exemple quand un morceau de glace fond, un liquide s'évapore, une substance se dissout dans l'eau
ou une plante meurt –, cela dégage l'énergie
qu'elle avait emmagasinée. Nous avons déjà vu ce qui arrivait lorsque le Dr Fritz-Albert
Popp aspergeait de l'ADN avec un produit chimique qui le faisait se dérouler
et mourir, ce qui libérait en même temps une décharge de photons. David Wilcock a avancé
l'idée que les photons ne sont pas la seule énergie
que nous devrions chercher à détecter, puisque des courants
d'énergie sont également libérés
au même moment dans le Champ unitaire, entraînant des effets que Kozyrev pouvait mesurer en laboratoire.
Quand la matière se désagrège, les
minuscules circuits compacts d'énergie cohérente
qui tourbillonnaient au niveau quantique éclatent subitement. Cela crée une
ondulation, un dégagement soudain d'énergie dans
le Champ unitaire. Puis, ainsi que Kozyrev l'a découvert, le temps s'accélère autour de l'endroit
où s'échappe toute cette énergie. D'autre part,
lorsque le Champ unitaire afflue en tourbillonnant à un endroit précis, cela a pour effet d'accroître
la cohérence, ce qui rend la matière mieux organisée, et
le temps ralentit dans la région environnante. Le flux
temporel dans cette zone périphérique se comporte alors comme le pourtour extérieur d'un tourbillon,
où l'eau se déplace plus lentement qu'elle ne le ferait normalement si ce n'était de la présence
du tourbillon.
Dans le cas de l'expérience de Burlakov avec des œufs de poissons, dans laquelle, les œufs
les plus vieux semblaient aspirer la force de vie des plus jeunes, nous pouvons maintenant comprendre qu'il n'y avait
aucune cruauté en cela. Par leur nature même, les œufs les plus vieux absorbent simplement plus
d'énergie du Champ unitaire que les œufs les plus faibles,
ce qui crée en eux un vortex plus fort et plus rapide.
Cela attire et détourne naturellement l'énergie des
vortex d'énergie
plus faibles des œufs les plus jeunes.
En somme, chaque fois que se produisent la cristallisation et la croissance, ces processus absorbent de
l'énergie du Champ unitaire et le flux temporel ralentit
dans la zone environnante. C'est bien sûr une toute nouvelle façon de concevoir les choses. Il est
étrange de considérer qu'une baisse de la température puisse en fait provoquer une augmentation
du flux d'énergie émanant du Champ unitaire, puisque nous sommes habitués à croire qu'une
chaleur plus élevée dégage davantage d'énergie. En réalité, il semble y avoir une relation inverse entre le degré
de chaleur et la quantité d'énergie se dégageant
du Champ unitaire, ou du moins le niveau de cohérence de ce même champ
d'énergie, puisque la chaleur réduit la cohérence
en augmentant la quantité de mouvements aléatoires chaotiques au niveau quantique.
|