Cinquième dimension selon Jordan-Thiry
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Trois minutes pour comprendre / Three minutes of learning
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Unifier les lois de conservations et d'interaction
Afin de rendre compte de la variété riemannienne de dimension 5, la théorie de Kaluza postule en faveur d'un principe de "stationnarité" et de la modification de l'une des quinze équations de champ. En dépit de ces défauts épistémologiques, la théorie de Kaluza arrive à des résultats remarquables: les quatorze équations qui restent sont les équations d'Einstein et de Maxwell usuelles.
Sa théorie donne une origine géométrique au principe d'invariance de jauge électromagnétique -principe purement phénoménologique en relativité ordinaire, et pourtant vérifié dans ses applications à tous les domaines de la physique, y compris dans l'étude des particules élémentaires.

Espace fibrée en cercle, du point de vue d'un espace à 5 dimensions Dans la théorie de Jordan-Thiry, la symétrie est conservée, mais elle conserve le principe de "stationnarité" suivant lequel les composants gjk du tenseur métrique sont indépendantes de la cinquième coordonnée x5.

Grâce à ce principe, l'univers U à cinq dimensions prend une structure d'espace fibré. Sa base Û est une variété riemannienne à quatre dimensions; ce que l'on identifie avec l'espace-temps (le champ de gravitation et le champ électromagnétique).

La théorie de Jordan-Thory tente d'unifier les invariances, c'est-à-dire d'un côté les lois de la conservation (conservation de l'électricité et conservation de la matière), et de l'autre les lois d'interaction (électromagnétique).

REFERENCES
Equations d'onde à 5 dimensions Jean-Marie Souriau Mécanique analytique et mécanique céleste (tome 6) 1962-1963
Matière parfaite en relativité générale Jean-Marie Souriau Mécanique analytique et mécanique céleste (tome 3) 1959-1960