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Trois minutes pour comprendre / Three minutes of learning
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Décès par ordonnance
Selon une étude publiée en 2011 dans le "Journal of American College of Cardiology", toute personne qui consacre plus de quatre heures par jour à se divertir devant un écran tel que la télévision, les jeux vidéo ou à surfer sur le web augmente son risque de crise cardiaque et d'AVC de 113% par rapport à ... celle qui passent moins de deux heures par jour sur des jeux d'écran. Ceci indépendamment de l'âge, du sexe, des exercices de routine et du fait qu'elles fument ou non.

En outre, regarder la télévision pendant quatre heures par jour augmente le risque de mourir de 46% au total et le risque de mourir d'une maladie cardio-vasculaire de 80%. Pour chaque heure de télévision regardée, le risque de mourir augmente de 11% ...

Plus de 18 études antérieures, examinés par le "Journal of American Medical Association" en 2011, ont déjà lié le fait de regarder la télévision avec un risque accru de trouble métabolique qui prédispose les personnes touchées au risque cardiovasculaires, à l'obésité et au diabète. D'autre part, il a été démontré que l'exercice le réduisait.

Le manque d'activité augmente également le risque d'hypertension artérielle et, chez les femmes, le risque de cancer du sein de 33%.

Il peut être très fatigant et stressant pour le cerveau de composer avec le mouvement rapide des images pendant de longues périodes de temps. Le stress de la télévision est particulièrement prononcé chez les enfants, dont le taux de cholestérol sanguin peut augmenter de 300% pendant les quelques heures où ils regardent la télévision. Ces sécrétions excessives de cholestérol modifient la composition de la bile, ce qui provoque la formation de calculs biliaires dans le foie.

L'utilisation très fréquente des médias sociaux par les adolescentes peut compromettre leur santé mentale en réduisant leurs heures de sommeil et le temps qu'elles consacrent à l'exercice physique, et en augmentant leur exposition à la cyberintimidation.

C'est le constat établi par le Pr Russell Viner et ses collègues de l'Institut de la santé de l'enfant Great Ormond Street de l'University College de Londres, au Royaume-Uni, dont l'étude a porté sur près de 10 000 adolescents, filles et garçons, âgés de 13 à 16 ans, suivis pendant trois ans entre 2013-2015.

Environ la moitié des problèmes de santé mentale commencent vers l'âge de 14 ans. En 2018, une autre étude montrait que les réseaux sociaux et les téléphones cellulaires aidaient les adolescents à traverser des moments difficiles de leur vie. Les chercheurs ont analysé les informations recueillies lors de trois séries d'entretiens avec des adolescents de près de 1000 écoles britanniques, en 9e (13-14 ans), 10e (14-15 ans) et 11e année (15-16 ans).

L'utilisation très fréquente des médias sociaux (Facebook, Instagram, Twitter, Snapchat et WhatsApp) a été définie dans l'étude à au moins trois fois par jour. Les auteurs notent qu'une des limites de l'enquête est qu'elle n'a pas tenu compte du temps passé par les adolescents sur les médias sociaux, mais uniquement du nombre de connexions.

Les données montrent quand même que, lors du premier interview, 43% des garçons et 51% des filles utilisaient les médias sociaux plusieurs fois par jour. Au second, ce pourcentage était passé à 51;% et 68% respectivement. Puis, au troisième, 69% des garçons et 75% des filles utilisaient les médias sociaux plusieurs fois par jour.

Chez les deux sexes, l'utilisation très fréquente des médias sociaux a été associée à une plus grande détresse psychologique. Par exemple, lors du deuxième rendez-vous, 28% des filles qui utilisaient très fréquemment les médias sociaux ont signalé une détresse psychologique, comparativement à 20% chez celles qui les utilisent seulement une fois par semaine ou moins. Cet effet n'était pas aussi évident chez les garçons.

En revanche, ces trois facteurs semblent expliquer seulement 12% de l'incidence de l'utilisation très fréquente des mdéias sociaux sur la détresse psychologique des garçons.

Dépression oar procuration
Les chercheurs Patricia Conrod et Elroy Boers, de l'Université de Montréal et du CHU Sainte-Justine, ont étudié en juillet 2019 l'incidence des médias sociaux, de la télévision, des jeux vidéo et la navigation sur Internet sur le comportement humain.

Ils ont analysé les données recueillies auprès de 4 000 adolescents canadiens âgés de 12 à 16 ans. Cette étude a révélé que l'utilisation des médias sociaux est la principale cause de dépression chez les 15 à 24 ans, et la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de la même tranche d'âge.

Le jeune Canadien pas en moyenne six heures par jour devant un écran. Les chercheurs Patricia Conrod et Elroy Boers pensent que c'est l'univers des médias sociaux et de la télévision qui encourage des comparaisons sociales associées à une diminution de l'estime de soi, et donc à l'augmentation des symptômes de dépression.

"Le contenu vraiment problématique pour la dépression chez les jeunes, c'est celui qui va forcer la comparaison sociale entre l'adolescent et une personne de son âge, de son groupe social et culturel, représentée de façon idéalisée, plus positive que la normale. C'est ce qui affecte l'estime de soi." constate la psychiatre Patricia Conrod.

Les adolescents se trouvent ainsi en contact intense avec l'image d'autres jeunes qui vivent des situations plus positives que les leurs, par exemple des adolescents au corps parfait et dont le style de vie est plus palpitant.

REFERENCES
L'étonnant nettoyage du foie et de la vésicule biliaire Andreas Moritz Editions Nature & Partage - décembre 2017
Radio-Canada 16 juillet 2019 Canada
Radio-Canada 14 août 2019 Canada

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