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La consommation de cannabis augmente bien le risque d'épisode psychotique de type schizophrénie. C'est ce que montrent des chercheurs norvégiens en 2016, qui ont interrogé 2 793 paires de vrais ou faux jumeaux de 28 ans en moyenne.
Sachant que le risque d'essayer le cannabis est corrélé à des facteurs génétiques et environnementaux, tout comme les troubles psychotiques, les auteurs tenaient à évaluer l'association entre cannabis et psychose chez les individus ainsi apparentés.
Or, au sein d'une même paire de jumeaux, celui qui fume s'expose à un risque de schizophrénie multiplié par 3,5 par rapport à celui qui ne fume pas.
La revue Schizophrenia Bulletin, de juillet 2016.

D'après une étude française menée sur plus de 1 000 participants, "Intern, Journ. of Epidemiology, mai 2017", les jeunes qui se sont mis à consommer du cannabis avant 17 ans ont un risque 1,6 fois plus élevé de ne pas dépasser le baccalauréat.

Cigarette versus e-cigarette
Dans les deux cas, la nicotine a besoin seulement de 10 secondes pour monter au cerveau.
Cigarette
Il y a dans la fumée, de la nicotine et un cocktail de produits addictifs.
Il y a dans la cigarette 93 produits chimiques dangereux, dont 5 sont également délivrés par l'e-cigarette ...
10% de particules solides et de goudron.
Gaz monoxyde de carbone et d'amoniac.
Les 3/4 de la fumée sont inhalés et 10 à 20% sont conservés par le corps.

E-cigarette
Il y a dans la fumée de l'aérosol modulable, composé de nicotine et des lipides facilitant l'assimilation.
Il y a dans l'e-cigarette, 5 produits (ou famille de produits) chimiques dangereux:
_ formaldéhyde,
_ nitrosamines,
_ acroléine,
_ acétaldéhyde,
_ isoprène.
Les 3/4 de la fumée soint inhalés mais ... 90% sont conservés par le corps ...
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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.

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Numérique
Les drogues numériques sont bien réelles. "Addict" à Betclic, "accro" à Candy Crush ou World of Warcraft, "dépendant" de Facebook ... C'est devenu un lieu commun que de comparer les consommateurs excessifs de paris en ligne, de jeux vidéo ou de réseaux sociaux à des drogués.

Bien qu'il existe une différence entre utilisateur excessif et réel addict, il n'empêche les scientifiques s'accordent pour dire que les addictions sans substance existent bel et bien. Et que, tout comme la consommation de drogues, une utilisation abusive des outils numériques provoque parfois des comportements témoignant d'une dépendance.

Depuis leur autorisation en 2010, les paris sportifs en ligne génèrent des mises qui ont quasiment triplés: 1,44 milliard d'euros en 2015 contre 448 millions d'euros en 2010 (20% des 18-24ans, 35% des 25-34ans, 33% des 35-54ans, 8% des 55-64ans et 4% des plus de 65 ans).

Sur 1,71 milliard d'utilisateurs actifs de Facebook, la moitié consultent leur compte dès le réveil. Un automatisme qui ressemble à celui du tiers de fumeurs qui allument leur première cigarette dans les cinq minutes suivant le lever.

Les jeunes de tous les âges passent maintenant plusieurs heures par jour les yeux rivés aux écrans de leur téléphone et de leur tablette à consulter les médias sociaux, du contenu vidéo en ligne, ou encore à jouer à des jeux.

Selon la société canadienne de piédiatrie (Universit´ de Calgary), seulement 15% des enfants d'âge préscolaire respecteraient les normes actuelles qui recommandent de limiter le temps d'écran à moins d'une heure par jour. Pas moins de 80% des enfants de 2 ans et 95% des enfants de 3 ans passent plus de 7 heures par semaine devant des écrans. Les adolescents de 13 à 18 ans passent près de 9 heures par jour devant les écrans, soit environ 3285 heures par année. (Common Sense Media).

Les risques de la surexposition aux écrans des jeunes sur leur santé psychologique, cognitive et physique, sont bien réels. Pas moins de 11 450 études ont été réalisées sur le sujet depuis les années 1970. Et il y en a de plus en plus [Thierry Karsenti (professeur à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies de l'information et de la communication) & Linda Pagani (professeure à l'Ecole de psychoéducation et chercheuse au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine de l'Université de Montréal)].

La Pre Pagani et ses collègues ont basé leurs travaux sur l'étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ELDEQ) qui a suivi une cohorte de 2000 participants de la petite enfance à l'adolescence. Leurs résultats montrent une association entre la surexposition à un écran durant la petite enfance et la survenue de certains problèmes à l'adolescence, tels qu'une mauvaise condition physique (indice de masse corporelle élevé et manque d'exercice); une moins bonne motricité (globale et fine), et de mauvaises habitudes alimentaires (trop de sucre). Trop d'heures d'écran nuiraient au développement social des enfants. Selon Linda Pagani: la petite enfance devrait être consacrée à la lecture, aux jeux, et aux interactions sociales. Ils n'ont pas besoin d'écran du tout! Pour les enfants de deux à cinq ans, une heure par jour de temps loisirs serait adéquat. Pour les enfants de cinq ans et plus, le temps de loisirs devant un écran (incluant la télévision) ne devrait pas dépasser plus de deux heures.

Des recherches, dont certaines québécoises (Patrick Rochette, professeur à l'Université Laval et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec.), associent l'usage de ces écrans à la myopie, à la perturbation du sommeil, et à une toxicité de la lumière HEV (bleue) pour les yeux. Certaine molécule dans l'air activerait cette toxicité (la lipofuscine, un environnement fumeur ou pollué augmente la toxicité d'un facteur 3000).