Esprit individuel (vision occidentale)
versus
esprit collectif (vision orientale)
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Trois minutes pour comprendre / Three minutes of learning
philippelopes@free.fr
Relation fictive avec autrui
Il existe deux manières de percevoir autrui (choses & êtres). La première version de soi n'accorde que peu d'importance aux autres. Dans cette conception du monde, le temps qui s'écoule occupe le même espace que le galet au fond de la rivière, qu'un stylo ou une automobile entre nos mains, ou encore que des êtres humains qui ne comptent pas pour nous.

Nous leur accordons que peu ou pas de valeurs, que peu ou pas d'influence sur nous. Il ne servent, pour ainsi dire, à rien dans notre conception du monde. Nous vivons alors dans un monde clos (fermé) où rien ne doit perturber notre être. Dans cette bulle hermétique, cela ne nous empêche pas d'en vouloir à cette machine à café qui veut pas nous servir, à cette voiture qui refuse de démarrer, ou encore à cette connexion Internet qui ne fonctionne pas.

Notre vie quotidienne est rythmée par des relations virtuelles (conflits avec des objets, échanges par réseaux sociaux), où l'interaction physique réelle (se voir, se serrer la main ou se faire la bise) se perd peu à peu.

L'intérêt de cette manière de concevoir le monde, c'est de pouvoir créer ou interrompre tout type de relation avec autrui sans avoir à se justifier, sans s'impliquer réellement dans la vie sociale. Ces êtres-là sont, certes, capables d'échanger des dizaines de contenus numériques par jour avec souvent des inconnu(e)s, mais ils et elles deviennent incapables de créer des relations humaines dans la rue sans leur téléphone portable, juste en utilisant le Verbe comme seul moyen de communication.

Ces gens-là s'enferment petit à petit là où la Société veut les emmener: vers un monde d'individualistes, où l'entraide avec son voisin de palier se fait rare, où achats et réservations ne se font plus via une hôtesse de caisse ou une hôtesse d'accueil. Le risque extrême, c'est de laisser un courant (tendance) numérique (réseaux sociaux) dicter qui nous devons aimer ou détester, quel objet doit entrer dans notre quotidien, quelle pensée doit figurer dans notre esprit.

Les tendances sont comme les modes, elles sont dictées ou lancées par des firmes (entreprises) qui ont un intérêt à vous proposer tel ou tel type de service. Ces tendances sont comme un virus, ils polluent et inondent les réseaux sociaux d'informations que les internautes ne s'intéressent même plus de savoir si elles sont exactes. Leur priorité: être les premiers à balancer l'info (mais surtout l'intox) à toute leur communauté virtuelle ...

Relation réelle avec autrui
Il existe une autre vision du monde, adoptée principalement par les communautés orientales, notamment chez les Chinois et chez les Tibétains. Pour eux, l'autre existe à part entière, et occupe la même place que nous: nous le mettons sur le même piedestal (sur le même pied d'égalité) que nous.

Dans cette représentation du monde, tout être vivant (animal, végétal ou minéral) a besoin pour vivre, de créer une certaine harmonie autour de lui, d'interagir avec son environnement, d'établir une certaine osmose (symbiose, entité unique) avec ce qui l'entoure. Un être tout seul ne peut pas faire grand chose, il devra composer avec les différents partis (climat, choses, êtres). Pour comprendre les autres, il est nécessaire d'essayer de se mettre à leur place.

Suivant les rapports sociaux, il arrive que naturellement nous éprouvions un feeling avec certaines personnes et pas d'autres, tout comme il est possible que selon les circonstances (notre état d'humeur, je préfère employer le terme de fluctuation psychique) nous pouvons éprouver des sensations divergentes à l'égard de la même personne. Il faut donc prendre conscience qu'il est nécessaire de se détacher de nos sentiments et de nos émotions, avant d'entreprendre un choix décisif.

Pour se faire, prendre du recul ou bien différer d'un jour une réponse, s'avère souvent la meilleure solution. C'est parce que nous ne comprenons pas l'autre, que les situations conflictuelles naissent. Il suffirait presque de se mettre dans sa même situation (position hiérarchique, au même âge), pour comprendre finalement que nous ne sommes pas si différent de l'autre.

Notre bagage émotionnel (éducation des parents, environnement social, accessibilité à la culture, moyens financiers, et cetera ...) crée notre personnalité. Serions-nous le même individu si nous avions vécu à une autre époque ou dans une autre famille ?
REFERENCES
Nature [Biologie / Psycho-médecine / Psychologie / Personnalités / Chemin vers la Sagesse]
Thérapie par le Verbe

Complément d'informations
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