Lettrines ArboSciences

Parabole du prêcheur (Ursule Mayor, juillet 2022)

L'épisode du Figuier

"J'avais faim et j'allai vers l'arbre, ne m'attendant pas vraiment à y trouver des fruits, car ce n'était pas la saison des figues. Ma recherche s'avérant vaine, je maudis le figuier. Vingt-quatre heures plus tard, il était sec jusqu'à la racine. Jésus, sur le chemin vers Béthanie. Ce fut une expérience choquante. C'était la première fois que mes paroles avaient causé du tort à quoi que ce soit."

Signification

Cela démontra cependant clairement, pour mes disciples, la puissance de la Pensée, pour le bien comme pour le mal. Cela leur montra que plus une personne est évoluée spirituellement, plus grand est l'impact de ses paroles sur l'environnement.

Je saisis l'occasion de relever, pour mes disciples, que je m'étais conduit de manière irréfléchie, comme le font la plupart des gens qui, lorsqu'ils ont des attentes élevées, ne peuvent avoir ce qu'ils veulent.

Ils réagissent en général avec colère, hostilité; ils pleurent & prononcent mêmes des paroles dures qui pourraient, le cas échéant, aller jusqu'à "vouloir du mal" ou maudire la personne qui leur a refusé ce qu'ils désiraient.

Ils voyaient maintenant eux-mêmes ce que ma malédiction avait fait au figuier.

Ils devaient maintenant être capables de comprendre que si une conviction ferme leur apportait tout ce qu'ils désiraient & imaginaient, il leur fallait aussi être conscient de leur état mental & émotionnel. Ils ne devaient en aucun cas héberger de ressentiment à l'encontre d'autrui, mais pardonner rapidement. Faute de quoi, ils pourraient vraiment causer beaucoup de tort à ceux à qui ils en voulaient, tort qui leur reviendrait en retour, en temps voulu, comme moisson de ce qu'ils avaient seé.

Evangile selon Saint Matthieu : Chapitre 21, versets 17 à 21.