Vierge aux Rochers
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
by Pepe ©
 
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La petite histoire  Up Page
Triptyque
La commande originale émanait d'une organisation connue sous le nom de Fraternité de l'Immaculée Conception et portait sur un tableau unique, qui devait constituer le panneau central d'un tryptique destiné à l'autel de la chapelle de l'église de San Francesco Grand, à Milan.

Comprendre simplement  Up Page
Fuite en Egypte
Le contrat, daté du 25 avril 1483, précisait le thème du tableau. Clui-ci devait illustrer un événement non mentionné dans les Evangiles, mais participant depuis longtemps de la légende chrétienne. Il s'agissait d'un épisode de la fuite en Egypte au cours duquel Joseph, Marie et Jésus trouve refuge dans une caverne, où ils rencontrent Jean-Baptiste, enfant, protégé par l'archange Uriel.

Domaines de présence  Up Page
Ressemblance
La première version, celle du Louvre (la seconde se trouvant au National Gallery), montre une vierge vêtue d'une robe bleue, un bras protecteur posé sur l'épaule d'un enfant. L'autre bambin forme un second groupe avec Uriel. Curieusement les deux bébés sont identiques, mais il y a plus étrange encore: l'enfant auprès de l'ange bénit l'autre qui est agenouillé, près de Marie, en signe de soumission.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Sens caché
Certains historiens voudraient voir le Petit Jean à côté de Marie, car d'après eux seul Jésus a autorité de bénir. Sauf que ces mêmes soi-disant historiens oublient de nous préciser que le récit biblique du baptême de Jésus constitue l'une des questions les plus embarrassantes de l'Eglise. Car ce rituel a pour but de nous laver de nos péchés, or le Fils de Dieu est censé être pur de tout péché. Pourquoi doit-il, en conséquence, se soumettre à cet acte d'autorité de Baptiste ?

Les références  Up Page
Réseau Pepe
Révélation des Templiers Lynn Picknett et Clive Prince
 
Pourquoi ce site
Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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Mais encore …  Up Page
Autres interprétations
Tandis que Marie serre en un geste protecteur du bras droit l'enfant généralement identifié à Jean, sa main gauche est tendue au-dessus de la tête de "Jésus" en un geste d'hostilité manifeste. Dans sa biographie récente de Léonard de Vinci, Serge Bramly y voit comme "les serres d'un aigle". Uriel a le doigt tendu vers l'enfant de Marie, mais c'est vers l'observateur qu'il tourne son regard énigmatique, se détournait ainsi du groupe du la Vierge. Il est plus simple et plus acceptable de voir dans ce geste une indication de qui est le Messie, mais d'autres interpétations sont possibles.
Et si l'enfant qui se trouve avec Marie était Jésus et celui avec Uriel Jean ? Dans ce cas, Jean bénirait Jésus, qui se soumettrait à son autorité, tandis qu'Uriel, en protecteur spécifique de Jean, éviterait soigneusement de le regarder.
Marie, soucieuse de protéger son fils, lèverait, elle, une main menaçante au-dessus de la tête du petit Jean. Quelques centimètres sous sa paume ouverte, le doigt tendu d'Uriel semble interrompre sou mouvement, comme si ces gestes renfermaient quelques sens caché.
 
Chercher l'erreur
Ne pourrait-on pas imaginer les doigts de Marie posés sur la couronne d'une tête invisible, et l'index d'Uriel coupant l'espace à l'endroit précis où se trouverait le cou ? Cette tête fantôme frotterait au-dessus de l'enfant aux côtés d'Uriel ... qui se trouvait, dès lors, nommé, car lequel des deux enfants allait mourir décapité ... ?
S'il s'agit bien de Jean-Baptiste, c'est donc lui qui donne la bénédiction, et se distingue comme supérieur à l'autre.
Dans la version beaucoup plus tardive de la National Gallery, tous les éléments permettant ces déductions hérétiques ont disparu, comme si un artiste, contemporain à Léonard de Vinci, aurait falsifié son œuvre, pour le bien de l'Eglise ...
On a le sentiment que Léonard nous invite à "chercher l'erreur" et nous défie de tirer nos propres conclusions.