Titan
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
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© Val Klavans

La petite histoire  Up Page
Origine, raisons, hasard

La sonde Cassini a survolé en octobre 2004 le plus gros satellite de Saturne: Titan.
Les images radar provenant de la sonde nous dévoilent la nature de sa surface, bien que couverte d’un manteau épais de nuages.
Une des images radar (en fausses couleurs) nous montre des zones de couleurs contrastées indiquant des terrains lisses et abrupts. Cette image fait partie d'un ensemble de données récoltées le 26 octobre 2004 lorsque la sonde Cassini a survolé Titan à une distance approximative de 1.200 kilomètres. Cette zone se trouve dans l’hémisphère Nord de Titan.
Les zones claires correspondent à des terrains abrupts, rugueux ou encore composés de différents matériaux. Le rose a été choisi pour faire ressortir certains détails. Le vert correspond aux zones plus lisses. On peut également observer dans les zones foncées des "nervures " qui pourraient être des crêtes ou encore des canaux, bien que leur nature ne soit pas encore déterminée.

Comprendre simplement  Up Page
Une atmosphère sur Titan
Titan, le plus gros satellite de Saturne et le seul satellite du Système Solaire à avoir une atmosphère, est passé devant la nébuleuse du crabe (avril 2004). Grâce à ce passage et aux observations du télescope à rayons X Chandra, des mesures de l’épaisseur de l’atmosphère de Titan ont pu être faites.
 
Les observations montrent que le diamètre de l’ombre (en rayons X) de Titan est plus grand que celui de sa partie solide. La différence entre les deux diamètres permet d'obtenir une estimation d'épaisseur de l’atmosphère.
 
L'épaisseur calculée est légèrement plus grande que les estimations précédentes qui avaient été faites à partir de données récoltées par Voyager 1 en 1980. Cette différence d’épaisseur pourrait être due au fait que Saturne était plus proche du Soleil lors des observations de Chandra. Le réchauffement de l’atmosphère de Titan pourrait avoir donné lieu à une dilatation de celle-ci.
 
Titan intéresse beaucoup les astronomes, parce que c'est le seul autre monde connu à avoir une atmosphère composée essentiellement d'azote. Les scientifiques pensent que l'environnement de Titan est semblable à celui d'une Terre primitive. Titan possède une atmosphère 10 fois plus dense que celle de la Terre et la température qui y règne est d'environ -180 degrés Celsius.

Domaines de présence  Up Page
Nuages de méthane sur Titan
L'épaisse atmosphère de Titan (la plus gros satellite de Saturne) est constituée principalement de méthane et d'azote. Mais même s'ils soupçonnaient l'existence de nuages de méthane, les astronomes n'en avaient encore jamais vus. Grâce aux télescopes Keck et Gemini, installés au sommet du Mauna Kea, à Hawaii, Michael Brown, du California Institute of Technology de Pasadena, en Californie et Henry Roe de l'Université de Berkeley, en Californie, ont repéré des nuages de méthane près du pôle sud de Titan, l'endroit le plus chaud. Les chercheurs publient les résultats de leurs observations dans la revue Nature du 19 décembre et dans l'Astrophysical journal du 20 décembre 2002.
 
Les images prises par la sonde Cassini (juillet 2004) lors de son survol de Titan, un des satellites de Saturne, montrent des détails de l’atmosphère du satellite avec une précision jamais atteinte.
 
Les images montrent notamment une zone nuageuse composée de cumulus d’hydrocarbure. Cet hydrocarbure pourrait être du méthane.
Lors du survol, la sonde s’est approchée à une distance de 339.000 kilomètres de Titan. Elle devrait encore faire 45 autres survols dont certains à une distance de 950 kilomètres !
 
Les nuages de méthane, localisés dans l'hémisphère sud de Titan, le satellite de Saturne, connaissent des mouvements convectifs. C'est ce que révèlent deux études menées en 2006, l'une avec le spectromètre de la sonde Cassini, l'autre depuis le Terre. Les nuages montent à 42 kilomètres d'altitude avant de retomber en pluie de méthane à la vitesse de 10 kilomètres par heure.
Les trois quarts des nuages observés sont centrés sur une zone située à 350° ouest. Il doit donc y avoir quelque chose de particulier dans cette région. Est-ce un obstacle topographique comme une montagne ? Peu probable, car la source bouge un peu. Les planétologues penchent plutôt pour la présence d'un geyser ou d'un cryovolcan, même si aucune activité n'a encore été détectée.
 
Taches brillantes sur Titan
Des observations réalisées à l'aide de la sonde américaine Cassini ont permis de détecter une tache brillante sur Titan (le plus gros satellite de Saturne).
Cette zone brillante pourrait être due à des caractéristiques de la surface de Titan retenant des nuages à cet endroit ou à une composition inhabituelle de cette surface.
Il pourrait également s'agir d'une région plus chaude que le terrain environnant, par exemple du fait d'un impact récent d'astéroïde ou à cause d'un phénomène de "volcanisme".

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Un lac sur Titan
La sonde américaine Cassini, en orbite autour de la planète Saturne, a observé ce qui pourrait être un lac d'hydrocarbures liquides à la surface de Titan (le plus gros satellite de Saturne).
 
 
Cette formation sombre, de 234 km sur 73 km, se trouve dans la région la plus nuageuse de Titan et possède un périmètre semblable à la côte d'un lac.
 
Il n'est cependant pas certain qu'il s'agisse bien d'un lac, même asséché...
 
Des lacs d'hydrocarbures sur Titan
En 2004, la mission Cassini-Huygens met au jour des lacs d'hydrocarbures dans les régions polaires du satellite. Tirant parti de cette découverte, une équipe de la NASA comprenant un postdoctorant israélien, Ronen Jacovi, a étudié la faisabilité du développement de la vie à l'état moléculaire sur Titan.
L'équipe a analysé un des composants détectés à la surface du satellite : une forme glacée de dicyanoacétylène. Cette molécule fut exposée à un laser de 355 nanomètres, longueur d'onde parvenant aux couches inférieures de l'atmosphère de la plus grande lune de Saturne. Résultat : une brune marron se forma, confirmant ainsi la formation d'une réaction photochimique produisant de la tholine.
Alors que selon Marc Allen, co-auteur de cette recherche, il était accepté que la tholine existait dans l'atmosphère de Titan, il est prouvé ici que ces réactions chimiques ont la capacité de se produire à la surface en recouvrant les blocs de glace et en s'infiltrant sous la surface pour rejoindre des nappes liquides.
 
Les ingrédients essentiels de la vie
La création de tholine est capitale : de précédentes expériences ont montré que la tholine, en contact avec l'eau, permettait l'élaboration de molécules complexes tel l'ARN, fameux dérivé de l'ADN. Cette expérience prouve donc l'existence potentielle sur Titan des ingrédients de la vie.
Le directeur de l'Institut d'astrobiologie de la NASA, Murthy Gudipati, s'enthousiasme : "ces nouveaux résultats font de Titan un environnement encore plus intéressant pour conduire des études astrobiologique".
 
Un littoral sur Titan
Des images radar prises par la sonde américaine Cassini montrent ce qui semble être un grand littoral à la surface de Titan (le plus gros satellite de Saturne). Ce littoral sépare une zone claire (accidentée) d'une zone sombre (lisse).
Il pourrait y avoir eu du liquide dans la zone sombre, voire même y en avoir encore à l'heure actuelle...
Un réseau de canaux est également visible dans la zone claire, indiquant que des fluides (probablement des hydrocarbures liquides) auraient coulé à travers cette région.

Les références  Up Page
Réseau Pepe
ARTvision
Astrocosmos
BE Israël n°86, 19 juin 2013, article 73342.htm
Pour la Science juin 2008 n°356
Recherche décembre 2005 n°392
Science & Avenir juillet 2007 n°725
 
Pourquoi ce site
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Mais encore …  Up Page

La Tête de Dragon
Une carte de Titan a ainsi été établie, couvrant environ les trois quarts de la surface. On y distingue bien de grandes taches sombres, qui réfléchissent peu la lumière à cette longueur d'onde. Ce seraient des mers d'hydrocarbures, déjà révélées par le radiotélescope d'Arecibo. L'équipe a donné à certains, entourés en bleu sur la photo ci-dessus, les noms (non officiels!) de "H couché", de la "Tête de Dragon" et du "Chien", qui paraît courir après la "Balle".
 
Quand à la zone brillante, au sud, elle serait probablement couverte de glaces d'hydrocarbures.
 


 
Sonde Huygens
Point lumineux
Filmé en début juillet 2004, par la sonde américaine Cassini Huygens lancée le 15 octobre 1997 de Cap Canaveral Air Force Station, en Floride. Ce qui surprend sur cette photo, c'est le point extrêmement brillant qui apparaît au pôle sud du satellite. Ce point brillant est en réalité un disque d'environ 300 km de diamètre. Sa forme caractéristique est bel et bien un cerle.
Dans le journal "le Monde" du 10 novembre 2004, nous apprenons même que ce disque pourrait se présenter sous la forme d'un vortex tournant au pôle sud du satellite. Vortex qualifié de complexe météorologique, d'après les spécialistes ...
Il est difficile d'admettre qu'il pourrait s'agir de la lumière du Soliel, puisque seulement 6% de sa luminosité lui parvient.
 
La sonde Cassini Huygens filme de nouveau ce satellite de Saturne, le 26 octobre 2004. A nouveau, une zone particulièrement brillante est visible, sans que nous puissions déterminer s'il s'agit du pôle sud ou du pôle nord du satellite Titan.
 
Si l'on suppose que nous sommes en présence du même pôle, on peut constater que les contours du disque brillant de la première photo bleue de Titan, soient plus nets et plus précis que sur la photo grise de Titan, où les contours semblent "parfaitement" noyés par des franges ressemblant à des nuages bien appropriés.


Ondes radios de basses fréquences (2007)

Une mer sombre cernée de côtes escarpées et saupoudrée d'archipels, est le paysage que l'on trouve sur Titan, un des satellites de la planète Saturne. L'image ci-jointe a été prise par la sonde Cassini, en mai 2007. Ce paysage ressemble à si m'éprendre à un littoral méditerranéen, avec ses côtes fractales.

Une autre particularité, et non des moindres, s'ajoute au satellite Titan: les ondes radio de très basses fréquences détectées lors de la descente de Huygens, qui trouve son seul homologue ... la Terre ! La Terre est le seul autre monde où de telles ondes ont été détectées.


Fleuves de méthane (2017)



Corridor de glace (02 mai 2019)
La glace d'eau est inégalement, mais pas au hasard, exposée sur la surface tropicale de Titan.
La plus grande partie du matériel riche en glace exposée suit un long corridor presque linéaire qui s'étend sur 6 300 km environ (30° de latitude Est, 15° de longitude Nord) à (110° de latitude Ouest, 15° de longitude Sud).
Corridor de glace sur Titan, la plus grande lune de Saturne.
Le corridor glacé de Titan (couleur bleue) et les cratères représentent la plupart des surfaces riches en glace de Titan. Champs de dunes sombres (Fensal et Belet), régions locales de Sotra (S), Hotei Regio (H), Tui Regio (T), site d'atterrissage Huygens (X), et trois grands cratères : Menrva (1), Sinlap (2) et Selk (3).
Corridor de glace sur Titan, la plus grande lune de Saturne.

Nuages sur Titan (04 novembre 2022)
Kraken Mare serait une mer de méthane; Belet est composé de dunes de sable de couleur sombre; Adiri est un élément à l'albédo brillant.
Nuages sur Titan, la plus grande lune de Saturne.
Nuages sur Titan, la plus grande lune de Saturne.

Les "îles magiques" d'icebergs poreux (15 janvier 2024)
La sonde Cassini-Huygens avait déjà observé en 2013 ces "magic islands" (îles magiques), qui se révèlent être des icebergs poreux.
Xinting Yu, planétologue et professeur adjoint à l'université du Texas à San Antonio.
La sonde Cassini-Huygens en 2013.
Les "îles magiques" d'icebergs poreux sur Titan, une lune de Saturne.
Les "îles magiques" d'icebergs poreux, sur Titan la plus grande lune de Saturne.
La sonde Cassini-Huygens en 2017.
Titan la plus grande lune de Saturne.