Terre creuse selon Raymond Bernard (1971)
Vol de l'amiral Byrd
Analyse du voyage de l'amiral Byrd
Le capitaine De John Cleves Symmes
Symzonia
Les références
Climat tropical
Terra incognita
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©La Terre creuse, Editions Albin Michel, 1971.
La petite histoire Up Page
Vol de l'amiral Byrd
Raymond Bernard nous dit dans son extraordinaire ouvrage:
"Si nous regardons une carte du Pôle Nord, par exemple et si nous mesurons les distances au pôle géographique, à quelques pays des alentours, Sibérie, Spitzberg, Alaska, Canada, Finlande, Norvège Groenland, Islande,..ces distances sont toutes inférieures à 2700 Km. Et pourtant Byrd n'a survolé aucune terre connue en 1947. Il dit avoir dépassé le pôle, au delà de 2700 Km, puis fut obligé de rebrousser chemin, car la réserve d'essence de son avion diminuait. Et comme l'appareil progressait au-delà du pôle, apparurent des régions libres de glace, avec des lacs et des montagnes couvertes d'arbres, et même un animal monstrueux qui ressemblait à un mammouth préhistorique. Tout cela fut rapporté par les occupants de l'avion et après la brève annonce basée sur le rapport radio de Byrd et publiée dans la presse américaine, toute publicité ultérieure a été supprimée par le gouvernement pour qui Byrd travaillait, et qui avait des raisons politiques et militaires évidentes à cacher cette découverte."

Comprendre simplement Up Page
Analyse du voyage de l'amiral Byrd
En supposant que l'Amiral Byrd ait parcouru la distance de 2 700 km en ligne droite à partir du pôle nord géographique, sans rencontrer le continent, deux cas sont toutefois possibles:
_ en suivant le 170° de longitude ouest, l'Amiral Byrd a pu atteindre le détroit de Béring, sans rencontrer la moindre terre en vue. Obligé de faire demi-tour, il fut contraint d'abandonner son périple.
_en suivant le 0° de longitude, le zéro degré de Greenwitch, il a pu passer sans s'en rendre compte entre le Groenland et Spitzberg _ une visibilité inférieure à 150 km a pu l'en empêcher _ il aurait atteint approximativement le cercle polaire arctique. A cet endroit, une visibilité inférieure à 600 km l'aurait empêcher de voir l'Islande à l'ouest, et la Suède à l'est. Contraint à rebrousser chemin, il a dû passer à nouveau entre le Groenland et Spitzberg, sans jamais les voir...

On peut également admettre que l'Amiral Byrd ait parcourue en fait les 2 700 km, sur l'aller-retour, ce qui supposerait qu'il a volé sur 1350 km avant de faire demi-tour. En suivant cette hypothèse, et en supposant qu'il soit parti du pôle nord géographique, et en admettant qu'il ait pu suivre plusieurs lignes droites hypothétiques, voici ce que donne les distances des principales contrées du pôle nord géographique:
_Groenland 730 km,
_Spitzberg 970 km,
_Canada 1 400 km,
_Norvège 1930 km,
_Alaska 2 350 km,
_Islande 2 550 km,
_Sibérie 2 700 km.


La seule façon de comprendre convenablement les déclarations énigmatiques de cet amiral, nous dit encore R. Bernard, est "d'écarter la conception traditionnelle de la formation de la Terre" et d'en accepter une nouvelle, montrant que les extrémités arctique et antarctique ne sont pas convexes (comme une orange) mais concaves. (comme une pomme).
Domaines de présence Up Page
Le capitaine De John Cleves Symmes
L'un des précurseurs à avoir prôné cette "Théorie de la Terre Creuse" est le capitaine De John Cleves Symmes, ancien héros de la Guerre de 1812 contre la Grande-Bretagne, et dont on a érigé, à Hamilton un monument de pierre représentant une sphère percée en deux points symétriques. C'est le 10 Avril 1818 qu'il envoya au Congrès Américain, à des directeurs d'université et à des savants, la lettre suivante: "Au monde entier, je déclare que la Terre est creuse et habitable intérieurement...". Symmes, qui avait probablement compulsé les récits d'explorateurs polaires, admettait cependant que la terre comprenait 5 sphères emboîtées et espacées, de telle sorte qu'elles soient habitables aussi bien sur leur face convexe que concave. Il admettait cependant qu'il y avait aux deux pôles d'énormes ouvertures où s'engouffraient l' atmosphère, des terres et des mers.

Son interprétation dans l'avenir Up Page
Symzonia
On soupçonne (nous dit un article du livre "les Grandes énigmes" édité par France- Loisirs en 1992), Symmes d'être l'auteur du roman paru en 1820 sous le titre "Symzonia" et signé d'un certain Captain Adam Seaborn , roman qui fut certainement à l'origine de bien d'autres comme par exemple le roman de Jules Verne : "Voyage au centre de la Terre" (1864). Ceux d'Edgar Rice Burroughs avec la série des Pellucidar (Au cœur de la Terre en 1914), pour se poursuivre avec 6 autres volumes dont l'un est "Tarzan au cœur de la Terre" (1930). Il y a eu aussi, Edward George Bulwer-Lytton, politicien, ésotériste et écrivain célèbre (auteur des "Derniers jours de Pompéi" en 1830 et dont on a tiré un film) et qui a publié en 1873 l'ouvrage "The Coming race". Ce livre nous parle d'une utopie souterraine dont les personnages, rescapés des cataclysmes de la surface, depuis des milliers d'années, sont des sortes de surhommes, à la force entretenue par un mystérieux "fluide Vril" et race qui va bientôt nous supplanter. Il n'est pas surprenant que cette utopie ait inspirée, certaines sociétés secrètes notamment dans l'Allemagne prénazie, "La Loge lumineuse", connue aussi sous le nom de "Société du Vril". Ses disciples croient pouvoir domestiquer le Vril, l'énergie intérieur et devenir ainsi des surhommes. Parmi eux, on trouve l'allemand Rudolph Hess et d'autres nazis de la première heure... qui ont recherché dans cette théorie une justification de leur monstrueuse politique.
D'autres auteurs, empruntent aussi le sillage de Symmes, comme l'américain William Reed en 1906 et surtout un autre américain Marshall B. Gardner, en 1920, ont présenté sensiblement la même conception de la structure de la Terre: Une Terre creuse, ouverte au pôles. Mais la seule différence et elle est de taille, alors que Reed imagine que c'est un volcan en éruption qui est à l'origine de l'aurore boréale, Gardner en attribut les effets à l'existence d'un vrai soleil central.

Ces deux ouvrages épuisés et non traduits en français n'ont pas eu plus de succès que les précédents, mais furent, nous dit R.Bernard, "des messages lancés à l'humanité comme on jette une bouteille à la mer".
Les références Up Page
Réseau Pepe
Nexus septembre/octobre 2006 n°46
Terre creuse

Pourquoi ce site
Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.

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Climat tropical
R. Bernard poursuit son explication: "... Byrd entra tout simplement dans les déclivités polaires, qui pénètrent à l'intérieur creux de la Terre, là où règne un climat tropical et où se développe une vie végétale animale et humaine qui nous sont inconnues actuellement et que les gouvernements nous cachent, car ils savent que c'est de là que sortent certains ovnis, prouvant que la civilisation atteinte par les gens de l'intérieur dépasse de loin nos capacités technologiques, et que l'on n'a aucun intérêt à les affronter".
Ce qu'il vous faut savoir Up Page
Terra incognita
Des expéditions feraient état qu'au-delà du 83ème degré de latitude nord, le mystère de la "terra incognita" commence véritablement. L'explorateur polaire Weddell serait parvenu en 1823, à naviguer avec son bateau jusqu'au 74ième degré de latitude, sans rencontrer de glace. A partir du 77 ième degré de latitude nord, commence la limite de la banquise permanente (le Schelfeis ?). C'est par cette mer de Weddell, que Olaf et Jens Jansen pénètreront au-delà du pôle nord.
Le professeur Lowel observa une étrange lumière blanche, un 07 juin 1894. Il pourrait s'agir des aurores boréales.
Des explorateurs de l'Arctique trouvèrent que la température s'éleva lorsqu'ils traversèrent le pôle nord. Ils trouvèrent également plusieurs mers libres de glace. Ils observèrent que les animaux traversèrent le pôle nord en hiver, à la recherche de nourriture et de chaleur, alors qu'ils fallaient qu'ils aillent vers le sud. Ils constatèrent que l'aiguille de la boussole à la verticale du pôle nord était extrêmement instable. Ils virent des oiseaux tropicaux et beaucoup d'animaux qui vivent d'habitude loin du pôle nord. Ils virent aussi des papillons, moustiques et autres insectes dans l'extrême nord, quand il n'y avait plus assez de nourriture au sud de l'Alaska et du Canada. Des anthropologues relatent les mœurs étranges des ours et des renards qui se rapprochent du pôle nord. Les uns y voient leur instinct d'hiberner, alors que d'autres y voient plutôt leur instinct de survie, en allant chercher de la nourriture ...
Ils découvrirent de la neige décolorée par le pollen et de la poussière noire, laquelle semblait prevenir d'une activité volcanique à proximité.