Supernova
Etoile en fin de vie
Supernovae les mieux observées
Observations multiples
Les archives
Les références
Vues du monde oriental
by Pepe ©
 
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La petite histoire  Up Page
Etoile en fin de vie
A la fin de leur vie, les étoiles les plus massives meurent dans une gigantesque explosion, consécutive à l'effondrement brutal de leur cœur. Parfois, des réactions de fusion thermonucléaire redémarrent dans des étoiles dites naines blanches après qu'elles ont ingurgité du gaz arraché à leur étoile compagnon, et conduisent à leur destruction.
Dans les deux cas, en à peine quelques jours, la luminosité de l'objet céleste grandit jusqu'à atteindre dix milliards de fois celle du Soleil, de quoi éclipser la galaxie qui l'abrite, puis elle décline progressivement. Cette soudaineté leur a valu le nom de nova, nouvelle étoile, auquel l'astronome Fritz Zwicky a accolé en 1933, devant l'intensité du phénomène, le qualificatif super.

Comprendre simplement  Up Page
Supernovae les mieux observées
Si plus de 200 vestiges de supernovae ont été identifiés dans notre galaxie, la seule à y avoir été observée dans l'ère de l'astronomie moderne - depuis l'avènement des lunettes et télescopes au XVIIe siècle - est celle qui a illuminé le Grand Nuage de Magellan en 1987.
L'explosion de la supernova de 1604, a été observée à l'oeil nu, par l'astronome allemand Johannes Kepler.
L'explosion de le supernova de 1572 a été observé par l'astronome danois Tycho Brahe

Domaines de présence  Up Page
Observations multiples
Chacune des étoiles du XIe et XIIe siècles, a été visible entre six mois et trois ans. De nombreux comptes rendus indépendants ont permis d'établir leur nature et leur position. Des sources arabes confirment les documents asiatiques relatifs à l'événement de 1006, mais pour 1054 et 1181, les enregistrements d'Asie sont sans équivalent.
Bien qu'elle soit située près de 40 degrés au Sud de l'équateur céleste, et qu'elle se prête peu aux observations depuis les latitudes moyennes de l'hémisphère Nord, la supernova de 1006 était si brillante qu'il en fut fait état dans le monde entier. Pas moins de 30 recensions ont survécu: 13 proviennent de Chine, sept du Japon, une de Corée, six du monde arabe et trois d'Europe. L'étoile fut détectée presque simultanément (entre le 30 avril et le 02 mai) en Extrême-Orient et dans les territoires arabes. Seuls les astronomes officiels chinois basés à Kaifeng ont retrouvé l'étoile après sa conjonction - son alignement - avec le Soleil en août de la même année. Ils en ensuite gardé sa trace jusqu'en 1009. Sa luminosité fut à plusieurs reprises, comparée à celle de la Lune, et bien qu'elle ait probablement été exagérée, on estime la magnitude apparente de l'astre à son maximum à -7,5 (Vénus, avec une magnitude de -4, est moins brillante).

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Les archives
Chine, Corée et Japon
Les archives relatant l'apparition de nouvelles étoiles au XIe et XIIe siècles proviennent de Chine, Corée et du Japon, et, pour une faible part, du monde arabe. Des événements moins établis, comme ceux survenus au Ier millénaire et le triplet d'étoiles temporaire de 1592, sont à signaler.

Les références  Up Page
Réseau Pepe
Pour la Science novembre 2005 n°337
 
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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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Mais encore …  Up Page
Vues du monde oriental
Dès le IIe siècle avant notre ère, les astronomes de la cour chinoise ont rapporté nombre d'événements célestes, puis, durant le Ier millénaire de notre ère, leurs homologues japonais et coréens ont pris la relève. La plupart des observations de Chine et de Corée sont répertoriées dans des traités d'astronomie liés à l'histoire des dynasties. A partir du XVIIe siècle, elles intègrent les annales officielles, les "Enregistrements véritables", connus en Chine sous le nom de Shilu et en Corée sous celui de Sillok.
Le Wenxian Tongkao ou "Etude complète des documents et enregistrements", compilé au tournant du XIVe siècle, constitue une autre source astronomique chinoise médiévale. Les comptes rendus japonais sont en revanche dispersés parmi un ensemble de compilations, de chroniques et d'archives de temples. En particulier, le Meigetsuki, le journal intime du poète courtisan du XIIe siècle Fujiwara, contient de nombreuses descriptions.
Au Japon comme en Corée, la terminologie astronomique était essentiellement la même qu'en Chine. Les constellations, très différentes des occidentales, étaient semblables. Les observations de supernovae se cachent parmi celles d'étoiles temporaires, classées en trois familles: huixing ou "étoiles balais", boxing ou "étoiles touffues" et kexing ou "étoiles hôtes". La première catégorie regroupait sans doute les comètes: le déplacement et la présence de queues sont souvent mentionnés. Selon une définition chinoise ancienne, une étoile touffue diffuse des rayons de lumière dans toutes les directions. Cela semble référer à une comète sans queue développée, mais certaines étoiles touffues ont pu être de nature stellaire. Les étoiles hôtes, en revanche, étaient bien des étoiles. Une supernova peut rester visible à l'œil nu pendant plusieurs mois. Par ailleurs la latitude des supernovae par rapport au plan de la galaxie dépasse rarement cinq degrés.