Sphinx de Gizeh
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
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La petite histoire  Up Page
Origine, raisons, hasard

Comprendre simplement  Up Page
La nouvelle égyptologie
D'après Schwaller de Lubicz, ce n'est pas le vent qui a dégradé le Sphinx, mais l'eau, ce qui inspire ce commentaire à John West:
"Rien ne s'oppose, en principe, à ce que le Sphinx ait subi l'érosion de l'eau, puisque l'on sait que l'Egypte a été jadis sujette à des changements de climat et à des inondations périodiques, qu'elles soient dues à des marées ou à de terribles crues du Nil (comme il s'en est produit il n'y a pas si longtemps). Celles-ci correspondent sans doute à la montée des eaux consécutives à la fin  de l'ère glaciaire. On situe généralement à environ 15 000 ans av. J.-C. ce dernier épisode, mais il a dû se produire par la suite d'importantes crues du Nil, la dernière ayant eu lieu aux alentours de 10 000 ans av. J.-C."
 
Robert Schoch, professeur à l'université de Boston, estime que le corps du Sphinx et le mur d'enceinte ont été exposés aux éléments naturels entre 7 000 et 5 000 av. J.-C. Il conclura également que c'est dû à l'eau, l'eau de pluie, que l'on doit l'érosion du Sphinx; et non des inondations périodiques (marées ou crues du Nil).
 
Selon John Anthony West: "Il faut remonter plus de 10 000 ans avant notre ère, écrit-il, pour trouver en Egypte une humidité suffisante et des intempéries capables d'occasionner ce genre de déprédations. Le Sphinx a donc été construit il y a plus de 10 000 ans."
 
Graham Hancock, qui s'appuie également sur les travaux de Schoch, écrit dans l'Empreinte des dieux: "Il a effectivement énormément plu entre 13 500 et 9 000 ans av. J.-C."

Domaines de présence  Up Page
Etat des lieux
Sarah O'Mara, qui travaille dans un prestigieux laboratoire de climatologie de l'université de Sheffield, où l'on étudie les zones désertiques, déclare que "l'on n'a relevé aucune trace de présence humaine en Egypte avant 8 000 ans av. J.-C. C'était alors une région aride et très froide, car l'on se trouve à l'époque de la dernière glaciation."
Celle-ci, qui a commencé aux alentours de 20 000 ans av J.-C., s'est poursuivie jusqu'en 8  000 ans av. J.-C. date à laquelle on a connu alternativement un temps sec ou humide.
Entre 7 000 et 5 000 ans av. J.-C., il règne là-bas une grande humidité, puis le climat s'assèche progressivement, jusqu'à ce qu'il se stabilise, peu après 2 500 ans av. J.-C., et revête le même aspect qu'aujourd'hui. Les crues du Nil deviennent beaucoup moins importantes entre 3 100 et 2 700 av. J.-C.
"Entre 7 000 et 2 500 ans av. J.-C., le désert s'est couvert de fleurs", observe Michael Hoffman, l'un des meilleurs spécialistes de l'Egypte prépharaonique.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Suivants d'Horus
Indatable
Invité à la réunion annuelle de l'American Association for the Advancement of Science, en 1992, Mark Lehner déclarait pourtant: "Il n'y a aucun moyen de dater le sphinx, car il est directement sculpté dans la roche naturelle."
La datation au carbone 14 ne s'applique qu'aux matières organiques, et permet de mesurer la quantité d'isotope 14 à s'y être dégradés depuis leur mort. Le sphinx étant sculpté dans le roc, il ne peut s'analyser de cette façon.
 
Stèle de l'Inventaire
Connue sous le nom de "stèle de l'Inventaire", contemporaine à la première et également découverte à Gizeh, elle est considérée par la plupart des égyptologues modernes comme faisant états d'événements fictifs.
Elle précise que Khoufoui a vu le sphinx. Comme Khoufoui, constructeur supposé de la Grande Pyramide, est le prédécesseur de Khâfrê, il est évident que ce dernier n'a pu ordonner l'aménagement du monument.
 
Etres semi-divins
Gaston Maspéro, directeur du département des Antiquités du musée du Caire et philologue reconnu de son temps, émit en 1895, l'idée selon laquelle le sphinx existait depuis l'époque des "Suivants d'Horus".
Les Anciens Egyptiens pensaient que les membres de cette lignée pré-dynastique d'êtres semi-divins avaient régné des milliers d'années avant les pharaons "de race humaine".
 
L'érosion par l'eau
Les inondations de West
Dans les années 1970, John Anthony West, un chercheur indépendant nord-américain, s'est penché sur l'oeuvre du Français R. A. Schwaller de Lubicz. Symboliste et mathématicien de génie, celui-ci est surtout célèbre pour son travail sur le temple Louxor.
Mais dans "Le Roi de la théocratie pharaonique", un texte plus général publié en 1961, il commentait les implications archéologiques, des conditions climatiques et des inondations qui ont frappé l'Egypte il y a plus de 12 000 ans.
 
Les précipitations de Schoch
En 1989, John West a contacté Robert Schoch. Géologue, stratigraphe et paléontologue très recpecté, ce professeur à l'université de Boston est spécialiste de l'érosion de roches tendres très semblables au calcaire du plateau de Gizeh.
En 1990, John West entreprend de rassembler une équipe pluridisciplinaires de scientifiques, afin de se rendre dans "l'enclos du Sphinx":
_Robert Schoch (géologue, stratigraphe et paléontologue);
_Thomas L. Dobecki (géophysicien);
_spécialistes (architecte-photographe, deux géologues, un océanographe);
_Boris Said (producteur de cinéma).
En automne 1993, 33 millions de Nord-Américains verront sur la NBC le film de West, dans lequel il présente au public la théorie de l'érosion du Sphinx par des eaux de pluie très ancienne.
Toutefois les géologues indiquent que, selon une estimation "extrêmement modérée", le Sphinx aurait été sculpté entre "7 000 et 5 000 av. J.-C."
 
L'enclos du Sphinx
Depuis 1978, les autorités égyptiennes avaient fermé le site au public en dressant une haute clôture, et que seuls quelques égyptologues s'étaient vu accorder ce privilège.
Après la projection du film de West en 1993, le gouvernement égyptien s'opposa à toute recherche géologique et sismographique aux abords du Sphinx.
Car il faut savoir que après avoir effectué des tests de sismographie autour du monument, Dobecki (géophysicien) a été le premier à produire des résultats intéressants. L'équipement sophistiqué dont il s'était muni a enregistré de nombreuses indications attestant le présence d' "anomalies et de cavités dans le soubassement rocheux situé entre les pattes du Sphinx et le long de ses flancs". Il décrivait ainsi une de ses structures:
"un élément assez grand, d'environ neuf mètres sur douze, détecté à moins de cinq mètres de profondeur. Sa forme régulière, en l'occurence une rectangle, ne correspond pas à celle d'une cavité naturelle. Il se pourrait donc qu'il ait été creusé par l'homme."

Les références  Up Page
Réseau Pepe
Mystère du Grand Sphinx Robert Bauval et Graham Hancock
Nexus mai / juin 2007 n°50
Porte des étoiles: Mystère ou conspiration ? Lynn Picknett et Clive Prince
 
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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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Mais encore …  Up Page
Idées reçues
Pharaons, piètres imposteurs
Il existe une convention selon laquelle les Grandes Pyramides seraient les tombes de Khoufoui, Khâfrê et Menkaourê, trois pharaons de la IVe dynastie. Et pourtant, elles n'ont jamais livré aucuns dépouille royale.
Au Moyen-Age, certains individus particulièrement respectés étaient enterrés sous les dalles des cathédrales. La chose se produit encore aujourd'hui, ce qui ne veut pas dire qu'une cathédrale soit une tombe ou qu'elle ait été bâtie afin d'abriter un corps.
 
Construction cyclopéenne
Grue de levage
Le Temple du Sphinx et le Temple bas n'ont que deux points communs: un style austère, dépourvu d'ornements, et la présence d'imposants mégalithes, dont certains pèseraient quelques 200 tonnes. On n'y remarque pas de petits blocs, et la plus modeste de ces énormes pièces dépasse 50 tonnes.
Les grues hydrauliques que nous sommes habitués à voir sur les chantiers de nos villes sont incapables de supporter de telles charges. Bien qu'elles fassent appel à une technologie avancée, elles ne peuvent généralement "lever" qu'un maximum de 20 tonnes. Encore faut-il que la charge soit située à "portée minimale", c'est-à-dire le plus près possible de la "tour", sous la "flèche" de la grue. Plus la portée est longue et plus le poids doit être faible. A "portée maximale", la limite est fixée à environ 5 tonnes.
A l'heure actuelle, on ne dénombre à la surface du globe que quelques machines pouvant soulever des blocs de calcaire de 200 tonnes. Aux Etats-Unis, seules deux grues "à contrepoids et à bras" sont en mesure de supporter des charges proches de 200 tonnes. Il y a peu, on a transporté l'une d'elles sur un chantier de Long Island afin d'installer une chaudière de 200 tonnes dans une usine.
 
Sphinx
Le Temple du Sphinx et le temple bas sont tous deux anonymes. Pour faire apparaître le Sphinx, il a fallu creuser une profonde fosse en forme de fer à cheval dans le sous-sol du plateau de Gizeh, et y laisse une masse centrale qu'on a ensuite sculpté; or, les géologues ont prouvé que les mégalithes de calcaire dont se composent les deux temples proviennent de la fosse, et qu'ils ont donc été taillés en même temps que le Sphinx.
Précisons que les mégalithes des temples présentent, comme le Sphinx, des traces d'usure due aux précipitations.
 
L'horizon artificiel
Bien que gravement endommagées, les chaussées (une pour chaque pyramide) sont des éléments importants de la nécropole de Gizeh. Larges de près de 6m, elles s'étendent sur une distance qui varie de deux cent cinquante à cinq cents mètres environ.
A l'origine, elles reliaient les temples funéraires aux temples bas. Les chaussées présentent un grand intérêt, du point de vue de leur orientation.
Comme le regard du Sphinx, la chaussée de la troisième pyramide est orientée plein est. Celle de la deuxième pyramide s'étire à 14° au sud du plein est, et celle de la Grande Pyramide à 14° au nord du plein est.
Le tout est contenu dans un vaste "horizon" circulaire. Le centre de cette figure artificielle correspond apparemment au sommet de la deuxième pyramide, et sa limite se dessine juste à l'ouest de la croupe du Sphinx.
 
Les embarcations
Urenes, ou le chemin d`eau Selon Anton Parks, le sanctuaire antédiluvien placé sous les pyramides de Gizeh fut réutilisé par les "dieux égyptiens" comme base souterraine et ensuite employé pour effectuer les rites funéraires des anciens pharaons en vue de restaurer le corps et l'âme des souverains d'Egypte, successeurs d'Osiris et d'Horus. Le chemin d'eau des textes funéraires égyptiens qu'il évoque est régulièrement dénommé Urenes (Ur-nes) dont le sens est "le gigantesque" ou "le très vaste". Il s'agit du Nil souterrain sur lequel navigait la barque solaire du roi défunt. Au registre 2 de la première heure du texte funéraire de l'Amduat, il est stipulé que le fleuve souterrain mesure 300 iterou, soit environ 3 180 km.
 
L'Urenes traverse une zone souterraine colossale dénommée Duat dont les dimensions correspondent approximativement à celle de l'Egypte et qui offre un paysage similaire. Le Duat est divisée en douze sections qui correspondent aux douze heures de la nuit. La fleuve Urenes traverse en son coeur des régions obscures, froides et inhospitalières. Ses rives bordées de collines montagneuses selon les textes funéraires comme celui de l'Amduat. Selon les diverses homophonies, on peut déduire plusieurs choses: ÙR-EN-ÈŠ "le passage jusqu'au sanctuaire", ÚR-EN-ÈŠ "le soubassement jusqu'au tombeau", UR-EN-ÈŠ "le lieu de pélerinage de l'âme du seigneur".