Sirrouch
Le roi Lewanika La créature du Nil Le monstre à corne La porte d'Ishtar Références Beaucoup plus qu'une légende Sirrouch ou Chipekwe ? |
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Population Up Page Le roi Lewanika Le roi Lewanika de la tribu des Barotsé s'intéressait à la faune de son pays, et entendait constamment parler d'un gros reptile qui vivait dans les grands marais. Il avait transmis ses renseignements mais presque personne n'y croyait, il donna des ordres stricts pour que la prochaine fois qu'un de ses sujets verrait l'animal, on l'en informe immédiatement. Au bout d'un certain temps, trois hommes le firent, déclarant qu'ils avaient rencontré la bête aux abords d'un marais, qu'elle avait un long cou et une petite tête ressemblant à celle d'un serpent et qu'elle s'était retirée dans le marais en se traînant sur le ventre. Le roi Lewanika se rendit sans délai sur les lieux et déclara dans son rapport officiel que l'animal avait laissé une piste dans les roseaux "aussi large que celle qu'aurait faite un trek-wagon (chariot de transport des Boërs) similaire aux fameux "wagons couverts" de la conquête du Far West, si ses roues étaient enlevées." ![]() |
Description Up Page La créature du Nil Un chasseur blanc expérimenté nommé Stephens (un certain "sergent" Stephens, cité par le grand naturaliste anglais John Guille Millais, qui était également chargé d'une longue section de la ligne télégraphique qui court le long des rives du haut du Nil, a donné quantité de renseignements sur un grand reptile habitant les marais, et connu de beaucoup de tribus sous le nom de lau. Les indigènes décrivent l'animal à Stephens en grand détail et plus d'entre eux affirma avoir été présent quand on avait tué un lau. Ils le présentaient diversement comme ayant entre 12 et 30 mètres de long, mais s'accordaient à dire que son corps était gros comme celui d'un âne, qu'il était d'une teinte jaune sombre et qu'il avait une tête d'aspect méchant ressemblant à celle d'un serpent, avec de grands tentacules, ou de "gros piquants" qu'il tend pour saisir sa proie. Ultérieurement, un administrateur colonial belge au Congo affirma qu'il avait plusieurs fois vu un lau dans un marais et tiré sur lui. ![]() |
Activités Up Page Le monstre à corne Le récit indigène le plus convaincant provient de la Rhodésie du Nord. Il semble concerner un animal plus apparenté au chipekewe (ou chipekwe) et un Anglais (un "écrivain" du nom de J. E. Hughes, qui a passé dix-huit ans sur le lac Bangweolo dans ce pays, a donné un récit de la mise à mort d'un de ces animaux, telle qu'elle avait été décrite par le chef de la tribu de l'endroit, qui le tenait de son grand-père. Apparemment les hommes de la tribu avaient tué cette créature avec des pieux à hippopotame. Elle avait un corps lisse, sans poils, de teinte sombre et sa tête était ornée d'une unique corne d'ivoire blanc. L'histoire était profondément enracinée dans la tradition locale et l'Anglais en question croyait à l'existence de l'animal, car il rapporte qu'un administrateur colonial en retraite (un fonctionnaire anglais nommé H. Croad) avait entendu un très gros animal barboter dans un lac la nuit et, le lendemain matin, avait examiné de très grandes empreintes inconnues sur la berge. ![]() |
Présence Up Page La porte d'Ishtar ![]() Il avait un corps écailleux, une longue queue et un grand cou, des pattes postérieures d'oiseau et des pattes antérieures de lion, avec une étrange tête reptilienne ornée d'une unique corne droite dressée comme celle d'un rhinocéros, des plis sous son cou, une crête comme celle d'un iguane moderne, et une longue langue fourchue de serpent. D'abord, cette fabuleuse créature fut classée avec les taureaux ailés à tête humaine et autres monstres légendaires de la mythologie babylonienne, mais des recherches approfondies menèrent graduellement le professeur à une conclusion très différente. ![]() |
Les références Up Page Réseau Pepe Livre de l'inexplicable Jacques Bergier J'ai lu 1972 - pages 156 à 161 Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous. Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil). ![]() |
Particularités Up Page Beaucoup plus qu'une légende ![]() Lorsqu'on les analyse, en tenant compte d'un considérable licence artistique babylonienne, les caractères étranges mélangés du sirrouch apparaissent être beaucoup moins fabuleux qu'on ne l'avait d'abord supposé et, en dépit de son solide fond teutonique, le Pr Koldewey devint de plus en plus convaincu que ce n'était pas l'image d'une créature mythique mais une tentative de représenter un animal réel dont un spécimen ou des spécimens avaient vraiment été gardés vivants à Babylone par les prêtres des très anciens temps. ![]() |
Tendance Up Page Sirrouch ou Chipekwe ? Après; une analyse plus poussée, le sirrouch semble montrer des caractéristiques du chipekwe du lac Bangweolo, de la tête congolaise de M. Lepage, du mi-éléphant mi-dragon de Carl Hagenbeck, du mokelé-mbembé et même du lau. La corne unique sur le mufle, la bosse écailleuse sur les épaules, les pattes de devant massives et les pieds de derrière divisiées, le long cou et la petite tête de serpent et même les tentacules du lau apparaissent tous dans le sirrouch. Le maillon final de la chaîne vient cependant de ce que l'un des chasseurs de Carl Hagenbeck recueillit en Afrique centrale, dans la région où les récits de chipekwe sont le plus répandus, quelque briques vernisées du type exacte utilisé dans la construction du portique d'Ishtar et qui, autant qu'on le sache, est strictement spécial à l'époque et à la région de Babylone. Le fait est moins fantastique qu'il ne paraît, car on a des preuves absolues qu'un commerce maritime avait été établi même par les Sumériens et la côte orientale d'Afrique, qui était appelée Me-lukh-kha et qu'on disait habités par des Salmuti, ce qui signifie "hommes noirs". Si un dinosaure cornu, herbivore à pieds d'oiseau, existait en Afrique en ce temps-là un ou plusieurs spécimens capturés pourraient très bien avoir été ramenés en Mésopotamie où ils auraient indubitablement fait sensation et seraient devenus la propriété exclusive des prêtres régnants. Leur présence en tant qu'animaux sacrés aurait incité à en faire des portraits minutieux sur des monuments importants. ![]() |