Réalité Multidimensionnelle Supérieure
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La petite histoire Up Page Origine, raisons, hasard En 1951, David Bohm, jeune et brillant physicien de Princeton, rédigea ce que beaucoup considèrent toujours comme le manuel classique d'interprétation de la théorie des quanta de Bohr. S'il acceptait la conclusion de Bohr affirmant que le monde est vague et indéterminé au niveau des quanta, il n'acceptait pas ce flou du paysage infra-atomique comme un vérité dernière. Bohm devinait, dans le paradoxe Einstein-Podolsky-Rosen, une découverte importante que la théorie des quanta n'était pas encore à même d'expliquer. Peu après le physicien publia une note formulant l'hypothèse selon laquelle des "variables cachées" expliqueraient les connections mystérieuses existant entre les particules infra-atomiques du type de celles repérées entre les deux photons. Bohm fut forcé de reconnaître que son hypothèse ne "prenait" pas parmi les physiciens. Ses travaux sur le plasma lui valurent le plus grand respect et il publia de nombreux ouvrages et articles, y compris une étude célèbre sur le rôle de la chance et de la causalité en physique. Il révisa sans relâche son hypothèse des variables cachées et eut connaissance à la fin des années 1950 de l'uvre du philosophe indien Krisnamurti. Ce dernier l'aider à publier, en 1980, son livre, "La Plénitude de l'Univers" (Editions du Rocher): mise à jour de ses travaux sur l'Univers suggéré par les corrélations entre les particules infra-atomiques. |
Comprendre simplement Up Page L'ordre implicite, l'ordre explicite Bohm était convaincu que les particules infra-atomiques étaient en corrélation entre elles, d'une manière qui défiait notre compréhension classique de la réalité. Mais il ne croyait pas que les corrélations instantanées entre les particules étaient dues à un processus de signalisation plus rapide que la vitesse de la lumière. Il concluait au contraire que ces corrélations évoquaient la possibilité d'un niveau indéterminé de réalité, au-delà des quanta. A savoir que ce que nous percevons comme des particules séparées dans un système infra-atomique n'est peut-être que l'extension, à un niveau plus profond de la réalité, d'un seul et même constituant fondamental. Bohm appela le niveau de réalité dans lequel les particules paraissent séparées _le niveau que nous occupons_ l'ordre explicite, et désigna sous le nom d'ordre implicite le susbtrat plus profond de la réalité, là où toute séparation disparaît et où toute chose semble devenir partie d'un tout indissociable. Bohm concevait la corrélation entre les particules infra-atomiques comme le type de connexion existant entre les deux images d'un seul poisson, captées sur deux écrans de télévision distincts. Dans les deux cas, l'apparente disparité des deux images est une illusion. Si vous prolongez votre observation, vous ne tardez pas à constater que, lorsque le poisson de l'écran A bouge, le poisson B fait un mouvement correspondant. Si vous persistez néanmoins à vous croire en présence de deux poissons distincts, vous pourrez supposer à tort qu'une communication instantanée se produit entre eux, ce qui n'est pas le cas. La corrélation instantanée entre les mouvements des deux poissons s'explique par le fait qu'au niveau plus profond de la réalité de l'aquarium les deux poissons ne sont pas des entités séparées mais une seule et même entité. Les images restituées par les écrans sont en réalité des projections (ou facettes) bidimensionnelles d'une réalité tridimensionnelle. Si deux entités tridimensionnelles tels les photons de l'expérience Einstein-Poldolsky-Rosen, peuvent se comporter comme si elles faisaient partie d'un tout indissociable, il faut en conclure, dit Bohm, que notre propre monde tridimensionnel est la projection d'une réalité multidimensionnelle située à un autre niveau. Basil Hiley, son collaborateur de l'université de Londres, a élaboré avec David Bohm les mathématiques capables de soutenir une telle vision du monde, et ses équations ont suggéré les solutions d'un certain nombre d'énigmes irrésolues. Lorsqu'un photon semble traverser les deux fentes du filtre simultanément, nous nous sentons déroutés dans notre compréhension logique du monde, car nous persistons à imaginer le photon comme étant doté d'une localisation unique dans l'espace et dans le temps. L'apparente séparation des objets que nous observons n'est qu'une illusion de l'ordre explicite. |
Domaines de présence Up Page Tout interpénètre tout Il est important de noter que l’effet apparent qu’un observateur produit sur le système quantique qu’il observe n’implique pas le développement d’une interaction fortuite quelconque entre eux. Ainsi, parler de l’interaction entre "instrument d’observation" et "objet observé" n’a pas de sens. Tous les objets de l’Univers que nous connaissons étant formés de quanta, depuis les séquoias jusqu’aux quasars, et en supposant que la théorie de Bohm soit juste, ils sont interconnectés à l’infini. Ou, comme le dit le physicien: "Tout interpénètre tout". L’Univers en tant qu’hologramme multidimensionnel Outre son aspect tridimensionnel (voir à "Hologramme"), l’image holographique diffère encore d’une photographie conventionnelle par un autre point important. Si l’on coupe un hologramme en deux et que l’on fasse passer un rayon laser à travers une des parties, on s’aperçoit que les deux moitiés contiennent encore l’image entière de l’hologramme original. En d’autres termes, chaque partie de l’image d’un hologramme interpénètre chaque autre partie, de la même façon que l’Univers "non localisé" _indéterminé_ de David Bohm interpénètrerait toutes ses parties. Dans le superhologramme de l’Univers, le passé, le présent et le futur sont comme enroulés et existent simultanément. Bohm découvrit une autre façon de métamorphoser un ordre d’enveloppement en regardant une émission scientifique à la télévision, dans les années 60 . Le présentateur faisait une expérience avec une goutte d’encre et un pot spécialement conçu, contenant un cylindre rotatif et de la glycérine. Il plaçait une goutte d’encre dans le cylindre, puis actionnait un levier pour faire tourner le cylindre, mélangeant ainsi la goutte d’encre à la glycérine, de façon à la faire disparaître en l’enveloppant. Lorsqu’il basculait le levier en sens inverse, la goutte d’encre réapparaît, comme déroulée sur le ruban de glycérine, et reprenait sa forme originale. Ce phénomène donna à Bohm l’image précise qui lui servit à décrire le processus qu’il formalisait. Selon lui, si chaque particule de matière s’interconnecte avec toutes les autres particules, le cerveau lui-même devrait être considéré comme interconnecté à l’infini avec le reste de l’Univers. Le physicien croit même qu’une telle interconnexion pourrait éclairer le phénomène de la conscience. Lire le thème le "Modèle holographique de la conscience". |
Son interprétation dans l'avenir Up Page Interprétation différente de la réalité Ordre implicite / Ordre explicite: David Bohm (20ième siècle) Esprit/Conscience (Matière): René Descartes (17ième siècle) Substance pensante / Substance étendue: René Descartes (17ième siècle) L'exp&ecute;rience Des physiciens comme Terry Clark, de l’université de Sussec ou bien comme Abner Shimony, de l’université de Boston, objectent que les idées de Bohm ne sont pas encore expérimentalement vérifiables, ce qui est la condition première de toute théorie scientifique. David Bohm: Une conscience impliée Pionnier de la mécanique quantique, que l'on appelle aussi la physique des particules, ce physicien américain est encore un jeune élève d'Einstein lorsque, dans les années cinquante, il met au point le protocole expérimental qui devait aboutir à démontrer le comportement paradoxal des particules élémentaires qui, jusqu'alors, restait du domaine théorique. Un comportement contesté par Einstein en personne qui en rejetait la nature aléatoire : "Dieu ne joue pas aux dés" avait-il décrété, pour signifier que l'organisation de la matière, même dans ses composants ultimes, ne pouvait dépendre de mouvements erratiques. Le père de la relativité jugeait qu'il y avait nécessairement une loi qui régissait cette organisation de l'infiniment petit. N'en allait-il pas ainsi partout ailleurs dans l'univers ? L'expérimentation montra, beaucoup plus tard, que l'intuition de l'élève donnait tort aux certitudes du maître. Car Einstein s'était bel et bien trompé en affirmant que les équations de la physique quantique conduisaient irrémédiablement à une contradiction. Il n'en démordait pas et ne se privait pas de critiquer les thèses des plus brillants physiciens des quanta (Planck, Bohr, Heisenberg, Pauli) qu'il estimait totalement incompatibles avec les lois de la physique; à laquelle il avait tout de même donné un sérieux coup de pouce. Bien que leurs relations fussent souvent orageuses, engendrant de célèbres polémiques, les considérations d'Einstein ne troublèrent pas outre mesure les théoriciens des quanta. Ceux-ci n'en continuèrent pas moins à défendre, parmi d'autres curiosités, cette idée saugrenue d'une influence de l'expérimentateur sur la valeur des paramètres de la particule que celui-ci s'aviserait de mesurer. En bref, selon ces "rebelles", le seul fait d'observer un événement quantique en modifiait le déroulement! Le principe même d'une réalité intangible était carrément mis en doute puisqu'un élément de cette réalité échapperait toujours à l'observateur. De tels arguments étaient inadmissibles aux partisans de l'orthodoxie qui défendaient une vision déterministe de la nature. Ces arguments ébranlaient tout l'édifice scientifique, remettant en cause les fondements même d'une méthode justement basée sur l'observation. Alors, pensez donc, si l'on ne pouvait plus se fier à celle-ci ! Les séditieux prétendaient même, là ce fut le bouquet, que les particules élémentaires communiquaient entre elles de façon instantanée. Elles se moquaient ainsi d'un principe inviolable, énoncé par Einstein en personne, selon lequel nul objet ne pouvait aller plus vite que la lumière (environ 300.000 kilomètres/seconde). C'en était vraiment trop pour le père de la relativité. Il existait sans doute, pensait Bohm, se souciant peu des critiques, un moyen indirect d'observer le mystérieux comportement des particules. À force de réflexion il parvint d'ailleurs à en faire une description théorique. Mais, pour des raisons d'ordre technique (il fallut attendre l'invention du laser), l'expérimentation ne put être menée à bien qu'en 1975, puis perfectionnée en 1982, dans le laboratoire du physicien français Alain Aspect(1), à l'Institut d'optique d'Orsay. Les implications de cette expérimentation sont tout simplement époustouflantes. Rendez-vous compte : deux "objets", ici des particules élémentaires, qui ne se sont rencontrés qu'une seule fois sont à même de conserver la mémoire de ce contact unique, extrêmement bref, et de synchroniser ensuite leur comportement grâce à une espèce de communication qui défie les lois de l'espace et du temps. |
Les références Up Page Réseau Pepe Univers: Dieu ou Hasard Michael Talbot Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous. Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil). |
Mais encore … Up Page Univers hypothétiques conçus par des physiciens Parmi ces hypothèses, celle de David Bohm présente un grand intérêt. Pour lui, l'univers entier n'est qu'une simple trace d'excitation quantique en forme de vague, une ride dans un immense océan d'énergie cosmique. C'est cet arrière-plan énergétique caché qui engendre la projection tridimensionnelle constituant le monde phénoménal que nous percevons. D'après David Bohm, il existe deux sortes de réalités : - L'ordre impliqué, insaisissable à nos sens et à l'étude scientifique, qui serait la réalité primordiale au-delà de l'espace-temps. Conscience et matière proviendraient de l'ordre impliqué qui serait leur champ commun. - L'ordre déplié, correspondant au monde que nous percevons au moyen de nos sens, ne représenterait que l'émergence de l'ordre impliqué qui en serait la source et la matrice. Selon le professeur Dutheil, il existerait un second univers symétrique au nôtre où les vitesses seraient toujours supérieures à celle de la lumière. Dans cet univers, la notion du temps disparaîtrait puisque l'on pourrait se déplacer d'une manière instantanée dans le passé, le présent et le futur. Cet univers, baptisé "espace-temps superlumineux", ne serait constitué que d'information et de conscience: toutes les informations (passé, présent, futur) et la conscience de toute l'humanité. |