Pyramide en pierre agglomérée
La petite histoire Comprendre simplement Domaines de présence Son interprétation dans l'avenir Les références Mais encore … |
by Pepe © Accueil Arborescence Page précédente |
La petite histoire Up Page Origine, raisons, hasard Nombre d'incohérences de l’Egyptologie sur l’érection des grandes pyramides et le façonnage des vases de pierre semblent mieux s’expliquer par la technique de la pierre agglomérée. Précisions par un docteur ès sciences et fondateur de l’ Institut Géopolymère. |
Comprendre simplement Up Page Vulgarisation, de 7 à 77 ans Il se trouve que le carbonate de soude ( sel naturel ) est le natron utilisé dans l’Egypte ancienne aux besoins des rites de momification qui, additionné à de la chaux, donne la soude caustique. Maintenant, si on fait réagir l’argile avec de la soude caustique, on obtient un agglomérat qui ressemble à s’y méprendre à une pierre proche du grès ! |
Domaines de présence Up Page Monde présent Des vaisselles de pierre blanche du site de Ramad en Syrie, datées de 6000 BC, montrent aussi une utilisation partielle de réactions chimiques donnant une sorte de zéolite, une roche commune facilement synthétisable. Or Le Châtelier prouva au début du XXe siècle que les statuettes thinites (ou époque archaïque : 3032-2707) étaient bien en pierre artificielle ( sable aggloméré au silicate de soude, une fritte alcaline ) et auto-émaillée ( avec couche turquoise produite par l’ajout de sulfate d’alumine et de cuivre extrait du Sinaï ). Ainsi, ces vases de pierre dure conservés au Louve au Département des Antiquités Egyptiennes, dont on se demande toujours comment ils ont pu être forés vu l’extrême dureté du matériau ( et ce dans une culture qui ne connaissait même pas le bronze ), n’ont sans doute pas été creusés, mais montés bel et bien à partir d’une pâte de pierre, proche de la technique de la céramique. Je vois mal la théorie standard d’artisans spécialisés, les uns dans le tournage de la céramique, les autres dans le taillage de vases de pierre… Il doit s’agir de la même technique dans les deux cas. A Gizeh, les poches d’extraction montrent que les carriers ne se cantonnaient pas à un front de taille unique : ils piochaient aussi le kaolin [(du site de Gaoling en Chine), silicate d’alumine issu de l’altération de feldspath, granit et argile blanche] dans divers affleurements dont il ne reste aujourd’hui que les roches les plus dures. Le Sphinx est le meilleur témoin de cette pratique : le corps est dans un calcaire très tendre qui se désagrège facilement sous l’action des infiltrations d’eau. Il est le résultat esthétisé du creusement de l’argile propice à la fabrication de la pierre reconstituée. Mais la tête du Sphinx a mieux résisté à l’érosion, car elle fut sculptée dans une couche de calcaire plus dure… |
Son interprétation dans l'avenir Up Page Fabrication de la pierre Les ouvriers grattaient la roche avec des pics, et laissaient reposer le sable obtenu dans de l’eau pour achever de le désagréger. Pour obtenir la pierre reconstituée, il fallait faire réagir cette boue avec de la chaux ( à hauteur de 2% du volume ) et du natron ( 1 à 2% du volume ), loin donc des 20% dont nous parlions plus haut. La chaux viendrait des cendres de bois que les fours à pain produisent naturellement, quotidiennement et en grandes quantités. Il suffisait d’organiser leur recueil. Les cendres du palmier à huile ont 70% de chaux, le papyrus fournit la silice ( 80% dans les cendres de roseau ) et d’autres végétaux donnent l’alcali. Tout cela favorise la fabrication de cette colle géologique, et explique la grande résistance de ces blocs de pierre même après des millénaires d’assauts du vent. Les cendres étaient aussi utilisées pour faire la lessive que cuire le pain : il aurait suffit de collecter 200g de cendres par jour et par foyer ( et en ne comptant qu’un quart des foyers égyptiens ) sur seulement 20 ans pour accumuler les 150.000 tonnes nécessaires à la construction de la Pyramide de Chéops. Le transport devait se faire en jarres… Pyramide de Kephren Les cinq premiers niveaux, directement taillées dans la roche pour niveler le plan de construction, ont des coquillages orientés. Or les blocs des niveaux supérieurs présentent des coquillages désorientés, l’origine de la roche est donc différente. |
Les références Up Page Réseau Pepe Source Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous. Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil). |
Mais encore … Up Page Stèle de la famine J’ai ainsi identifié une liste de minéraux et de procédés sur la Stèle de la famine, datée du règne de Ptolémée V : les premières colonnes relatent comment il dépêcha un émissaire, pour chercher dans la tombe d’Imhotep les plus anciens textes faisant intervenir le dieu Khnoum ( le dieu potier ). Stèle d’Irtysen La Stèle d’Irtysen au Louvre est un second texte important, sans doute en pierre agglomérée avec hiéroglyphes matricés dans la pierre. Le sculpteur y écrit qu’il connaît le secret de la coulée et du pesage pour faire des matériaux, et comment tenir en place les membres d’une statue. On y apprend aussi que c’est Pharaon qui accordait le droit d’utiliser la technique de la coulée. hiéroglyphe Et je ne compte plus les interprétations diverses du hiéroglyphe représentant la pierre fluide ! D’ailleurs le hiéroglyphe signifiant bâtir est un personnage en train de damer le contenu d’un moule… Vase murrhin Le terme mecanê a été interprété à loisir pour coller aux thèses officielles. La difficulté de traduction se double de celle rencontrée par Hérodote pour transcrire des techniques sans équivalent en grec. Ainsi, sa pierre faite de copeaux est notre pierre agglomérée. C’est la controverse qui persiste autour de la description de ces vases murrhins décrits pas Pline l’Ancien. |