Puits en croissant de lune
(Pologne - Slovaquie)
Seconde Guerre mondiale
Exploration de la caverne
Exploration du puits
Tirs à balles réelles
Les références
Nouvelles expériences
Cartographie
by Pepe ©
 
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La petite histoire Up Page
Seconde Guerre mondiale
L'aventure vécue, est celle d'un capitaine de la Résistance durant un soulèvement slovaque au cours de la Seconde Guerre mondiale, et qui s'est passée pendant le mois d'octobre 1944.

Une sorte de puits de mine très ancien, qu'il découvrit dans un lugubre caverne tchécoslovaque, servit de planque à Antonin T. Horak, aujourd'hui linguiste.

Le récit est extrait d'un carnet de route écrit sur les lieux et publié dans le numéro de mars 1965 des N.S.S. News (bulletin de la Société nationale de spéléologie), avec l'autorisation de l'auteur. La caverne en question est située près des villages de Plavince et Lubocna par environ 49°2 Nord et 20°7 Est, dans la région des Basses Tatras.

Comprendre simplement Up Page
23 octobre 1944: Exploration de la caverne
Le Tchèque Slavek, et sa fille Hanka portent secours (vivres, médicaments & soins médicaux) à Jurek (long éclat d'acier dans la cuisse), Martin (profonde blessure en travers du ventre) et Horak (une balle dans la paume de la main gauche). Ils les conduisent tous trois dans un refuge, une grotte. Une seconde fille se nomme Olga.

Slavek n'était venu qu'une fois avec son père et son grand-père, dans cette caverne. C'était un immense dédale, plein de gouffres qu'ils n'avaient jamais eu l'envie de sonder, de poches d'air méphitique (odeur infecte), et certainement "hantée".

L'attitude cérémonielle de Slavek (signe de la croix et une profonde révérence) avant de les quitter, incite Horak à explorer plus amplement la caverne (le fond de la grotte).

Au bout d'une heure et demie d'exploration, qui se termina par un passage (un trou) de la taille d'une barrique, Horak se retrouve dans une excavation aux parois lisses.

"Je m'y glissa en rampant et, encore agenouillé, je restai figé d'étonnement ... car là se dresse quelque chose comme un silo noir, encadré de blanc. En reprenant mon souffle, je réfléchis que c'était un mur ou un rideau naturel, bizarre, de sel noir ou de glace ou de lave. Mais je fus plongé dans la perplexité puis dans une sorte de crainte mystérieuse, quand je m'aperçus qu'il s'agissait du flanc lisse comme du verre d'une structure en apparence de fabrication humaine, qui s'enfonçait dans le roc environnant.

Magnifiquement incurvée, elle fait supposer un cylindre énorme d'un diamètre d'environ 25 mètres. Là où cette structure et la roche se rencontrent, de grosses stalactites et stalagmites forment cet encadrement d'un blanc étincelant. la paroi est uniformément noir-bleu, son matériau semble allier les propriétés de l'acier, du silex et du caoutchouc. La pioche n'y laisse aucune marque et rebondit vigoureusement."


Une fente dans cette paroi, qu'on ne distingue pas immédiatement, part du bas, large de 20 à 30 centimètres, et va en diminuant pour disparaître, large de 2 à 5 centimètres, dans le plafond de la caverne. l'intérieur, à droite et à gauche, est d'un noir profond et marqué de sillons et de crêtes aiguës de la grosseur du poing. Le fond de la fente est un forme d'auge assez lisse, en grès jaune, et s'enfonce en pente très forte (environ 60 degrés) dans la paroi.

Domaines de présence Up Page
24 octobre 1944: Exploration du puits
Horak se décide à explorer ce qu'il se trame au-delà de la fente dans la paroi de la caverne observée la veille.

"Allumant quelques torches, je vis que j'étais dans un vaste puits noir, courbe, formé par des parois à pic qui se coupent en constituant un tunnel presque vertical _ ou plutôt une cheminée _ en forme de croissant. Je ne peux pas en décrire l'obscurité, ni les murmures, les bruissements et les grondements _échos monstrueux provenant de ma respiration et de mes mouvements. Le plancher était la pente sur laquelle j'avais roulé en entrant, un "pavement" de calcaire solide.

Toutes les lumières ensemble n'atteignaient pas le plafond où ces parois se terminent ou se rencontrent. La distance horizontale entre le sommet de la courbe concave de la paroi de devant et celui de la courbe convexe de la paroi de derrière est d'environ 8 mètres; la courbe au pied de la paroi de derrière mesure environ 25 mètres."


Son interprétation dans l'avenir Up Page
25 octobre 1944: Tirs à balles réelles
Horak décidé à pousser l'exploration plus loin, avait besoin de davantage d'éclairage et de sa pioche qui, ne passant pas dans la fissure, devait se résoudre à la démonter.

"Même en élevant la lampe à carbure au bout d'une double perche, et avec quatre torches, le haut des parois restait dans l'obscurité. Je tirai deux balles à la verticale, parallèlement aux parois. Les détonations provoquèrent des grondements de tonnerre comparables à ceux d'un train express, mais je ne vis aucun impact. Je tirai alors une balle dans chaque paroi, en visant à une quinzaine de mètres au-dessus de moi, j'obtins de grosses étincelles bleu-vert avec un tel bruit que je dus me serrer les oreilles entre les genoux, et que j'en vis danser follement des flammes.

Le montage de la pioche occasionna de nouveaux grondements. Je sondai le "pavement" et je me mis à creuser là où le calcaire est peu épais, dans les cornes du croissant. A droite, se trouve de l'argile desséché, à gauche, je tombai à une cinquantaine de centimètres, sur une couche d'émail constitué par les dents d'un gros animal; je pris une canine et une molaire, et le laissai le reste. En continuant de creuser près de là, la paroi du fond présente, à environ 1,50m au-dessous du pavement, un aspect finement cannelé, comme ondulé verticalement. Cette partie semblait plus chaude que la surface lisse. Je l'ai tâtée avec les lèvres et les oreilles, et je crois que cette impression est correcte. Au milieu, le pavement est trop épais pour une pioche de tranchée."


Les références Up Page
Réseau Pepe
Le Livre de l'Inexplicable Jacques Bergier - J'ai lu 1972

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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.

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Ce que vous avez toujours voulu savoir Up Page
26 octobre 1944: Nouvelles expériences
"Au bout de mon plus long assemblage de perches (toujours dans le puits), la lampe à carbure n'éclairait pas le haut des parois. Je tirai au-dessus de la partie éclairée; les balles produisirent de grosses étincelles et des échos assourdissants. Puis horizontalement sur le mur du fond avec des résultats semblables _étincelles, grondements, pas d'éclats mais une marque longue d'un demi-doigt qui dégageait une odeur âcre (irritante, piquante). Après quoi, je me remis à creuser dans la corne gauche et constatai que l'aspect cannelé se prolonge vers le bas; mais dans la corne de droite, je ne trouvai pas cet aspect."

27 octobre 1944, Martin meurt dans son sommeil des suites de sa blessure au ventre.

28 octobre 1944, Horak grave son nom sur une courroie de cuir, la roule avec le dos du boîtier en or de sa montre, met le tout dans une bouteille, et bouche la bouteille avec un caillou et une boule de glaise mélangée avec du charbon de bois. Il dépose ce témoignage dans le "puits en croissant" sur les cendres de ses torches.

Les dents d'animal recueillies et déposées au conservateur du département de paléontologie à Uzhorod, furent classée comme appartenant à un ours des cavernes, Ursus Spaeleus, adulte. Cet indice suggère (la fente étant trop étroite pour cet animal) que cet ours semble être tombé dans le "puits en croissant de lune", qui pourrait donc avoir une communication avec la surface.

Ronald Calais, qui a communiqué le récit précédent, donne l'indication suivante:

"J'ajoute un post-scriptum intéressant à cette communication. On n'a que très peu de renseignements sur ce cas mais je les donne quand même: A une quinzaine de mètres de profondeur, un puits circulaire fut découvert, voici quelques années, dans une carrière près de McDermott dans l'Ohio. Il semblait avoir été creusé dans le roc dur, des âges auparavant. Les ouvriers n'y prêtèrent pas grande attention et comblèrent ce "puits" par la suite, en tirant de la pierre de la carrière."

Cartographie Up Page
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