Psychotropes
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
by Pepe ©
 
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La petite histoire  Up Page
Drogues
On groupe sous le nom de "psychotropes" les drogues agissant sur le fonctionnement du cerveau. Les premiers psychotropes découverts et utilisés en thérapeutique furent les psycholeptiques, c'est-à-dire les hypnotiques _ barbituriques comme le phénobarbital ou non-barbituriques comme le chloral _, les tranquillisants _ comme les antihistaminiques, les antipasmodiques, les relaxants _ , et les neuroleptiques. Les psycholeptiques sont largement utilisés par les practiciens, aussi bien pour lutter le traitement à long terme des névroses, pour ne citer que ces deux cas.
 
L'usage des alcools frelatés et du datura stramonium suffisait à procurer la sinistre vision de rats, de serpents et de hiboux. Le haschisch, l'aconit et la belladone provoquaient, de leur côté, une impression aéroplanique.

Comprendre simplement  Up Page
Vulgarisation, de 7 à 77 ans
Il existe un autre type de médicaments psychotropes, les psycho-analeptiques. Il s'agit là de drogues psychotoniques et antidépressives. Les psychotoniques augmentent le rendement intellectuel, accroissent la vigilance du sujet. Les thymo-analeptiques ou antidépresseurs, agissent à l'inverse des psychotoniques, c'est-à-dire qu'ils diminuent le rendement intellectuel. Si les thymo-analeptiques sont efficaces dans la luttre contre les états dépressifs, les psychotoniques augmentent l'état d'anxiété lorsqu'il est latent chez le sujet.

Domaines de présence  Up Page
Monde présent
Une troisième catégorie de psychotropes, les psychodysleptiques. Ce sont ceux-là que l'on appelle "hallucinogènes". Connus empiriquement par beaucoup de peuplades dès l'Antiquité, il n'y a que peu de temps que des savants comme Roger Heim et Jean Delay, pour ne citer que les Français, ont systématiquement entrepris d'importantes recherches sur ces "créateurs de délires".

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Le manque
La dépendance physique
La privation du produit entraîne des douleurs et des diarrhées, comme c'est le cas pour les opiacés (héroïne, morphine et les autres dérivés de l'opium), des tremblements (alcool) ou une forte anxiété, et même des convulsions avec les barbituriques et les benzodiazépines. Les récepteurs aux opiacés sont situés dans plusieurs zones du cerveau, mais aussi dans le corps. Ils contribuent à la dépendance, et donc à l'effet de manque.
 
La dépendance psychique
On parle de dépendance psychique lorsque la personne privée de drogue (cocaïne, amphétamine, etc.) devient irascible, voire angoissé, au point parfois de sombrer dans la dépression. Le produit est venu combler un manque. Son arrêt provoque un vide. Le mal-être de la personne réapparaît. Elle éprouve une grande nostalgie du plaisir associé à la drogue, et la recherche de façon impulsive: c'est le "craving", c'est-à-dire l'envie extrême de consommer, comparable à la faim et à la soif. L'action combinée du cortex préfrontal - qui joue un rôle important dans les processus d'attention et des motivations - , du noyau accumbens (lié au plaisir) et de l'amygdale (qui favorise la mémorisation des émotions) stimule l'hypothalamus. Celui-ci fait le lien entre drogue et récompense, qui entraîne le manque.

Les références  Up Page
Réseau Pepe
Ça m'intéresse Septembre 2006 n°307
Sabbat et sortilèges Roland Villeneuve
Science & Vie avril 1966 n°583
 
Pourquoi ce site
Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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Mais encore …  Up Page
Le mécanisme
Le circuit de la récompense
Les cellules de notre cerveau fabriquent des médiateurs chimiques pour créer du plaisir. A chaque acte destiné à la survie de l'espèce (sexe, nourriture ...), la dopamine ainsi sécrétée emprunte un circuit dans le cerveau, celui de la récompense. Dans l'aire tegmentale ventrale, la quantité de dopamine transmise entre les neurones augmente. Les neurones dirigent leurs terminaisons vers le noyau accumbens ou le cortex frontal, siège des fonctions supérieures. La dopamine est libérée par un influx électrique. Le message biochimique qu'elle véhicule passe d'un neurone à l'autre par les synapses. La drogue permet d'accéder directement à ce circuit.
 
Trois modes d'action sur les neuromédiateurs
Les drogues peuvent agir de trois manières sur la dopamine, la sérotonine et la noradrénaline. Certaines (morphine, héroïne, nicotine, cannabis) imitent ces neuromédiateurs et se subsituent à eux. Les timulants augmentent la sécrétion de noradrénaline et de dopamine et épuisent leurs réserves, d'où l'effet de "descente" qui suit la stimulation. L'alcool bloque la dégradation des neuromédiateurs.