Produits OGM
La petite histoire Comprendre simplement Domaines de présence Son interprétation dans l'avenir Les références Mais encore … |
by Pepe © Accueil Arborescence Page précédente |
![]() |
La petite histoire Up Page Origine, raisons, hasard Plus de 100 millions d’hectares de terres, réparties dans 29 pays, sont consacrées à la culture de plantes génétiquement modifiées, principalement du soya. C’est l’équivalent de plus de 30 fois la surface cultivée au Québec. Puisque l’ensemble des terres arables de la planète représentent environ 1 980 millions d’hectares, la part des OGM y est donc de 5%. Au palmarès des «nations OGM», figurent d’abord les États-Unis (54% des surfaces cultivées); viennent ensuite l’Argentine (18%), le Brésil (11%) et le Canada, avec 6%. Au Québec, parmi les cultures OGM, c’est le maïs qui occupe la première place avec près de 175 000 hectares de terres, comparativement à 82 000 hectares réservés au soya. "Les cultures d'OGM seront multipliées par six en 2007", prédit Daniel Chéron, directeur général de Limagrain, actionnaire du semencier Vilmorin. Selon lui, 30 000 hectares seront cultivés en France e, 2007 contre 5 000 hectares en 2006 et moins de 1 000 hectares en 2005. |
Comprendre simplement Up Page Satisfaires les intérêts commerciaux audétriment de la santé Le gouvernement a décidé le 17 mai 2006 d'autoriser dix-sept nouveaux programmes de recherche et de développement d'OGM portant sur le tabac et le maïs. Les réactions n'ont pas tardé après le feu vert donné par le ministère de l'Agriculture, Dominique Bussereau. Selon la fédération France Nature Environnement (FNE), qui fédère quelque 3 000 associations, le gouvernement a ainsi "décidé de satisfaire les intérêts commerciaux" des multinationales au mépris du principe de précaution, et ce, "sans attendre le vote de la loi OGM encore en cours de discussion au Parlement". "Le gouvernement prend un risque inacceptable pour la santé publique et l'environnement en autorisant des cultures qui n'ont fait l'objet d'aucune étude de risques connues", conclut la FNE qui se déclare "profondément révoltée" par la décision de Dominique Bussereau. Ces dix-sept autorisations ont été décidées après un avis favorable de la Commission du génie biomoléculaire, chargée d'évaluer, au cas par cas et avant toute autorisation, les risques pour la santé publique et l'environnement liés à la dissémination d'OGM. Elles visent à observer le comportement en conditions réelles de maïs et de tabac génétiquement modifiés. Deux permettent de poursuivre des recherches sur des plantes productrices de molécules (pharmacie, chimie fine), deux portent sur le fonctionnement de la plante (économie d'eau, précocité de floraison), trois doivent permettre une utilisation d'herbicide moins nocifs pour l'environnement, dix portent sur des plantes résistantes à des insectes et visent à limiter l'utilisation d'insecticide. Ces essais concernent des expérimentations menées par les entreprises Biogemma, Librophyt, Meristem, Monsanto, Pioneer et Syngenta. |
Domaines de présence Up Page NK603 suer les traces de BT11 Le 26 octobre 2003 la Commission européenne a autorisé, pour les 10 ans à venir, l'utilisation du maïs transgénique NK603 de Monsanto en alimentation humaine: huile, semoule, amidon, etc. Après celle accordé au Bt11, il s'agit de la deuxième autorisation d'utilisation d'un maïs résistant à un herbicide dans l'alimentation humaine depuis la levée du moratoire sur les OGM le 19 mai 2004. Il sera néanmoins cultivé et récolté hors de l'Union européenne. Nouilles de riz chinois La Direction générale de la consommation, de la concurrence et de répression des fraudes "a diligenté une enquête" après que la présence d'OGM eut été détectée dans des nouilles de riz chinoises commercialisées en France. Selon Greenpeace, la présence d'OGM a été détectée dans les nouilles Rice sticks, à base de riz Chao Ching, commercialisées par le premier importateur et distributeur de produits asiatiques en France, la société Tang Frères. L'organisation écologiste souligne que la variété de riz transgénique en cause n'a jamais été autorisée à la culture, ni testé pour ses impacts sur la santé. Il serait "potentiellement allergène". ![]() |
Son interprétation dans l'avenir Up Page Moutons empoisonnés par du coton OGM Des études élaborés 2005 sur la culture du coton génétiquement modifié ont soulevé de nouvelles inquiétudes quant à son innocuité tant dans l'alimentation que l'habillement. En Nouvelle-Zélande, un rapport préliminaire publié fin du mois d'avril 2006 a montré que des milliers de moutons sont morts après avoir brouté des terres sur lesquelles du coton OGM avait été cultivé. Les moutons et les boucs ont commencé à mourir après sept jours de pâture continue de feuilles tendres et de cosses de cotons Bt (Bacillus thuringiensis) qui restaient dans les champs après la cueillette. En décembre 2005, une étude avait montré que les cueilleurs de coton OGM présentaient de graves réactions dermatologiques avec des démangeaisons et des cloques laissant une décoloration de la peau qui perdurait après cinq mois. L'Association médicale britannique avait déjà signalé que les OGM pouvaient présenter certains risques parmi lesquels la résistance aux traitements contre les maladies sexuellement transmissibles dûe à l'utilisation de protections périodiques en coton OGM. Les OGM peuvent ainsi faire mourir de désespoir ...: les cultures de coton OGM ont été suspendues en Inde à la suite de nombreux suicides de personnes endettées pour payer ce coton très coûteux. Cette réalité a poussé le Comité indien d'approbation de génie génétique (GEAC) à admettre, après trois ans de pratique, que la culture des cotons Mech-184 Bt, Mech-162 Bt et Mech-12 Bt de Mahyco-Monsanto était un échec. |
Les références Up Page Réseau Pepe BE Etats-Unis Le courrier de la Nature janvier / février 2005 n°217 Cybersciences Montpellier Plus Nexus septembre / octobre 2006 n°46 Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous. Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil). |
Mais encore … Up Page Résistances des adventices au glyphosate Depuis l'introduction des cultures OGM résistantes au glyphosate aux Etats-Unis et leur utilisation généralisée notamment pour les cultures de soja (93% des surfaces en 2006), le développement de résistance à cette molécule herbicide a été détecté chez 7 adventices. La 7eme de ces plantes résistante, Ambrosia trifida (Ambroisie trifide ou Grande Herbe à poux), détectée dans l'Ohio et l'Indiana, inquiète particulièrement les scientifiques, alors qu'ils observent un manque de prise de conscience sur le terrain. Il s'agit pourtant d'un problème grave pour les producteurs puisque cet adventice est très compétitive dans les cultures de soja et peut causer jusqu'à 70% de perte de rendement, un chiffre beaucoup plus important que pour les autres adventices résistants au glyphosate détectés. Viandes, lait et œufs OGM La réglementation préparée par la FDA en 2006 prévoyait l'autorisation des produits (viande, lait, oeufs) issus d'animaux clonés pour la consommation humaine. En se basant sur le fait que les études scientifiques ne montrent pas de différence significative entre ces produits et les produits classiques, la FDA n'a pas jugé nécessaire un étiquetage obligatoire de ces produits. Ceci va à l'encontre de l'opinion publique américaine qui reste majoritairement réticente. Face au nombre important de demandes de report de l'autorisation officielle, la FDA a décidé d'ajouter un mois supplémentaire à la période d'enquête publique, ce qui porte la nouvelle échéance au 3 mai 2007. En effet, sur ce sujet particulièrement controversé aux Etats-Unis, beaucoup d'industriels agro-alimentaires se sont joints aux associations diverses pour réclamer l'allongement d'une période de commentaire public jugée trop courte pour permettre une étude soigneuse de la proposition en question. Certaines entreprises se sont d'ores-et-déjà engagées à contrôler par elles-mêmes leurs filières d'approvisionnement en prévision de l'autorisation pour exclure les produits issus d'animaux clonés, ceci en réponses aux préoccupations des consommateurs. |