Points chauds volcaniques La petite histoire Comprendre simplement Domaines de présence Son interprétation dans l'avenir Les références Mais encore …

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La petite histoire  Up Page Origine, raisons, hasard Certains volcans marins seraient alimentés par des panaches de roche chaude naissant à 2 900 km de profondeur. Au terme de sa remontée, la roche perfore la croûte terrestre tel un chalumeau, créant une île volcanique. Au fil du temps, la plaque tectonique entraîne le volcan, qui s'éteint faute de lave, tandis qu'un autre se crée à l'aplomb du panache, et ainsi de suite. Au final, un chapelet d'îles se forme.

Comprendre simplement  Up Page Hot spots Appelé "points chaud" en français, ils désignent les seuls volcans actifs situés loin des frontières des plaques tectoniques qui découpent, en puzzle, la surface terrestre. Connus depuis quatre décennies à peine, ils sont aujourd'hui estimés à une cinquantaine. Ces volcans sont souvent apparus sous les continents, qu'ils ont fracturés, ou à leur frontière, allant même jusqu'à engendrer la formation d'un bassin océanique.   Ce qui explique que la plupart de ces points chauds, mais pas tous, soient situés au milieu des mers. Et dans lce cas, le volcan actif siège à l'extrémité d'une longue guirlande de monts bien rangés du plus jeune vers le plus ancien situé à l'autre extrémité. Chaîne qui peut s'étendre sur plusieurs milliers de kilomètres ... Et tandis que les reliefs les plus jeunes sont en général assez hauts pour former des îles, les plus anciens, limés par l'érosion, sommeillent dans l'obscurité des grands fonds.

Domaines de présence  Up Page Une avancée majeure Jusqu'à présent, personne n'avait jamais vu, en détail, un panache très profond in situ. Avant qu'en décembre 2003, Rafaella Montelli n'annonce avoir détecté ces panaches jusqu'à des profondeurs voisines de la limite inférieure du manteau, à 2 900 km sous nos pieds, et ce sous le plancher de tous les grands océans de la planète. Aux yeux de Jean-Paul Montagner, de l'Institut de physique du globe, (IPG-Paris), le mérite de la géophysicienne est d'avoir mis au point une nouvelle méthodologie basée sur la tomographie. Pour lui, l'interprétation des images obtenues demande à être confirmée, d'autant plus que des objets pus volumineux que les panaches, par exemple les plaques qui plongent dans le manteau, n'y apparaisse pas. Cette tomographie du globe terrestre montre les remontées de roche chaude (en jaune et rouge). A l'aplomb d'Hawaï et des îles Kerguelen, un panache profond et bien visible, alors qu'il est superficiel à Yellowstone (Etats-Unis).   Toutefois, Vincent Courtillot, également de l'IPG, n'hésite pas à parler d'avancée scientifique majeure. Selon lui, ces travaux montrent qu'on peut déterminer la profondeur exacte de la source de chaque point chaud. Ceux-ci peuvent être considérés comme des sondes fixes susceptibles d'être utilisées pour auculter les profondeurs de la Terre. Vincent Courtillot est bien placé pour connaître l'importance des panaches. Avec, en particulier, Joan Stock, du California Institut of Technology, il a lui-même publié en 2002 un article de synthèse classant les hot spots en trois catégories: ceux dont les racines sont superficielles comme Yellowstone (aux Etats-Unis), les "super-panaches" qui engendrent des panaches secondaires (Tahiti), et les points chauds très profonds, dont la source serait située selon les auteurs dans le manteau inférieur (Hawaï ou les Kerguelen).

Son interprétation dans l'avenir  Up Page Une migration de 1 000 km Mais l'étude va plus loin en complétant les travaux de Joan Stock. En 1987, celle-ci provoquait un véritable coup de théâtre en démontrant que les points chauds ne sont pas toujours fixes; grâce à cette nouvelle étude, on sait maintenant que les plus profonds d'entre eux ont connu une migration d'un millier de kilomètres entre -80 et -47 millions d'années. Des valeurs affinées par un paléomagnéticien de l'université de Rochester (Etats-Unis). Joan Tarduno fora sous 2 000 m d'eau et 600 m de sédiments marins , dans l'archipel hawaïen, pour prélever de la lave figée ... Car cette lave fournit un moyen astucieux d'attester la migration du point chaud. Lorsqu'elle se refroidit, ses cristaux de magnétite s'aimantent et s'alignent dans la direction du champ magnétique ambiant. Or, l'orientation des lignes de force du champ magnétique terrestre varie avec la latitude. La disposition des cristaux de magnétite révèle donc la position du volcan à une époque donnée.

Les références  Up Page Réseau Pepe Science & Vie février 2004 n°1037 Sens de la Vie   Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.   Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil).

Mais encore …  Up Page Yellowstone Park USA Vous allez être confronté à des informations alarmantes sur la situation du super volcan américain dont le centre est situé sous le Parc du Yellowstone et dont l'explosion certaine est à prévoir dans un avenir qui n'est pas très lointain. Le 28 décembre 2002 un scientifique américain Mr Bob Momer, hydrologue, nous en avait prévenu en ces termes: "Comme scientifique, il m'arrive de m'égarer dans la nature: au Wyoming, en particulier. Le déversoir d'un bon vieux lac a, depuis quelques années, changé de cours. En clair, cela veut dire que la terre s'est soulevée et que dessous il y a une bombe en gestation. Attention! Il ne s'agit pas d'une bombette genre Nagasaki ou Hiroshima, mais une super-grande qui va faire sauter la planète. Mes collègues et moi avons découverts, dans le voisinage d'une ancienne "caldera" des cendres de même nature que celles qui imprègnent encore les ossements de dinosauriens trouvés en Saskatchewan (à 2500 ! kilomètres à vol d'oiseau). Le jour où ça va faire boum (demain, dans dix ans où +, ça va faire boum). De cela, j'en suis certain et plus que convaincu. Alors, la vie, c'est quoi?" Le 22 octobre 2003, un communiqué informait qu’en juillet les gardes-forestiers du Parc de Yellowstone avait fermé le Bassin Norris Geyer, en raison d’un gonflement de la terre et d’une hausse de température. On trouve, à l’endroit en question, une saillie qui s’étend de 28 milles de long, sur plus de 7 milles de large, qui s’est soulevée de cinq centimètres depuis 1996. Cette année la température du sol sur ce renflement a atteint plus de 200 degrés. Depuis des tremblements de terre ont eu lieu à cet endroit, et la température de certains lacs est montée à 88 °. Ici sont illustrées les retombées directes des explosions précédentes Quand le mont Saint Helens se réveille Le mont St. Helens (46.20 N, 122.18 W), dans l'État de Washington, est entré en éruption pour la première fois depuis 18 ans, le 08 octobre 2004, crachant une immense colonne de vapeur blanche et de cendres, à la suite de plusieurs jours de grondements. Le mont St Helens, dans le sud-est de l'Etat de Washington, est situé à 160 km au sud de Seattle et à 80 km au nord de Portland. L'ascension du volcan a été interdite de crainte d'éboulement dans un rayon de 8 kilomètres. La zone Nord du volcan a été touchée par une éruption en 1980 qui avait fait 57 morts et dévasté des centaines de kilomètres carrés.