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Osques

Foisonnement culturel

Les Tosques (ou Osques) occupaient les côtes de l'Europe Europe depuis le Tage (fleuve coupant l'Espagne Espagne et le Portugal Portugal en leur milieu, jusqu'à Lisbonne) jusqu'au Tanaïs (l'actuel fleuve Don, en Russie Russie) il y a 6 000 ans.

Sabéisme

L'un des plus anciens cultes que pratiquaient les Osques fut le sabéisme : l'adaptation des enseignements reçus depuis les Atlantes peaux-noires, qui les avaient eux-mêmes reçus des dieux – ou ayant été transmis directement des dieux au peuple Osque-Basque, telle que la légende du Basajaun (Pays-Basque) Pays Basque Espagne le signifie – d'un univers astrologique et astronomique …

Sabéisme vient du mot “Zaab” désignant le ”Soleil“ dans la langue primitive de nombreux peuples africains. Il signifiait proprement le “Père vivant ou resplendissant”. De là, le mot hébreu (“זָ ָהב zahab”), l'or.

Héritage linguistique

De l'astrologie à l'astronomie

Ce culte se transforma, semble-t-il, du caractère contemplatif à l'investigation; les prêtres osques sabéens devinrent des “Sagaces”. Cette révolution cultuelle transporta son objet principal de l'Universel dans le particulier : l'immensité insondable fit place à la nature que l'on peut étudier. L'opposition naquit entre la sapience et la sagacité (de l'astrologie à l'astronomie, en quelque sorte; de la Science, qu'on ne peut que vivre sans choix et juste observer, à la Connaissance que l'on peut expérimenter par libre arbitre, volonté, en conscience).

On trouve la trace de cette différence dans divers dialectes : le phénicien dit “saph”, le grec “sophos”, le latin “sapiens”, et cetera, venant du sabéisme, désignant cette “Science”faisant fonctionner l'univers et dont l'illimité est à jamais insondable; pendant que le phénicien “sagâ”, l'occitan “sag”, le latin “sagax”, tiennent à ce nouveau culte de la nature établi en volonté d'opposition à la simple contemplation passive et qui vint de la réunion du mot étrusque “sag” avec le grec “ieros”, formant le mot “sacer”, appliqué à tout ce qui visait à établir et entretenir ce culte : le “sacerdoce”. On retrouve ce terme jusque dans la tradition de l'Europe du Nord, dans les “sagas” vikings.

De l'ombre à la lumière

De là, les mots latin saga, “sorcière”, et l'occitan sagat, évolution de sabat; ou sagaté magat, exprimant la réunion de sorciers, ayant pris un sens péjoratif par l'usure de la mémoire générant la superstition.

De là, les mots : sage, sagittaire (de sageta, un “trait” ou une “flèche”), sacré (de sagrar), sacrement , sacrifier ou serment.

Cette racine est peut-être la même que dans le mot sorgun, “sorcière”, en basque, dont le préfixe sor - signifie ce qui crée et qui fait naître (sortir à la lumière), vraisemblablement de même racine que sorcier, sort, sortie, sœur, sororité, etc cetera; exprimant ce qui suit le mouvement premier (spirituel, masculin; de l'intégration ou l'apport; positif, dans un courant électrique) en devenant le mouvement second qui transforme l'impulsion spirituelle en vie matérielle, étant donc le côté négatif dans le courant électrique ou le féminin dans l'univers : celui de la magie (l'âme agit) d'une alchimie ou sorcellerie cosmique entraînant la naissance élémentale.

Colonie phénicienne

La première colonie phénicienne qui s'établit dans le pays des Osques vint sur les bords méditerranéens entre Narbonne et Perpignan France dans le rivage des Osques qu'on appelait Roskion, (Riû-Osqui) appelé aujourd'hui Roussillon.

Cette colonie prit le nom de Saradon (shar-adôn, seigneur-souverain) dont le golfe qu'elle maîtrisait s'appelait la Mer des Sardonis, s'étendant sûrement jusqu'en Sardaigne Italie (dont la racine a donné son nom à la sardine, entre autres).

Les Phéniciens prirent aussi possession du fort des Osques, en Ariège: Tarascon. La capitale des Osques occidentaux, au nord des Pyrénées, était Osca (aujourd'hui Auch, dans le Gers). La seconde, au sud des Pyrénées, était aussi Osca (appelée maintenant Huesca, dans l'Iscuela de l'Aragon).

Une autre capitale paraît avoir porté le nom de Iosca, Obiska ou Bivisca, sur les bords de la Garonne, aujourd'hui Bordeaux.