Ordinateur moléculaire
ADN et enzymes
Stockage d'information
Ordinateur autonome
Un microscopique "ordinateur" moléculaire
Les références
Ordinateur organique
by Pepe ©
 
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La petite histoire Up Page
ADN et enzymes
Des chercheurs israëliens affirment avoir mis au point un "ordinateur moléculaire" qui pourrait un jour aider les médecins à combattre le cancer et d'autres maladies en partant de l'intérieur du corps. Ce procédé, a déjà montré son efficacité dans un tube à essai. L'ordinateur en question est un appareil à échelle moléculaire composé essentiellement d'un mélange d'ADN de synthèse et d'enzymes. Il est programmé pour flairer les premiers signes chimiques de la maladie cancéreuses et libérer alors des médicaments anticancéreux.

Comprendre simplement Up Page
Stockage d'information
Pour Ehoud Shapiro, membre de l'Institut Weizmann en Israël et qui dirige l'équipe d'experts en informatique et de biochimistes en charge de l'expérience, la prochaine étape consistera à emballer l'ordinateur de manière à ce qu'il fonctionne à l'intérieur de la "soupe chimique complexe" de l'organisme. "Les problèmes que soulève cet appareil sont nombreux et nous ne savons pas comment les régler", a toutefois reconnu Ehoud Shapiro. Les ordinateurs moléculaires n'existent que depuis une dizaine d'années. Au lieu d'utiliser des puces ou des microprocesseurs, ils se servent de la capacité de stockage de l'information que possède l'ADN. Les enzymes "lisent" les séquences chimiques sur l'ADN de manière à ce que l'ordinateur améliore ses calculs.

Selon les experts, de tels ordinateurs pourraient devenir extrêmement performants et donner à l'ADN la possibilité de stocker une grande quantité d'information. L'équivalent de mille milliards de CD pourraient être stockés dans quelques dizaines de grammes d'ADN séché.

Domaines de présence Up Page
Ordinateur autonome
John Reif, professeur de science informatique de l'Université Duke, qui a construit son propre ordinateur moléculaire en 2000, a noté que jusqu'à maintenant, aucun de ces appareils n'avait encore montré une utilité pratique. "C'est un concept ingénieux", a-t-il commenté à propos de l'ordinateur de Shapiro. "Il pourrait être utile au monde médical, si seulement on arrive à l'introduire dans une cellule." Dans un avenir plus ou moins proche, un médecin pourrait injecter mille milliards de ces appareils dans l'organisme.

L'ordinateur est programmé pour détecter le cancer en surveillant la quantité de certaines molécules. Si un cancer est détecté, l'ordinateur libère alors d'autres molécules capables d'interférer avec les substances cancéreuses et les conduire à s'autodétruire. Au contraire de la plupart de ses prédécesseurs, ce nouvel ordinateur est autonome, il ne nécessite pas de substances chimiques surajoutées pour fonctionner. Ehoud Shapiro a précisé que l'ordinateur plongé dans un tube à essai contenant de l'eau pure avait la capacité de détecter les marqueurs chimiques précoces de certains cancers, notamment ceux de la prostate et du poumon.

Son interprétation dans l'avenir Up Page
Un microscopique "ordinateur" moléculaire
Toujours dans la lignée de la miniaturisation des systèmes informatiques, la Queen's University de Belfast a présenté lors du festival de la Science un système de traitement de l'information à partir de molécules. La nanotechnologie explore la possibilité qu'ont les molécules de pouvoir agir comme des opérateurs de calcul utilisables dans des ordinateurs conventionnels. Ils auraient l'immense avantage de pouvoir opérer dans des espaces microscopiques où aucun semi-conducteur ne peut aller. L'équipe scientifique a, pour la première fois, effectué des opérations logiques dans un espace de quelques nanomètres. Ce projet a reçu le soutien financier de l'"Engineering and Physical Sciences Research Council" (EPSRC, conseil pour la recherche de l'ingénierie et des sciences physiques). Les molécules sont déjà utilisées pour traiter des informations dans un cadre médical. Par exemple, le nouvel analyseur gazeux de sang de "SenDex Medical" utilise des capteurs moléculaires, ce qui a permis de générer cette année un chiffre d'affaire de 25 millions d'euros.

Quand le bon élément chimique est éclairé par une lumière ultraviolette, bleue, verte ou rouge, les molécules artificielles développées par l'équipe scientifique répondent en émettant une certaine lumière. Ce "signal" peut être analysé en utilisant un spectromètre à fluorescence ou à l'oeil nu. Les différents types d'information dépendent d'éléments chimiques et de longueurs d'onde variables. Le principe sous-jacent à cette technologie n'a rien de nouveau et est apparu avec la vie : la photosynthèse, dans laquelle la lumière provoque un transfert des électrons au sein des chloroplastes. La vitesse de déplacement de ce phénomène peut être contrôlée par des molécules. On voit se dessiner derrière les possibilités d'architecture de traitement d'information grâce à une transmission contrôlée du signal. L'équipe de l'université de Belfast se concentre maintenant à améliorer la complexité des circuits logiques possibles.

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BE Israël n°111 - 19 septembre 2014 - article 76723.htm
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Mais encore … Up Page
Ordinateur organique
Le groupe du professeur Shy Shoham du Technion en Israël met au point des réseaux neuronaux artificiels en 3D, du tissu cérébral de souris dans un milieu de culture tamponné avec différents agents de croissance (insuline, BDNF, L-glutamine, etc.). Le milieu avait à la fin une concentration en neurones entre 40.000 et 60.000 cellules par µL (microlitre).