OLED
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En matière plastique
Les OLED (Organic Light Emitting Diodes) sont fabriquées à partir de molécules dites "organiques", c'est-à-dire dont la chimie est basée sur un squelette de carbone et d'hydrogène. En fait, il s'agit de ... plastique ! A la différence des LED qui, elles, sont basées sur des cristaux de sels minéraux et de métaux (arséniure de gallium et aluminium, par exemple). Résultat: les OLED se présentent tout simplement sous la forme de films de 1 mm d'épaisseur.

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Les OLED
Les LED (Diode à Emission Lumineuse), qui apparurent dans les années soixante, sont prises d'assaut depuis quelques années pour de nombreuses applications: ordinateurs, véhicules, grands écrans pour l'extérieur, habitations, et d'ici la fin de l'année 2005, toute la signalisation routière des Etats-Unis sera assurée par LED. Aujourd'hui nous sommes face à une nouvelle génération de diodes à émission lumineuse non plus inorganiques mais fait avec des matériaux organiques: les OLED (Organic Light Emitting Diode).
Le Conseil National de la Recherche (CNR) de Bologne (Italie), et précisement l'ISOF, Institut pour la synthèse organique et la photoréactivité, est l'un des centres les plus avancés dans le développement de ces dispositifs. Il fait partie du consortium Olla, né de la collaboration entre 24 centres de recherche publics, universités et industrie de l'Union Européenne, avec une dotation de 20 millions d'euro pour développer la lumière du futur.
Les lampes à incandescence transforment en lumière seulement 5% de l'énergie électrique, le reste se perdant en chaleur. Les tubes à fluorescence sont plus efficaces mais seulement un tiers de l'énergie dépensée est transformé.
Les LED ont une efficacité beaucoup plus grande et peuvent fournir de la lumiére de couleur différente. Les Oled, a expliqué Nicola Armaroli, responsable du projet, ont une structure en sandwich: ils sont constitués d'un support qui peut être une plaque de verre ou un film en plastique, d'une électrode transparente qui sert d'anode, de quelques couches organiques d'épaisseurs comprises entre 100 et 200 millionièmes de millimètres qui constituent le matériel émetteur de lumière et d'une seconde électrode (la cathode) constituée d'un métal réactif recouvert d'une couche protectrice d'aluminium ou d'argent. Le tout est scellé dans un matériel qui empêche la pénétration de parasites. En appliquant une tension aux électrodes, on transmet des charges positives et négatives à travers la couche organique active. Suite à quoi, il y a émission de photons, c'est-à-dire de lumière, à travers l'anode et le substrat transparent. C'est le phénomène de l'électroluminescence observe pour la premiere fois par Henry Joseph Round en 1907 dans un composé de silicium et de carbone. En réglant l'énergie des photons, on peut obtenir différentes couleurs ou une lumière blanche en mélangeant les trois couleurs fondamentales. La tension électrique appliquée à l'OLED règle la luminosité.
De par leur structure, les OLED se prètent à former des rayons lumineux fins comme des feuilles de papier, qui peuvent être appliqués sur des objets de formes variées : une belle opportunité pour les designers et les architectes. L'objectif est d'arriver d'ici 2008 à des carreaux émettant de la lumière blanche intense (1000 candela/m²) avec une grande efficacité énergetique (50 lumen par Watt) et avec une longue durée (10.000 heures contre les 1500 fournies par les lampes à incandescence et les 5000 de celles à fluorescence). Les applications commerciales sont prévues pour 2010-2012.
Aujourd'hui l'Europe, pour s'éclairer, consomme 390 térawatt/heure à l'année (1 térawatt = mille milliards de watt/heure). Quand les OLED auront substitué un tiers des sources lumineuses il y aura une diminution de consommation électrique de 35 térawatt/heure par an, équivalent à l'énergie fournie par 7 grandes centrales avec une réduction de 25 millions de tonnes d'anhydride carbonique émis dans l'atmosphère.
L'aire de recherche du CNR de Bologne accueille, sur 50.000 m², en plus de l'ISOF, le siège national de l'Institut de radioastronomie, l'Institut d'astrophysique spatiale et physique cosmique, le siège national de l'Institut des sciences atmosphériques, l'Institut de biométéorologie, l'Institut de Sciences Marines, l'Institut pour la microélectronique et les microsystemes et l'Institut pour l'étude des matériaux nanostructures. Les chercheurs sont environ 300 sans compter les visiteurs, thésards, boursiers italiens et étrangers.

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