Newton (sir Isaac)
Qui est ce personnage
Travaux et découvertes
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Qui est ce personnage  Up Page
Résumé succinct

Travaux et découvertes  Up Page
Les lois de Newton
Les expériences de Galilée, jointes aux observations de l'astronome danois Tycho Brahé (1546-1601) et aux travaux théoriques de l'astronome allemand Johannes Kepler (1571-1630), ouvrirent la voie de Newton. Isaac Newton naquit l'année de la mort de Galilée; il fut le savant le plus influent depuis Copernic, et seul Einstein rivalise avec lui.
Les Principia
Newton appliqua ses lois aux lois de Kepler sur le mouvement orbital (énoncées par l'astronome allemand Johannes Kepler) et obtint la loi de la gravitation universelle.
Voltaire était allé à Londres en 1727 assister aux funérailles de Newton, et avait rapporté un exemplaire en anglais de ses Principia. Il avait été immédiatement séduit par le système du monde newtonien, et il fut le premier à faire connaître en France l'oeuvre de Newton. Le première édition des Principia fut tirée en 250 exemplaires, et la seconde, encore à Londres, 26 ans plus tard, en 250 exemplaires à nouveau. Le première traduction en français devra attendre 1756, 80 ans après la publication originale, 30 ans après la mort de Newton !

Citations et prix Nobel  Up Page
Ce qu’on retient de lui
Enfant débile, né avant terme le jour de Noël 1642 _ l'année même de la mort de Galilée _ Isaac Newton, ce futur géant de la science, était si petite et si frêle, que sa mère rappelait, les larmes aux yeux: " Il était si petit qu'il aurait pu tenir dans un pot d'un litre..."
Sa mère, Hannath Newton, solide fermière du bourg de Woolsthorpe, à 10 km de Grantham, dans le comté de Lincoln, était active, économe, ménagère accomplie et gérante avisée de ses biens. Elle avait pris apparemment aisément son parti de la disparition d'un mari qui avait mauvais caractère et qui mourut trois mois avant la naissance de leur fils.
Trois ans plus tard, elle épousa le révérend Barnady Smith, vicaire de la paroisse voisine de North Witham et le petit Isaac aux bons soins de sa grand-mère, qui n'eut guère d'influence sur sa formation. Pas plus d'ailleurs que sa mère, ou les trois demi-frères qu'elle lui donna.

Comment il voit le monde  Up Page
Sa vision du futur
Ses premières études, il les fit bien sûr à l'école communale de Grantham: il y reçut encore plus de raclées que de lauriers. Toujours plus petit, toujours moins fort que les garçons de sa classe, il préférait se tenir à l'écart de leurs jeux violents et des bagarres dans la cour. Ses facéties, il les réservait aux grandes personnes, cibles plus piquantes que ses compagnons: les villageoies en avaient des insomnies, les nuits où elles voyaient flotter d'étranges leurs dans le ciel: c'étaient les cerfs volants munis de lanterne que le petit Isaac s'amusait à lancer des collines voisines.
Doué d'une ingéniosité exceptionnelle précoce et d'une très grande habileté manuelle, il passait ses jeudis et ses dimanches à concevoir et à fabriquer des jouets mécaniques de plus en plus perfertionnés: une horloge en bois qui fonctionnait parfaitement, réglée sur le cadran solaire qu'il avait installé contre le mur de la maison. A seize ans; il réussit même à mesurer, avec une remarquable précision, la vitesse d'un cyclone qui balaya l'Angleterre le 03 septembre 1658, jour de la mort de Cromwell, à l'aide d'un petit moulin à ailettes de sa fabrication. Il n'a que dix-huit ans quand il devint pensionnaire chez l'apothicaire de Woolsthorpe, Mr Clarke, pour préparer son entrée à Cambridge. Chez lui, il découvrit de vieux livres de théologie, d'étranges mémoires d'alchimistes. Il y trouva aussi une blonde jeune fille, Miss Storey, la belle-fille du maître de maison. Ce fut le coup de foudre, apparemment unique de sa vie. En juin 1661, avant de quitter le village pour entrer au collège de la Trinité, à Cambridge, Isaac Newton célébrait ses fiançailles.
A peine installé à Cambridge, il passait ses soirées à lire des ouvrages d'astronomie et de mathématiques, à observer les étoiles, les astres. Trop occupé, il ne oublia d'épouser Miss Storey et apparemment son travail ne lui laissa plus jamais le temps de s'intéresser beaucoup aux femmes.
 
En arrivant à Cambridge, il ignorait tout des mathématiques. En qautre ans Isaac Barrow éminent professeur de mathématiques et de théologie, qu'avait frappé l'intelligence et l'ardeur au travail de son élève, lui fait découvrir toutes les connaissances scientifiques accessibles à l'époque. "Si j'ai pu voir un peu plus haut que d'autres, c'est que je me suis hissé sur des épaules de géants" reconnaît Newton avec humilité. Après avoir brillamment obtenu en 1664 son diplôme de bachelier, il regagne son village natal où il va passer près de deux ans. Ce sont les deux années les plus fécondes de sa vie. Il jette les bases de ses principales découvertes en mathématiques et en physique. Il invente la méthode des fluxions et le théorème du binôme, découvre la loi de la gravitation universelle et réalise l'analyse et la synthèse de la lumière blanche. Il n'a pas vingt-cinq ans. En 1667, son ancien professeur Barrow le tient en une si haute estime qu'il n'hésite pas à donner sa démission pour lui faire attribuer sa chaire de mathématiques. Newton a 26 ans. C'est un honneur peu commun.
Sa formulation de la théorie corpusculaire allait être le point de départ d'une longue controverse avec les tenants de la théorie ondulatoire (notamment Hooke et Huygens), discussion qui prit un tour si aigu qu'elle finit par plonger Newton dans une grave crise de dépression et de misanthropie. Elu membre de la Royale Society en 1672, nommé chevalier par la reine Anne en 1705, il devient susceptible et ombrageux pour tout ce qui concernait ses travaux, il paraît dès lors renoncer au jugement de ses adversaires éventuels. Il vit dans un demi-isolement: ses meilleurs compagnons sont les chats.
 
Un seul homme réussit à briser le cercle de solitude où s'enfermait le savant: Edmund Halley, l'astronome qui plus tard découvrira, grâce à la loi de gravitation, la comète qui porte désormais son nom et qu'il n'a jamais vu, laissant ses successeurs le soin de vérifier l'exactitude de ses préditions. Il alla trouver Newton, qu'il admirait, et le pressa de rédiger ses "Principes". Le maître se laisse convaincre et se met aussitôt à ce travail énorme; il a égaré une partie de ses calculs, il lui faut les refaire, retrouver des notes enfouies parmi de vieux cahiers qui dorment depuis des années ... Il en oublie de dormir et de manger, passant dix-huit heures par jour dans son cabinet de travail.
Entreprise en 1686, la rédaction des "Principes mathématiques de la philosophie naturelle" qui allait immortaliser son nom est achevée en moins de dix-huit mois d'œuvre et publiée en 1687 aux frais de Halley, les crédits de la Royal Society étant épuisés.  Les lois de la dynamique et celle de la gravitation le conduisent à imaginer l'aplatissement de notre planète aux pôles, hypothèse confirmée en 1726 par l'expédition de Pierre Maupertuis en Laponie.
 
Il apparaît que tout le mérite de la découverte du calcul différentiel, soit attribuable aussi bien à Newton qu'à Leibniz. En effet, les deux hommes trouvèrent au même moment, les principes du calcul différentiel: Leibniz par la conquête de l'infiniment petit, Newton en réfléchissant sur les variations de la force en fonction de la vitesse. Il se lança un dernier défi: résoudre en une nuit des problèmes que Leibniz et Bernoulli avaient soumis à plusieurs confrères et sur lesquels ils avaient pâli pendant des mois. Déchiffrant la solution rédigée par Newton, Jacques Bernoulli ne s'y est pas trompé: "Je reconnais le lion à sa griffe" dit-il.
Le "lion" vieilli s'embourgeoisait. Atteint de la maladie de la pierre, il meurt à l'aube du 20 mars 1727, à 85 ans. Mais sa véritable aventure scientifique était achevé depuis quarante ans.

Les références  Up Page
Réseau Pepe
Esprit, cet inconnu Jean Charon
Rides du temps George Smoot
Science & Vie septembre 1966 n°588
 
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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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