Multinationales malfaisantes
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
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© Maurice Allais

La petite histoire  Up Page
Pièce cruciale de l'échiquier
"Il y a un rouage essentiel qui m’est apparu cette année. Je commence même à y voir le cœur du piège, le diamant central, le moteur de notre impuissance… C’est l’article 104 de Maastricht (qui est devenu l’article 123 du traité de Lisbonne). Il dit ceci: "Les États n’ont plus le droit d’emprunter auprès de leurs banques centrales". Pour le commun des mortels c’est incompréhensible."
Etienne Chouard, au sujet du Traité de Lisbonne (anciennement Traité de la Constitution Européenne).

Comprendre simplement  Up Page
Avant 1974: pas d'intérêts sur des emprunts
Jusqu’à une période récente (1974 en France), les États partageaient encore avec les banques privées le droit de créer la monnaie: quand un État avait besoin d’argent pour créer des voies ferrées, des logements ou des hôpitaux, l’État créait lui même sa monnaie, et il ne devait pas payer d’intérêts pendant les remboursements - ne relâchez pas votre attention et n’oubliez pas: c’est le point crucial, celui qui vous condamne aux travaux forcés au profit de rentiers oisifs.
C’est comme cela que l’État créait la monnaie: l’État empruntait auprès de sa banque centrale (qui créait cette monnaie pour l’occasion) et, au fur et à mesure où l’État remboursait cet emprunt, la Banque centrale détruisait cet argent, mais sans faire payer d’intérêts à l’État !

Domaines de présence  Up Page
Après 1974: le droit de payer des intérêts
Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État — et c’est sans doute pareil dans les autres pays européens — s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à-dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.
On ne l’a dit pas clairement: on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait "Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers, propriétaires de fonds à prêter à qui voudra les emprunter", il y aurait eu une révolution.
Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année; mais on ne peut plus rien faire.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Point de vu de Maurice Allais
Il y a des gens qui se battent. Maurice Allais, prix Nobel d’économie, tempête contre la création monétaire abandonnée aux banques privées ; il proteste énergiquement et affirme que c’est une honte, que les banques privées se comportent (parce qu’on les y autorise) comme des faux monnayeurs et que cela nous ruine. L’esprit libre Maurice Allais dit aussi que les multinationales qui nous imposent ce grand marché dérégulé sont malfaisantes. L’ultra libéral Maurice Allais dénonce la "chienlit laisser-fairiste" de l’Union européenne.

Les références  Up Page
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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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Mais encore …  Up Page
Renoncer aux Banques Privées
Et bien, ce monsieur qui a voué un grande partie de sa vie à l’étude de la monnaie et qui a probablement reçu tous les honneurs et toutes les médailles du monde, ce grand spécialiste de la monnaie est « triquard » (interdit de tribune) dans les grands médias, il n’arrive plus à publier ni dans Le Monde, ni dans Le Figaro.
Qui ne voit le lien évident entre la persécution d’un citoyen courageux qui appuie là où ça fait mal et le fait que les grands médias aient été achetés -et soient désormais contrôlés- précisément par des multinationales et des banques ?
Maurice Allais développe une idée majeure (que nous devrions tous étudier) quand il dit qu’il faut rendre la création monétaire aux États, à une banque centrale indépendante, qu’il faut que la banque européenne (BCE) récupère la création monétaire en la reprenant aux banques privées.