Chute d'astéroïde
il y a 250 Ma
Une extinction massive
Extinction de masse du Permien (245 Ma)
Extinction permienne: pas d'astéroïde !
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Les fullerènes
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©Chris Ewels

La petite histoire Up Page
Une extinction massive
Il y a environ 250 millions d'années, une extinction massive a rayé de la carte 90 % des espèces marines (notamment les trilobites) et 70 % es espèces continentales. Cette hécatombe, qui s'est produite à la limite du primien et du trias, était attribuée jusqu'ici à des fluctuations rapides du climat, des variations subites du niveau des mers ou à un volcanisme intensif.
L'hypothèse d'un tueur cosmique est venue allonger la liste des suspects en février 2001. Luann Becker, de l'université de Washington (Seattle), a en effet analysé des sédiments datant de cette époque prélevés en Asie et dans l'est de l'Europe. Les échantillons contiennent de l'hélium et de l'argon piégés dans des fullerènes, molécules de carbone en forme de cages. La signature isotopique de ces deux gaz (la répartition de leurs différents isotopes) ressemble davantage à celle des météorites qu'à celle des roches terrestres. La capacité des fullerènes à mettre ces gaz rares en cage fait-elle d'eux d'aussi bons marqueurs de météorite que l'iridium et le quartz choqué ? . Le quartz choqué fut également observé dans des strates géologiques datant d'il y a 65 millions d'années.

Comprendre simplement Up Page
Extinction de masse du Permien (245 Ma)
Cause invoquée : Activité volcanique; changement climatique; formation de la Pangée

Contexte : la Laurasie et le Gondwana entrent en collision à la fin du Permien ce qui forme la Pangée. Le climat devient chaud et aride puis redevient froid
Pourcentage de disparitions : 75% sur terre 95 % dans les océans
Disparitions principales : 81% des familles d’amphibiens 75 % des familles de reptiles dont les Pelycosaures. 50% des animaux marins

L’extinction de la fin du Permien est considérée comme la plus importante qui ait jamais existée. On estime que seulement 4% des espèces ont survécu.


Crâne de Dimetrodon, un Pelycosaure


Anteosaurus et Moschops, deux thérapsides

Domaines de présence Up Page
Extinction permienne: pas d'astéroïde !
L'origine de la plus grande extinction recensée sur Terre, celle qui a décimé 90% des espèces marines il y a quelques 250 millions d'années, est l'objet d'un débat récurrent depuis des années. Le scénario d'un astéroïde ayant percuté la Terre à cette époque, à la fin du Permien, était récemment revenu sur le devant de la scène. Mais une nouvelle étude, fondée sur l'analyse des concentrations d'osmium, d'hélium et d'autres éléments de la famille du platine dans des couches géologiques contemporaines de l'événement, en Italie et en Autriche, infirme l'hypothèse. Ces roches n'exhibent pas les traces d'un tel impact.

Son interprétation dans l'avenir Up Page
Monde futur


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Recherche février 2005 n°383
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Les fullerènes dans l'eau s'agrègent en nanoparticules
La dissémination et le transport des nanoparticules dans les systèmes naturels posent la question de savoir si on peut les traiter comme les autres polluants traditionnels de notre environnement. Dans ce cadre, le Georgia Institute of Technology, en association avec l'Université de Rice, s'intéresse à la question du comportement des fullerènes dans l'eau. Le plus célèbre de ces composés, la molécule de C60, sphère recouverte d'atomes de carbone liés par des liaisons covalentes, a ainsi un comportement nettement hydrophobe et on ne s'attend pas à priori à ce qu'elle puisse être transportée par l'eau.
La réalité est très différente, car les études montrent qu'au contact de l'eau, les molécules s'agrègent pour former des particules dont les dimensions sont de l'ordre de plusieurs dizaines de nanomètres. Les chercheurs du Georgia Tech les appellent des nano-C60 et ces particules conservent les mêmes propriétés que les molécules de C60 qui les constituent. Les dimensions de ces agrégats en solution peuvent varier de 20 à 500 nm et les chercheurs ont montré que le pH du milieu pouvait influencer notablement cette taille ainsi que la cinétique de formation de ces nanoparticules: ils observent ainsi que les plus petites sont obtenues pour des pH de l'ordre de 9, et en abaissant le pH jusqu'à 5, ils voient augmenter la taille des agregats en même temps qu'ils notent que leur vitesse de formation diminue. L'équipe a également étudié la stabilité en fonction de la force ionique du milieu et montre qu'en présence de fortes concentrations de sel, on pouvait assister à la précipitation des agglomérats. Ce phénomène pourrait résulter d'une neutralisation par les ions de la solution de la surface des nanoparticules qui est chargée négativement quand elles sont dispersées dans l'eau. Ces résultats ont été présentés mi-mars 2005 au 229ème National Meeting of the American Chemical Society, à San Diego.