LIMMS
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
by Pepe ©
 
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La petite histoire  Up Page
Origine, raisons, hasard
Le LIMMS (Laboratory for Integrated Micro Mechatronic Systems) a été créé en 1995. Il s’agit d’un laboratoire commun entre l’Université de Tokyo et le CNRS. Il est situé sur le campus de Komaba à l’Institut des Sciences Industrielles de l’Université de Tokyo. Actuellement, 4 chercheurs permanents et 9 post-doctorants effectuent leur recherche au sein du laboratoire d’un professeur japonais.

Comprendre simplement  Up Page
Nanobiotechnologie
Plusieurs projets ayant trait au domaine des BioMEMS et des nanobiotechnologies y sont actuellement développés. Les laboratoires japonais concernés associés au LIMMS sont les laboratoires des professeurs Takeuchi, Fujii et Noji.

Domaines de présence  Up Page
Le laboratoire du Professeur Takeuchi
La thématique générale de ce laboratoire est la conception et la réalisation de micro et nanosystèmes bio-hybrides.
 
Plusieurs axes de recherche sont développés notamment des techniques génériques d’interfaçage neuronal en utilisant des micro-aiguilles flexibles ou encore la fabrication de nanostructures dédiées à l’étude de moteurs biomoleculaires ou utilisées pour le dépôt localisé de biomolécules.
 
En outre, deux nouvelles activités sont en cours de développement depuis 2 ans environ, elles concernent d’une part les microsystèmes fluidiques pour l’électrofusion de membranes biologiques ou encore l’insertion de nanoparticules dans des cellules en utilisant des liposomes ou des vésicules comme vecteurs.
 
Le laboratoire du Pr. Fujii (Marine Biomechatronics Laboratory)
La thématique principale de ce laboratoire concerne les microsystèmes biochimiques et les laboratoires sur puces. Pour l’élaboration de tels systèmes, le PDMS est un matériau de base qui est structuré en 2D et 3D pour former des microcanaux ou des microréservoirs associés à des circuits fluidiques et des éléments électriques et électroniques.
Plusieurs projets sont en cours de développement : des microréacteurs pour la synthèse de protéines, des systèmes hybrides verre-PDMS pour la séparation d’ADN, la fabrication de nanostructures pour l’immobilisation de ribosomes et de protéines, la reconstitution de tissus cellulaires dans des environnements microfluidiques en utilisant des matériaux biodégradables et enfin la spectroscopie d’impédance pour la caractérisation de cellules vivantes.
 
Le laboratoire du Pr. Noji (Biomolecular Mechanics)
Le professeur Noji est un ancien étudiant du Pr. Kinosita, il a été le premier à observer la rotation du moteur F1 en utilisant un filament d’actine fluorescent (Noji et al., Nature 1997).
Trois grands domaines y sont abordés. Le premier concerne la manipulation de biomolécules uniques. Le second est dédié aux micro et nanobiotechnologies et le dernier a trait à l’étude des protéines membranaires (une partie de cette activité est développée en collaboration avec le laboratoire du Pr. Takeuchi).

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Waseda University, Okubo Campus, Tokyo
Le laboratoire du professeur Shuichi Shoji centre ses recherches sur la microfluidique, et utilise des matériaux tels que les polymères, le silicium, le téflon, et le verre.
 
Il base ses développements sur une analogie entre microfluidique et électronique (System On Chip Asic), et développe les composants élémentaires correspondant, pour obtenir une boite à outils microfluidique générique.
 
Cette bibliothèque qui est développée et testée est constituée de pompes, de valves, de réacteurs, de séparateurs, et de capteurs.
 
Le professeur Shoji collabore avec Olympus dans le domaine des bioMEMS : il a réalisé un dispositif pour le tri de cellules utilisant un système de valves dynamiques adressables par échauffement localisé laser d’un fluide sol gel ayant une transition thermique. Un échauffement localisé vient gélifier la solution de méthyl cellulose circulante (au dessus de 36°C formation du gel bloquant, au dessous de 36°C liquide circulant). La réaction de gélation est réversible. Le laboratoire a également mis au point une méthode de fabrication de filtre à l’intérieur d’un microcanal en utilisant les techniques de photolithographie.
 
Laboratoire du Pr. Kinosita, Center For Integrative Bioscience,
Okazaki National Research Institutes

Le laboratoire du Pr. Kinosita est situé à Okazaki à environ 1 heure de Nagoya. Ce laboratoire comprend environ 13 membres dont 4 chercheurs permanents. Ce laboratoire est l’un des plus avancés au monde dans le domaine de l’observation et de la manipulation de biomolécules uniques. Dans ce laboratoire, tout est mis en œuvre pour comprendre le fonctionnement des machines moléculaires.
La plupart des études repose sur l’utilisation et l’observation de marqueurs (nanoparticules ou billes) plastiques ou métalliques (fluorescentes ou magnétiques) dont la taille peut être comparable à celle des molécules étudiées dans le cas de quantum dots par exemple ou une centaine de fois supérieure dans le cas de billes de latex fluorescentes. L’utilisation de tels marqueurs de suivre en temps réel et avec une résolution de quelques dizaines de nanomètres.

Les références  Up Page
Réseau Pepe
BE Japon
 
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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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Ce que vous avez toujours voulu savoir
Le gouvernement japonais dote richement ses meilleurs scientifiques sur des programmes de 4 ou 5 ans sans leur demander de développer des recherches appliquées. Le Pr. Kinosita en est l’exemple même puisqu’il est un des scientifiques les plus riches du Japon bien qu’il développe une recherche en biophysique très amont. Ces budgets garantissent une certaine pérennité dans les projets même s’ils sont à risque et permet à des chercheurs de renom de publier dans les meilleures revues (Nature, Science…) en accueillant des chercheurs étrangers sur des programmes mis en place par la Japan Society for the Promotion of Science (JSPS : Ministry of Education, Culture, Sports, Science and Technology, Monbukagakusho). Le gouvernement a d’ailleurs encore renforcé cette année sa politique très volontariste d’accueil de chercheurs étrangers (doctorants, postdoctorants, chercheurs permanents) avec un nombre de bourses qui a sensiblement augmenté.
 
Les échanges entre Universités et sociétés privées sont particulièrement efficaces ce qui signifie que la recherche appliquée n’est pas négligée bien au contraire. Les laboratoires du Pr. Baba, du Pr. Shoji ou du Pr. Suyama traduisent bien cette volonté de transfert de connaissances du secteur académique vers le secteur privé : collaborations très poussées avec la société Shimadzu par exemple qui distribue d’ores et déjà des composants comprenant des canaux fluidiques nanostructurés avec certains de ses appareils.
 
L’efficacité du transfert technologique est d’ailleurs fortement facilitée grâce à l’existence de petites sociétés spécialisées dans la fabrication à bas coût d’appareillages très sophistiqués mais très conviviaux dans leur utilisation. Cette interface permet de passer très rapidement du prototype de laboratoire à un appareil commercialisable à forte valeur ajoutée via les consommables qui lui sont très souvent associés.