Langmuir (Irving)
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Irving Langmuir et Otto Stern
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Energie libre
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Qui est ce personnage  Up Page
Résumé succinct
Il est né en 1881 et nous a quitté en 1957.

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Ce qu'on lui doit


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Ce qu'on retient de lui
Prix Nobel de chimie en 1932, pour ses découvertes et travaux effectués dans le domaine de la chimie des surfaces.

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Irving Langmuir et Otto Stern


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Nexus septembre / octobre 2006 n°46
Prix Nobel
 
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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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Energie libre
Irving Langmuir, prix Nobel de chimie en 1932, est très intéressant pour les chercheurs en "énergie libre", car il a découvert l'hydrogène mono-atomique. La gaz hydrogène "normal" comprend en effet deux molécules d'hydrogène. C'est celui que l'on obtient en faisant l'électrolyse de l'eau. L'hydrogène mono-atomique n'existe que de façon transitoire et les deux molécules se recombinent rapidement. L'hydrogène mono-atomique peut notamment être utilisé dans des chalumeaux très efficaces qui peuvent atteindre des températures très élevées.
Selon un mémoire de Jacques Bernard, professeur à la faculté des sciences de Paris, intitulé "Irving Langmuir, prix Nobel de chimie 1932" (cité par "Quanthomme"): "En étudiant la dissipation d'énergie thermique subie par un filament de tungstène porté à haute température dans une atmosphère d'hydrogène, Langmuir observa que celle-ci présentait un accroissement anormal au-dessus de 2 000 °C. Attribuant cette anomalie à la dissociation endothermique de la molécule d'hydrogène en ses deux atomes constitutifs au contact du filament, il décrivit le mécanisme de cette réaction ainsi que celui de la réaction inverse qui se produit à la faveur de collisions dans le milieu gazeux ou avec la paroi de l'enceinte. Le principe et les conditions de réalisation du chalumeau à hydrogène atomique qui utilise l'énergie libérée à partir des atomes isolés."

Ce qui n'est pas dit dans la chanson, c'est que ces fameuses molécules d'hydrogène en se recombinant pour reformer de l'hydrogène "normal" (di-atomique = H2), produisent un excès de chaleur. Ecoutons à ce sujet un américain, Nicholas Moller, auteur d'un article sur Irving Langmuir et son fameux hydrogène mono-atomique: "Rien n'est mentionné des extraordinaires propriétés de l'hydrogène mono-atomique pas plus que son potentiel énergétique qui lui permettraient de mouvoir les roues de l'humanité. Cependant, et de façon surprenante, dans une édition de l'Encyclopédie des sciences de Van Nostrand, on peut lire: 'Les molécules d'hydrogène se dissocient de façon endothermique à hautes températures (la chaleur de la dissociation est d'environ 103 calories/môle) dans un arc électrique ou par irradiation). Les atomes d'hydrogène se recombinent à la surface du métal en produisant de la chaleur permettant de faire des soudures.' Ce qui est surprenant ici, c'est que l'on donne la valeur de l'énergie nécessaire à la dissociation de la molécule d'hydrogène, mais la valeur calorifique de la recombinaison des atomes en molécules est étrangement omise".
Nicholas Moller ajoute: "Selon les expériences de Langmuir, on sait que la valeur calorique minimum pour la recombinaison des atomes avait fixée à environ 90 000 calories/molécule gramme. En d'autres termes, cela signifie que nous avons en entrée une énergie de 103 calories/molécule gramme et en sortie une énergie de 90 000 calories/molécule grammes. Selon la science conventionnelle, cela semble violer les lois de la conservation de l'énergie."
Selon Moller, l'explication que donnait Langmuir à ce phénomène n'était pas convaincante. En juin 2005, Jean-Louis Naudin a reproduit les expériences que Nicholas Moller et Alexander Frolov, du laboratoire Faraday à Saint-Petersbourg, avaient menées sur l'hydrogène mono-atomique d'Irving Langmuir. Cette réplication nommée MAHG (Moller/Frolov Atomic Hydrogen Generator) a montré une efficacité sur-unitaire de 243 à 682 % selon les expériences. Jean-Luis Naudin explique que cet excès d'énergie est provoqué par la dissociation des molécules d'hydrogène H2 en hydrogène mono-atomique et par la recombinaison de ces atomes en hydrogène H2. Ce processus ne consommerait ni ne créerait pas d'hydrogène. Rien n'empêche les sceptiques de reproduire l'expérience. Tous les résultats et toutes les informations se trouvent sur le site de Jean-Lous Naudin. Moller nous donne un début d'explication à ce phénomène qui pourrait sembler "miraculeux" en nous rappelant que la source apparente de l'anomalie de chaleur constatée dans la "fusion froide" est également basée sur l'hydrogène mono-atomique.