Homologie
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
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La petite histoire  Up Page
Origine, raisons, hasard
La notion d'homologie remonte au XVIe siècle; elle a été affinée par Richard Owen (1804-1892), farouche opposant de la théorie darwinienne de la sélection naturelle. Pour l'anatomiste anglais, l'homologie s'applique au même organe chez les différents animaux sous toutes les variétés possibles de formes et de fonctions. Ainsi, chez le coelacanthe, l'aigle et l'humain, l'os du membre antérieur qui s'articule avec la ceinture pectorale est le même, tout en étant à chaque fois différent. Cette identité, l'homologie, autorise à donner à tous ces os le même nom: "humérus".

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Trois classes d'homologies
Owen a distingué trois classes d'homologies: l'homologie sérielle concerne la répétition des parties, par exemple les vertèbres d'un même individu; l'homologie spéciale intéresse des parties d'individus d'espèces différentes, tel l"humérus; l'homologie générale, définie comme "une partie ou une série de parties se retrouvant dans le type général", nécessite "la connaissance du type d'après lequel un groupe d'animaux sont construits".

Domaines de présence  Up Page
L'archétype
Fort ancienne, la notion de type correspond à ce qui fait qu'une plante, un vertébré, un mammifère sont reconnus comme tels. Owen l'a illustré par la figure de l'archétype. Il s'agit d'une fiction en ce sens que personne ne chercherait des archétypes ches les fossiles ou dans les régions inexplorées du globe. L'archétype représente le vertébré mais ne constitue pas un objet réel. En effet, il ne peut exister d'animal qui appartienne à la classe des vertébrés sans faire partie de l'un des groupes moins inclusifs que ce taxon contient.

Si les vertébrés se caractérisent par la présence de vertèbres, parle-t-on de vertèbres d'actinoptérygiens, d'amphibiens, de sauropsidés ou de mammifères ? L'archétype permet de se figurer les vertèbres du vertébré, le cas général qui inclut toutes les vertèbres particulières; et ce cas général n'est autre qu'une abstraction. L'archétype d'Owen concrétise graphiquement l'idée de ce qu'est un vertébré; il illustre les propriétés présentes chez tous les vertébrés, mais ne possède aucune des propriétés des sous-classes de vertébrés qui existent réellement. Owen a converti des idées abstraites en un dessin d'animal; fictif, certes, mais énormément chargé de sens.
L'archétype, qui matérialise tout ce que la science connaît des ressemblances et des différences des vertébrés, a permis de canaliser les recherches: on pouvait rechercher les organes homologues présents ches l'archétype qui semblent manquer chez les organismes réels ou qui sont trop différents pour identifier l'homologie; en retour, on précisait les parties de l'archétype restées floues.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Monde futur

Les références  Up Page
Réseau Pepe
Science & Avenir Hors-Série Les fictions de la science Juillet 2006 / août 2006 n°147
 
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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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