Energie nucléaire
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
by Pepe ©
 
Accueil  Arborescence  Page précédente

© Bougenais, port de Cherbourg (France)

La petite histoire  Up Page
36 ans d'essais nucléaires
Février 1960
Premier essai français à Reggane (Algérie).
 
Juillet 1966
Premier  essai aérien à Mururua.
 
Juin 1975
Premier essai souterrain
 
Avril 1992
La France prononce un moratoire d'un an de ses essais. Il sera prolongé jusqu'au 13 juin 1995.
 
Juin 1995
La France annonce qu'elle effectuera une ultime campagne d'essais. Six seront réalisés.
 
Janvier 1996
Dernier essai nucléaire français. Dorénavant, le nucléaire militaire aura recours à la simulation.
 
Tchernobyl
Epinards et sangliers radioactifs
Le nuage radioactif de Tchernobyl, qui a survolé l'est de la France en 1986, reste gravé dans les mémoires à cause des épinards, de salades et de champignons contaminés, mais surtout de sangliers radioactifs découverts dans les Vosges dix ans après la catastrophe. En Alsace comme en Lorraine, où pratiquement aucune mesure n'est prise, les retombés ne se sont pas d'emblée fait sentir, contrairement à ce qui s'est passé de l'autre côté du Rhin ou en Italie. "Les autorités françaises de l'époque ont estimé que les conséquences sanitaires étaient trop faibles pour que des mesures particulières soient prises pour le public", fait valoir Michel Bourguignon, directeur général de l'Autorité de sûreté nucléaire.

Comprendre simplement  Up Page
Cogema condamnée
La cour d'appel de Caen a rendu un jugement historique en 2005, dans un dossier juridique d'importation de déchets nucléaires australiens qui opposait Greenpeace et Cogema depuis mars 2001. Cogema importe et stocke de manière illégale ces déchets nucléaires depuis 4 ans. Ce stockage, portant nuisance à l'environnement, Cogema est condamnée à payer 10 000 euros de dommages et intérêts à Greenpeace.
 
"C'est aujourd'hui une grande victoire" explique Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire à Greenpeace France. "La justice confirme ce que nous disons depuis toujours: la Cogema importe de manière illégale des déchets nucléaires sur le sol français. Cette décision s'applique aujourd'hui aux déchets australiens, mais beaucoup d'autres déchets sont dans la même situation faisant de l'usine de La Hague une vraie poubelle nucléaire !".

Domaines de présence  Up Page
L'Empire atomique contre-attaque
30 ans après le lancement d'un vaste programme qui fait de la France le pays le plus nucléarisé au monde, et alors que l'industrie nucléaire a entamé le 21e siècle sur le déclin, l'Empire atomique français prépare sa contre-attaque. En cette fin d'année notre pays entre dans une nouvelle phase de perturbation atomique. La rébellion énergétique doit s'organiser!
Pour contrer les desseins de l'industrie nucléaire dans cette période cruciale, Greenpeace met en scène les différents protagonistes du nucléaire français sous leur véritable visage au travers d'une tournée de l' exposition "L'Empire atomique contre-attaque" accompagnée de conférences en amont des débats publics.
 
S'inspirant de l'univers de Star-Wars, cette exposition sous forme de BD réalisée par Steven Lejeune et accompagnée d'un décor et d'une documentation complète sera présentée dans une dizaine de villes françaises. Divisée en 12 panneaux complémentaires, elle permet de comprendre directement et simplement l'histoire et la réalité de l'industrie nucléaire de notre pays et met en évidence certains des mensonges dont on nous abreuve depuis des décennies. L'ensemble donnant des éléments concrets pour poser les questions qui fâchent à l'industrie nucléaire et rejoindre la rébellion énergétique.
"La récente intervention du Haut fonctionnaire de Défense pour censurer des éléments du débat public sous couvert de "Secret Défense" vient nous rappeler combien il est difficile de parler de nucléaire en France. Les français ont pourtant le droit de savoir à quels risques ils sont exposés." conclut Hélène Gassin.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Monde futur

Les références  Up Page
Réseau Pepe
BE Israël
Greenpeace
Montpellier Plus
 
Pourquoi ce site
Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
Contribuer au Réseau Pepe
Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer.
Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil).

Mais encore …  Up Page
Ce que vous avez toujours voulu savoir
"Ils ont participé aux essais de la bombe française. Malades, ils veulent obtenir réparation. Sans grand succès, jusqu'à présent.
Après la chair à canon, la chair à neutron. Voilà ce que nous étions."
Yann Cambon, 55 ans avait 20 ans lorsqu'il a commencé à participer aux essais nucléaires en Polynésie française, comme photographe militaire pour le service de sécurité radiologique. Il a assisté à 13 tirs atmosphériques entre 1970 et 1971. Plus tard, à 38 ans, cet ancien de l'aéronavale a été victime d'un infractus et a contracté plusieurs maladies. "A l'époque, nous étions pas informés des dangers encourus, c'était m'omerta. L'armée édictait bien des règles de sécurité, mais elles étaient inadaptées à la situation ou pas appliquées. Théoriquement, j'aurais dû passer au caaisson de décontamination, les autorités ne me l'ont jamais proposé. Les radiations étaient invisibles et inodores, nous ne nous posions pas de question. Après les explosions, on se baignait même en mer ..."
Entre juillet 1966 et janvier 1996,s ur les deux atolls de Mururoa et Fangataufa, de 80 000 à 150 000 personnes ont travaillé pour les 193 essais nucléaires (dont 46 aériens). Par exemple, le test de la bombe H, le 24 août 1968, était 170 fois plus puissant que Hiroshima. Aujourd'hui, nombre de ces travailleurs veulent que les répercussions sur leur santé soient reconnues. Ce qui passe par de longues procédures judiciaires. Michel Cariou, officier de marine à la retraite,estr de ceux-là. De 1966 à 1972, il effectuait des mesures de radioactivité. Depuis 1997, il est atteint d'un cancer de la thyroïde et d'autres pathologies cancéreuses. Il mobilise son énergie à démontrer le lien entre ses maux et sa participation à 31 tirs nucléaires. Le 13 juin 2005, le tribunal militaire de Brest lui a accordé une pension. Une première pour ceux qu'on appelle "les irradiés de la République". L'armée française reconnaît enfin des négligences en matière de protection lors des essais dans le Pacifique. " Près de 200 dossiers sont dans les mains de la Justice", précise Jean-Louis Valtax, le président de l'Association des vétérans des essais nucléaires (Aven).
Depuis 2001, l'Aven et ses 3 000 adhérents lutte avec l'association polynésienne Mururua e Turaou, qui regroupe 4 000 polynésiens ayant travaillé dans la zone. Tous réclament une reconnaissance du préjudice subi. Selon les spécialistes de ce dossier, la France est la dernière démocratie nucléaire à maintenir la thèse des "essais propres". Depuis quarante ans, elle nie toute nuisance liée à ces expériences. "Pour mon enquête, Le Cancer du tropique, j'avais adressé une demande d'interview à Michèle Alliot-Marie, le ministre de la Défense", souligne Sophie Bontemps, journaliste de Thalassa. Elle est restée lettre morte.
 
Vers un fission propre
Une équipe internationale basée à San Diego, en Californie, dit avoir surmonté un obstacle majeur rencontré par toutes les installations travaillant sur la fussion, tels le réacteur Iter (International thermonuclear experimental reactor) implanté à Cadarache, près de Marseille.
Aucun matériau ne peut en effet résister aux neutrons de très haute énergie libérés par la fusion nucléaire, d'où l'érosion des parois internes du réacteur. Selon ces scientifiques, il suffirait de "perturber légèrement le champ magnétique" confinant le mélange gazeux de deutérium et de tritium porté à très haute température appelé "plasma" pour "amener ce champ à devenir chaotique sur le bord". Et moins destructeur. Ce futur programme de recherche sur la fusion nucléaire contrôlée, qui sera mené avec Iter, pourrait constituer une alternative à la fission utilisée dans les centrales actuelles pour produire de l'énergie. Pour les partisans du projet, Iter devrait ouvrir la voie à une énergie "propre" puisque la fusion n'entraînera pas de production de déchets à très longue durée de vie. Ce projet, dont les parlementaires sont l'UE, les Etast-Unis, la Russie, le Japon, la Corée du sud et la Chine, représente un investissement de 10 milliards d'euros sur 40 ans.
 
Transformation en énergie propre
Les lois de la physique disent que la masse et l'énergie ne peuvent être ni produites ni détruites mais seulement transformées. Partant de cette base la société israélienne Environmental Energy Resources (EER), aidée de scientifiques russes, a mis au point en avril 2007 un réacteur transformant les déchets radioactifs et dangereux en énergie propre. Le réacteur d'EER combine trois processus dans un seul: il décompose le déchet; gazéifie des restes de carbone et convertit les composants inorganiques en déchets solides. De plus EER produit de l'énergie: 70% sert à l'alimentation du réacteur et les 30% d'excès peuvent être revendus. Ainsi, la société réunie deux des marchés les plus intéressants: l'environnement et l'énergie propre.