Empreintes de pas du diable en 1855 (Devonshire, Royaume-Uni)
Traces en ligne droite
Obstacles inopérants
Parcours téléguidé
Bâton de l'Architecte
Sceau du Diable
Premières conclusions
Compléments d'informations

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Trois minutes pour comprendre / Three minutes of learning
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Traces en ligne droite
En s'éveillant le matin du 08 février 1855, les habitants d'une vaste région du sud du Devonshire en Angleterre Grande-Bretagne constatèrent que sur la neige couvrant le sol s'entrecroisaient un nombre énorme de traces étranges, petites et ressemblant à celles des sabots d'un animal, et d'une incroyable multiplicité.

Il y avait, très probablement, plus de 160km de ces traces !

Les dessins obtenus donnent une idée de l'aspect général des empreintes.

Ils sont fondés sur le dessin publié dans l'Illustrated London News du 03 mars 1855, page 214.

Les empreintes mesuraient chacune environ 10cm de long sur 7cm de large et étaient régulièrement séparées de 20 à 22cm.
Les traces étaient en ligne droite.

Obstacles inopérants
On signale (London Times, 16 février 1855) une incroyable quantité d'empreintes de formes étranges et mystérieuses à Tapsham, Lymphstone, Exmouth, Teignmouth et Dawlish, dans le Devonshire.

Si les traces doivent être attribuées à un animal terrestre quelconque (y compris les oiseaux), l'élément le plus difficile à expliquer (donc le plus important) est leur fantastique placement: "Ce mystérieux visiteur n'est généralement passé qu'une fois à travers chaque jardin ou chaque cour, et il le fit dans presque toutes les maisons, de nombreuses parties, différentes villes ainsi que dans les fermes éparses aux alentours; cette piste régulière passant, dans certains cas, par-dessus le toit des maisons ou par-dessus des meules de foin ou des murs très élevés (dont un de 4,50m) sans déplacer la neige d'un côté ni de l'autre, et sans que change la distance entre les empreintes, comme si l'obstacle n'avait pas du tout gêné.

Les jardins entourés de haies hautes ou de murs, et avec les portes fermées, furent visités, aussi bien que ceux qui n'étaient pas clos ni fermés..."


Parcours téléguidé
Un scientifique, qui avait suivi une même piste à travers un champ jusqu'à une meule de foin, constata que la surface de cette meule était entièrement vierge de toute marque que ce fût mais du côté opposé, dans une direction correspondant exactement à la piste tracée jusque-là, les empreintes recommençaient !

Le même fait était observé de part et d'autre d'un mur ... Deux autres habitants de la même commune suivirent une ligne d'empreintes pendant trois heures et demie, en passant sous des rangées de groseillers et d'autres arbres fruitiers en escaliers; (palissés contre un mur, qui forment une palissade, une clôture) perdant ensuite les empreintes et les retrouvant sur le toit de maisons auquelles leurs recherches les avaient menés ...

L'article du Illustrated London New indique également que les empreintes passaient par "une ouverture circulaire d'une trentaine de centimètres de diamètre". Les empreintes semblaient traverser un estuaire de près de 3,5km de large.

Le révérend, M. Musgrave signale que les empreintes ont été relevées de part et d'autre de l'Este (un petit lac large de trois kilomètres et demi).

Il est intéressant de noter que les traces ne semblaient pas revenir en arrière, ni errer en rond au hasard; ce qui est déjà plutôt bizarre.





Bâton de l'Architecte
Le matin où les empreintes furent observées, la neige portait des empreintes fraîches de chats, de chiens, de lapins, d'oiseaux et d'hommes nettement définies. La piste en question était si nettement même que la fourchette au milieu de chaque sabot était très visible. De plus, partout où apparaissait cette trace particulière, la neige était complètement enlevée, comme si elle avait été taillée au diamant, ou marquée au fer chaud.

Ces circonstances sont très déconcertantes. Les empreintes ordinaires dans la neige sont faites, par pression et montrent des signes très nets de compression dans la neige qui entoure chaque empreinte.
Cependant, ces fameuses traces ont été faites comme "par enlèvement de la neige", ce qui ne peut être dû _ à défaut de la "Main de Dieu"_ que d'une "Main Extérieure".

Un autre détail _noté par Charles Fort, et que l'on ne retrouve nullement ailleurs_ est que, selon une description (bien que faire 35 ans après l'enlèvement), les empreintes du Devonshire alternaient par "intervalles énormes mais réguliers avec ce qui paraissait être les marques de la pointe d'un bâton". (Le Livre des Damnés, chapitre 28). Ce que cela peut signifier reste extrêmement problématique.

Sceau du Diable
Charles Fort, Rupert T. Gould, Bernard Heuvelmans et Eric Frank Russel ont mentionné des récits curieusement similaires provenant de régions très éloignées géographiquement. Citons notamment Ecosse, 1839-1840 (Times de Londres, 14 mars 1840); île Kerguelen, océan Indien 1840 (Voyage de découverte et de recherche dans les mers du Sud et l'océan Antarctique, du capitaine Sir James Clark Ross); Pologne vers 1855 (Illustrated London News du 17 mars 1885, page 242); Belgique, 1945 (l'article de E. F. Russell dans Doubt n°20, reproduit les mesures d'empreintes plus petites et différemment espacées que celles du Devonshire); Brésil, avant 1954 (pe de garrafa, B. Heuvelmans, Sur la piste des bêtes ignorées (Plon éditions 1955).

Après le séisme du 15 juillet 1757, sur les sables de Penzance, en Cornouailles, sur une zone d'une centaine de mètres carrés, furent trouvées des traces comme celles de sabots, sauf qu'elles n'étaient pas en croissant.

Les traces du Brésil n'étaient pas en forme de croissant non plus.

Une mention encore plus obscure concerne un extrait des annales chinoises qui se rapproche du cas de Devonshire: "Dans la cour d'un palais, des habitants se réveillent un matin et remarquent des traces ressemblant aux empreintes d'un bœuf, et supposèrent que le démon les avaient faites".

Il convient de remarquer que certains de ces récits n'impliquent pas de neige mais parlent d'empreintes trouvées dans le sable ou la boue.

Premières conclusions
VISION ACTUELLE (objectivement parlant)
Le phénomène se produit systématiquement entre le crépuscule et l'aube, c'est-à-dire au moment où la vision humaine est défaillante.
Les traces sont toujours unidirectionnelle et en ligne droite, jamais elles ne errent au hasard.
Les empreintes peuvent franchir, indifféremment, des obstacles de 4,5m à 5m de haut qu'un estuaire plein d'eau.
Les marques laissées sont faites soit dans la neige, soit dans le sable ou encore dans la boue. Aucune marque d'éclaboussures, ni même d'enfoncement: c'est comme si la matière sont le "sabot" avait tout simplement disparu.
La séquence des empreintes est régulière, toutes les 20 à 30cm, pour une épaisseur de 5 à 10cm.
L'objet passe dans toutes les maisons, même celles qui sont éloignées.
La chose en question peut passer à travers un drainage de 15cm de diamètre ou une ouverture circulaire de 30cm de diamètre.


VISION FUTURISTE (subjectivement parlant)
Une Solowheel Xtreme des temps modernes, capable de se mouvoir non plus en roulant mais en sustentation gravifique, pourrait, grâce à ses capteurs gyroscopiques et ses accéléromètres, se déplacer au gré de son programme.
A chaque "pas gravifique", l'onde laisserait sur le sol une "empreinte" (marque imprimée plutôt qu'enfoncée), lui permettant ainsi de se mouvoir toujours dans la même direction, quelle que soit les obstacles rencontrés (mur, estuaire).
Capable de s'enrouler sur lui-même, pour former un disque, ou de prendre l'aspect d'un serpent, ce dernier pourrait de ce fait franchir des obstacles étroit, telle qu'une canalisation de 15cm de diamètre ou encore un conduit circulaire de 30cm de diamètre.
Effectuer un balayage systématique des zones d'habitations, en effectuant des "tracés" rectilignes et uniformes est une constance universelle chez une espèce intelligente. C'est ce que s'apprête à faire le milliardaire russe Iouri Milner, qui projette d'envoyer un microvaisseau ou "puce" spatiale de 1 gramme, sur Alpha du Centaure _étoile la plus proche de notre système solaire, située à 4,37 années-lumière. Retour prévu des informations: le 12 avril 2061, soit 100 ans après le 1er vol humain dans l'espace effectué par Iouri Gargarine.


Complément d'informations
REFERENCES
Livre de l'inexplicable Jacques Bergier J'ai lu 1972

Complément d'informations
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