Ecriture préhistorique
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La petite histoire Up Page Origine, raisons, hasard ![]() Il découvrit dans ce trou des ossements. Pensant alors tombé sur un tombeau, rempli de trésor, il entreprit les premières fouilles à coups de pelle et de pioche. Il n'y découvrira que des fragments de vases anciens, des urnes, des haches et des plaquettes d'argile couvertes d'une écriture inconnue. Déçu de ne point trouver de l'or, il reboucha le trou. |
Comprendre simplement Up Page Admirable Docteur Morlet ![]() Quelque chose lui souffle que les signes mystérieux gravés dessus témoignent d'une écriture très ancienne. Une écriture qu'il peut dater à près de 6000 ans avant J-C. |
Domaines de présence Up Page Monde présent De retour à Vichy, le médecin rédige un article qui paraît dans une revue savante. C'est alors qu'une polémique (vive controverse) se dressera contre le médecin et les Fradin. Avant son communiqué, tout les savants s'accordaient à dire que l'écriture était née 1600 ans avant Jésus-Christ aux frontières de l'actuelle Syrie et de la palestine. "L'affaire des plaquettes" va se plaider devant la justice. Le 25 février 1928, des policiers de Clermont-Ferrand perquisitionnent le musée et la ferme des Fradin. Le 4 juin 1929, Emile Fradin est inculpé d'escroquerie. Il n'avouera rien, puisqu'il n'a rien à avouer! L'inculpation finit par un non-lieu. ![]() |
Son interprétation dans l'avenir Up Page Monde futur Le Dr Morlet reprend à ses frais les fouilles du champ, rebaptisé le "champ des morts" durant 13 ans. En quelques années, il met au jour plus de 3000 objets préhistoriques. Parmi eux, plusieurs dizaines de ces étranges plaquettes et de ces ossements gravés qui pourraient bien bouleverser les connaissances sur l'histoire du monde. En 1941, la loi Carcopino est votée. Il est désormais interdit de fouiller le sol français sans l'autorisation de l'Etat. Ceci met fin aux fouilles de Glozel. Le Dr Morlet meurt en 1966, il ne verra pas la reconnaissance de Glozel. ![]() |
Les références Up Page Réseau Pepe Marcogee Traditions révélées Guy Rachet Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous. Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil). |
Mais encore … Up Page Scrupuleux abbé Breuil ![]() Parce que Antonin Morlet publia son rapport le 23 septembre 1925 sous le titre "Nouvelle station néolithique", le Dr Capitan des Beaux-Arts, sous la complicité de l'abbé Breuil iront jusqu'à falsifier les documents, prouvant la légitimité de la découverte des tablettes de Glozel. D'autant plus qu'à cette même période un éminent épigraphiste, René Dussaud, vient de publier officiellement que l'écriture est née en Phénicie, 1 600 ans av. J.C. ( après la mise à jour du sarcophage du roi Ahiram de Byblos, recouvert d'inscriptions ). Or le Dr Morlet estime les tablettes gravées à 5 ou 6 000 ans av. J.C. Le petit musée d'Emile Fradin tombe dans l'oubli. Cependant en 1972, Henri François, ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique, visite le village de Glozel. Troublé par ce qu'il voit, il demande à trois laboratoires étrangers de "dater" ossements et plaquettes. En effet, un procédé de datation très fiable faisant appel au carbone 14 vient d'être mis au point. Et bientôt le résultat tombe: les plaquettes trouvées dans le "champ des morts" sont vieilles de 2 500 ans, les céramiques ont 5 000 ans. Mais le plus surprenant, c'est que les ossements sur lesquels sont gravés les mêmes signes sont vieux de 17 000 ans! Datations disparates Le sous sol est en grande partie constituée de terrains radioactifs, très chargés puisqu'ils contiennent en quantité de l'uranium à l'état naturel. Cela rend donc les résultats des analyses difficiles à exploiter. En 1974, un équipe du Centre de Recherche Nucléaire de Grenoble passe le site au magnétomètre, montrant qu'il existerait encore des objets enfouis. De 1983 à 1990, de nouvelles fouilles sont entreprises, à plusieurs kilomètres du champ des morts, à Moulin Piat à 2,5 km au Sud; chez Guerrier, à 3 km sur la rive droite du Vareille; à Puyravel à 10 km en amont, sur la rive opposée Site mortuaire Les haches en pierre polie ont leur tranchant trop peu usé et sont donc certainement votives (religieuses). Les objets en céramique, idoles, vases mortuaires aux masques étranges dépourvus de bouche et les fameuses tablettes couvertes d'inscriptions toujours inconnues, ont été fabriqués dans un four ovale qui fut tout d'abord pris pour une tombe. Tous les ossements, humains (n'appartenant pas à des squelettes d'hommes moderne), et d'animaux (ayant été transformés en outils, bijoux, certains portant des signes d'écriture), tous présentent une fossilisation avancée (très ancienne, et pour cause, ils datent de 15 000 à 17 000 ans). Les galets, gravés notamment de splendides rennes, ont soulevé l'admiration des spécialistes en art préhistorique. Ecriture phénicienne Les inscriptions que l'on retrouve sur les os gravés de 17 000 ans, présentent de grandes ressemblances avec : _des formes très anciennes de l'écriture phénicienne. _des inscriptions alphabétiformes retrouvées dans des sites magdaléniens, au Portugal, en Roumanie et en France. Il existe de nombreux alphabets anciens très voisins, dans les écrits dits Italiques, Ibériques (Alvao au Portugal, etc). Cette écriture a servi à noter une langue, pré indo-européenne, pré étrusque, vieux fond auquel il faut se référer pour en trouver la clé...et dont il subsiste des racines dans l'irlandais, l'islandais, le finnois et le norrois. Plusieurs personnes planchent encore actuellement à peaufiner leurs démonstrations et travaux (une thèse sur le sujet est en cours d'élaboration ), sur ce qu'ils ont pressenti, avec grande justesse (Marie Labarrère Delorme, Maurice Guignard et Christian de Warenghien, Rudolf Hits). Objets de culte Idole phallique Les idoles sont les pièces les plus singulières des découvertes de Glozel. Elles sont une représentation du sexe masculin ou une figuration confuse des deux sexes, généralement associée au visage sans bouche. On ne leur a pas trouvé à ce jour de parallèle archéologique. Pièce la plus singulière, elle est aussi celle pour laquelle Morlet, directeur des fouilles de Glozel, a fourni la typologie la plus précise. Il distingue ainsi des idoles phalliques à masque antérieur, des idoles bisexuées à masque antérieur et des idoles bisexuées à masque postérieur. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Une des pièces maîtresse trouvées à Glozel est une petite sculpture en ronde bosse, dite du "Chasseur ", ou du "Chaman". Tenant un épieu dans sa main droite, il est campé de ses deux pieds sur le ventre d'un animal expirant. La macrophotographie révèle autour du cou deux colliers, dont l'un est composé d'éléments sphériques, les fameux "hochets" ou "bolas" qui avaient tant intrigué le monde archéologique. L'homme est assurément ici dans une nudité rituelle, et le collier flottant, à symbole mammaire, une évocation au culte primordial, originel, de la Grande Déesse Mère. ![]() Ces petits "hochets" ou "bolas" qui avaient intrigué la communauté des archéologues étaient en réalité destinés à être portés autour du cou. Céramique Le mot "céramique" pourrait laisser entendre un produit élaboré des arts du feu. Il n'en est rien à Glozel. La pâte employée est grossière, épaisse pour la poterie montée au colombin (argile crue roulée en boudins montés en spirales et lissés sans utilisation de tour), faiblement cuite. L'argile utilisée est certainement celle du gisement. Ces pièces en argile sont essentiellement des tablettes à inscription, des vases, des urnes à visage, des bobines, des lampes, des idoles sexuées, des fusaïoles (pièces de terre cuite percées utilisées pour lester un fuseau) et des empreintes de main. Le mobilier céramique fournit les types les plus singuliers des découvertes de Glozel. Certains n'ont, pour l'heure, aucun parallèle archéologique. C'est le cas des idoles et des bobines. La céramique constitue, en volume, la part la plus importante des collections de Glozel. En nombre de pièces, elle représente un peu plus d'un tiers de l'ensemble. Plaquettes ![]() ![]() ![]() Quelques tablettes sont opisthographes (inscrites des deux côtés). On a également recueilli quelques exemplaires anépigraphes (sans inscription). Objets fossiles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Urnes à visage ![]() ![]() Contrairement aux idoles ou aux bobines, les urnes à visage permettent des rapprochements archéologiques nombreux. On peut signaler les vases troyens, les Gesichturnen poméraniennes, des vases charentais à décor oculé, des poteries du néolithique scandinave et ibérique. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Une origine troyenne La tradition héroïque Dès le IXe, voire le Xe siècle avant notre ère, s'est constitué ce qu'on appelle les cycles épiques, poèmes non écrits transmis par des poètes errants, les aèdes. C'est sous cette forme, dont il ne subsiste plus que quelques fragments fixés par écrit à une époque ultérieure, que les poètes épique de la Grèce aussi bien que les tragiques athéniens comme Eschyle, Sophocle et Euripide, et des poètes lyriques comme Pindare tous quatre vivant au Ve siècle avant notre ère, vont puiser les thèmes de leurs œuvres. Pour ne citer que les plus connus, ces cycles sont celui de Troie qui relate la guerre des Achéens contre cette cité, le retour des Achéens vainqueurs dans leur patrie; celui de Thèbes, c'est-à-dire l'histoire d'Œdipe et de la guerre que les hommes d'Argos soutinrent contre ceux de Thèbes; celui d'Héraclès, dont les douze travaux sont restés célèbres; celui des Minyens, maîtres d'Orchomène, dont l'épisode le plus connu est l'expédition des Argonautes sous le commandement de Jason à la recherche de la Toison d'or. Les légendes de Pélops et des Atrides, celle de Minos et de Thésée, appartiennent aussi à ce cycle épique. A la découverte de Troie Nous devons à Henri Schliemann, la découverte de la cité de Troie, ville qui, d'après Homère n'a jamais cessé d'être habitée. Sept niveaux d'habitations se sont succédés sur la légendaire ville de Troie. Des restes de toute sorte mis au jour, montrent chez les successeurs des habitants de la deuxièmer ville, les mêmes idoles étranges, les mêmes haches primitives en bronze, les mêmes vases de terre cuite avec ou sans pieds, les mêmes gobelets à deux anses, les mêmes haches de jade, de porphyre ou de diorite, les mêmes marteaux de pierre et les mêmes meules de trachyte que chez leur prédécesseurs; nous y trouvons aussi une énorme quantité de fusaïoles ou de balles de terre cuite avec signe symboliques. Le seule différence, c'est que, en général, la poterie des troisième, quatrième et cinquième cité est d'un argile moins pure et d'une fabrication plus grossière, que beaucoup d'objets de terre cuite sont faits à la roue et que les vases et les gobelets nous offrent des formes nouvelles. En outre, les marteaux grossiers et les haches polies sont, dans la quatrième cité, trois fois plus nombreux que dans la cité brûlée et dans la troisième cité; de plus, la masse de coquillages accumulée dans les ruines est si considérable qu'elle défie toute description. ![]() |