Davies (Paul)
Qui est ce personnage
Travaux et découvertes
Citations et prix Nobel
Comment il voit le monde
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Mais encore …
by Pepe ©
 
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Qui est ce personnage  Up Page
Résumé succinct
Paul Davies enseigne la physique mathématique à l'Université d'Adélaïde (Australie). Auteur de nombreux travaux en physique fondamentale et cosmologie.

Travaux et découvertes  Up Page
Pourquoi ?
"Enfant, j'agaçais mes parents en demandant continuellement 'pourquoi ?'. Pourquoi il va pleuvoir ? Parce que la météo l'a annoncé. Pourquoi la météo l'a annoncé ? A cause de l'anticyclone des Açores. Pourquoi l'anti ... ? Et ainsi de suite. Une réponse définitive mettait généralement un terme à ces interrogations sans fin: 'Parce que Dieu l'a voulu, et quec'est comme ça!'"
 
Notion de Dieu
"J'ai donc découvert (plus par ennui que par subtilité philosophique) que l'explication d'un fait ou d'une circonstance nécessitant elle-même une explication et que cette chaîne était peut-être infini _ ce qui n'a cessé de me troubler."
 
Notion de quelque chose
Parmi les savants qui ne sont pas religieux, au sens conventionnel du terme, beaucoup disent éprouver le sentiment vague qu'il existe "quelque chose" derrière la surface de la réalité de l'expérience quotidienne _ un sens à l'existence.
Même les athées purs et durs font souvent montre d'un respect pour la nature, d'une fascination pour sa richesse, sa beauté, sa subtilité, qui ne sont guère éloignés du sentiment religieux. Les scientifiques ne sont certes pas des individus froids, durs et sans âme.

Citations et prix Nobel  Up Page
Ce qu’on retient de lui

Comment il voit le monde  Up Page
Dieu
Création de l'Univers
Mon expérience scientifique m'a révélé que l'univers physique est agencé avec une ingéniosité telle que je ne puis accepter cette création comme un fait brut. Il doit y avoir, à mon sens, un niveau d'explication plus profond.
Qu'on veuille le nommer "Dieu" est affaire de goût et de définition. J'en suis, en outre, arrivé à la conviction que l'esprit _ c'est-à-dire l'appréhension consciente du monde _ n'est pas un caprice absurde et fortuite de la nature, mais un aspect fondamental de la réalité.
 
Convictions
Les êtres humains ont toutes sortes de convictions. Celles-ci sont le produit soit de raisonnements sérieux, soit d'une foi aveugle. Certaines se fondent sur l'expérience personnelle, d'autres sur l'éducation, d'autres encore sur une forme d'endoctrinement. De nombreuses convictions sont indubitablement innées; elles sont le fruit de facteurs d'évolution. Certaines nous paraissent justifiables, d'autres "intuitives". Il est évident que nombre de nos convictions sont erronnées _ soit elle sont incohérentes, soit elles s'opposent à d'autres convictions ou aux faits.
 
Conflits avec la science
Il y a quatre cent ans, la science est entrée en conflit avec la religion parce qu'elle a paru menacer la place confortable de l'humanité dans un cosmos déterminé, conçu par Dieu. La révolution commencée par Copernic et achevée par Darwin a eu pour effet de marginaliser, et même de banaliser, les êtres humains.
Les hommes n'étaient plus au centre du grand système, mais se trouvaient relégués à un rôle fortuit et apparemment inutile dans un drame cosmique indifférent, à l'instar de figurants qui débarqueraient par erreur sur un plateau de tournage.Cette éthique existentielle_ que la vie humaine est dépourvue de sens à l'exception de celui que les humains lui confèrent _ est devenue le leitmotiv de la science.
C'est la raison pour laquelle monsieur Tout-le-monde considère la science comme menaçante et avilissante (désordonnante): elle l'a coupé de l'univers dans lequel il vit.
 
Connexion supérieure
La science ne nie pas l'existence d'un sens qui transcende l'existence. Bien au contraire, le fait que la science "marche", et "marche" si bien révèle qu'il y a quelque chose de profondément significatif dans l'organisation du cosmos.

Les références  Up Page
Réseau Pepe
Esprit de Dieu Paul Davies
Lumières sur les origines des peuples Guy Rachet
Traditions révélées Guy Rachet
 
Pourquoi ce site
Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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Mais encore …  Up Page
Ce que vous avez toujours voulu savoir

 
Dieu et démiurge
Lorsqu'on examine les populations du globe, on est conduit à se demander d'où vient chacune d'elles. Les peuples de l'Antiquité se flattaient souvent d'être autochtones, c'est-à-dire habitant leur pays depuis les origines. La plupart des mythes font d'ailleurs créer les hommes par quelque dieu ou démiurge à partir de la terre, de la boue et de pierres.
 
Mythes et léndes
Le mythe, étroitement lié au rite, est à l'origine une sorte de commentaire du rite, ce dernier ne faisant que répéter l'action primordiale et créatrice d'une divinité ou d'un ancêtre. Si par la suite la fonction du mythe s'élargit, si elle s'impose comme une explication globale du monde et des phénomènes naturels, il n'en reste pas moins que le mythe ne peut s'exprimer qu'à certains moments, au cours de cérémonies sacrées, car il possède en lui une force contraignante. La caractère magique de la parole interdit au profane de dire le mythe tout comme elle oblige le prêtre à ne l'exprimer qu'en des circonstances très précises, en concomitance avec une action religieuse.
 
Contes et légendes
Sans doute la légende et le conte ne se parent-ils pas de ce caractère hautement sacré, voire magique, qui permet au mythe exprimé d'influencer l'attitude des dieux et le comportement des forces universelles. Mais chacun d'eux possède une fonction qociale et, de ce fait, ils ne peuvent être récités que dans des moments où ils sont reçus convenablement par les auditeurs: afin de servir d'entraînement au cours d 'une action, par exemple une marche en milieu hostile, désert, forêt; comme préparation à une entreprise hasardeuse, chasse ou guerre; ou encore dans un but de jeu ou de distraction, le rcit étant alors souvent rythmé au son d'instruments de musique et de claquements de mains pouvant être accompagné de danses au cours desquelles l'action est mimée.
 
Rites de passage
Alors que le mythe est pure fiction, fruit d'une imagination pré-scientifique, le conte et la légende ont des bases plus solides. L'étude comparative des contes a permis de discerner des souches communes à un grand nombre d'entre eux malgré leur dispersion géographique. Des thèmes du type de ceux de Peau d'Ane, Barbe-Bleue ou le Petit Chaperon Rouge, se retrouvent à travers toute l'Europe, voire jusqu'en Inde.
On a cherché, surtout à la fin du XIXe siècle, des explications météorologiques à ces thèmes, faisant de la peau d'ane la brume du matin ou un nuage cachant le soleil, du petit chaperon rouge le symbole de l'aube, de l'histoire de Barbe-Bleue un mythe solaire dans lequel la trop curieuse épouse du terrible châtelain serait l'aurore. La mode qui consistait à réduire mythes et contes à de poétiques transpositions des phénomènes célestes est passée.
On s'est rendu compte que les mécanismes de formation des contes sont plus complexes, mais on a pu relier judicieusement certains d'entre eux, à ce qu'on appelle en ethnologie des rites de passage: rituels d'initiation souvent complexes grâce auxquels, dans les sociétés archaïques, les adolescents, filles et garçons, sont intégrés à la communauté des adultes et deviennent de ce fait des membres à part entière du corps social.
 
Réalité historique
Un grand nombre de légendes - sinon toutes ? - a une origine qu'on est en droit de qualifier d'historique. Ces faits historiques, qui impliqueraient non seulement les actes de personnages ayant existé, mais encore les mœurs et les coutumes d'époques révolues, ont pu se transmettre traditionnellement par voie orale et n'être recueillis que tardivement par écrit. Aussi, ont-elles subi des déformations plus ou moins importantes dues aux conteurs qui ajoutaient ou oubliaient des détails. Certaines traditions ont été plus sûrement conservées dans leur intégrité, cependant que des desseins apologétiques des auteurs ont pu incurver les faits dans un sens particulier, tout en conservant la réalité profonde.