Cryogénisation
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
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La petite histoire  Up Page
Origine, raisons, hasard
Le grand biologiste Jean Rostand fut l'un des premiers, avec R. C. W. Ettinger, à aborder la possibilité de repousser la vie, en se servant des très basses températures.
Ettinger a été professeur de physique, d'astronomie et de mathématiques à l'Université de Wayne. Successivement Woodruff, Carrel, Metalnikov, Wolff, en cultivant des tissus organiques dans des milieux artificiels, ont pu prouver qu'il n'existait pas, dans le corps humain, un seul organe voué fatalement à périr. Jean Rostand avait imaginé qu'un homme, dont on réussirait à placer chacune des cellules dans un bouillon de culture approprié, deviendrait pratiquement immortel.

Comprendre simplement  Up Page
Le froid en chirurgie
Plus la température est basse, plus les besoins en oxygène de l'organisme diminuent. C'est pourquoi, le Français Henri Laborit mit au point l'hibernation vers les années 1950. En anemant la température de l'organisme à 30°C, il prolongeait jusqu'à 15 minutes le sursis dont bénéficient les cellules cérébrales après l'arrêt total du cœur. Grâce au cœur-poumon artificiel, on est parvenu, depuis, à descendre jusqu'à 10°C, ce qui laisse au chirurgien un temps pratiquement illimité pour opérer.

Domaines de présence  Up Page
Les prouesses du glycérol
Dans une note à l'Académie des Sciences, en 1946, Jean Rostand signalait qu'il avait pu conserver vivant à -6°C pendant 20 jours, au lieu des quelques heures habituelles, du sperme de grenouille, simplement en lui ajoutant une faible quantité de glycérine. En 1949, une équipe anglaise, sous la direction du Professeur Parkes, démontrait que la glycérine permet de converser à -79°C pendant plusieurs semaines des spermes d'oiseaux et de mammifères.
En 1953, les Américains Bunge et Sherman, toujours avec la même méthode, conservent pendant plus d'un mois à -79°C du sperme humain et s'en servent, après réchauffement, pour inséminer trois femmes qui donnèrent naissance à des enfants normaux.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
L'hélium et l'azote liquide
En 1958, un Français, Louis Rey, a franchi le pas. Il a congelé, en le plongeant dans de l'azote liquide, un cœur d'embryon de poulet. Cette fois, il s'agissait bien de vitrification: l'organe était devenu dur comme de la pierre. Or après avoir été réchauffé dans un bain liquide maintenu à 37°C, ce cœur se remit à battre.
Au mois de mars 1963, le biologiste russe Losinnalizinski a plongé dans de l'hélium liquide et refroidi jusqu'à -269°C vingt chenilles du papillon du maïs. Treize d'entre elles ont pu être ramenées à la vie.
 
Résurection du triton
La nouvelle remonte au mois de février 1963. Ce triton, découvert congelé dans les glaces du Pamir que les spécialistes datent de 5000 ans, aurait été réanimé et aurait survécu douze heures.
Le triton est un vertébré, comme l'homme. Ce serait le premier vertébré à avoir subi un refroidissement aussi intense et surtout aussi prolongé.

Les références  Up Page
Réseau Pepe
BE Canada
Science & Vie mai 1963 n°548
 
Pourquoi ce site
Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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Mais encore …  Up Page
Supersolidité
Dans une lettre publiée dans la revue Nature du 6 décembre 2007, le professeur John Beamish et l'étudiant en PhD. James Day du Département de Physique de l'Université d'Alberta font état d'une éventuelle avancée dans l'étude des supersolides.
A très basses températures l'hélium se liquéfie, soumis à une pression très élevée il devient alors solide. Dans une expérience jamais réalisée jusqu'à présent, le Pr. Beamish et son étudiant ont refroidi de l'hélium solide et l'ont étire comme un élastique. Ils ont pu alors observer un comportement du solide tout à fait inattendu: son facteur de rigidité augmente à mesure que la température baisse. Ceci pourrait corroborer les travaux du Dr Chan de la Penn State University (USA) qui en 2004 avait mis en évidence un comportement singulier des particules dans de l'hélium solide soumis à des oscillations de différentes fréquences et qui avait ébranlé le monde de la physique en annonçant la possible découverte d'un nouvel état de la matière, la supersolidité.