Concordia
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
by Pepe ©
 
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La petite histoire  Up Page
Un "Shinning" à la française
Les bases françaises en Antarctique - Concordia, Cap Prud'homme, Dumont d'Urville - entrent l'une après l'autre en hivernage. A la station franco-italienne de Concordia, à 3 200 mètres d'altitude, où les températures peuvent friser le -80°C, les huit Français et six Italiens se sont retrouvés seuls dès les premiers jours de février 2007. Après le départ du "raid" de ravitaillement, puis, par avion, des derniers personnels de l'été, ils doivent désormais vivre jusqu'en novembre. Neuf long mois.

Comprendre simplement  Up Page
Vie de solitaire
"Il y a analogie entre environnement polaire et environnement spatial en ce sens qu'il y a isolement et confinement", souligne le Pr Elisabeth Rosnet, responsable du lalaboratoire de psychologie appliquée de l'université de Reims. Si à la base Dumont d'Urville la moyenne d'âge est de 25 à 26 ans et les températures sont moins basses, "à Concordia, les personnes qui restent sont des solitaires" reconnaît Franck Gérard, responsable du district. "Pour le confinement, c'est un peu différent, mais on ne peut pas sortir comme on veut, il faut être deux en permanence pour des raisons de sécurité. Donc on vit un peu en vase clos, sous le regard de l'autre", renchérit la psychologue. Claire, Jonathan, Emilie ... qui ont hiverné dans l'une ou l'autre des bases, ont ainsi vécu leur chambre privée comme un havre indispensable - toutes les autres pièces étaient communes. A la fin, beaucoup s'arrêtent en Australie, première étape vers la France, pour se réadapter nà la vie ordinaire: côtoyer les foules, vécues comme une agression, plonger dans la société de consommation après une vie simple, ne pas oublier de payer avant de quitter un bar ... Et retrouver les odeurs.

Domaines de présence  Up Page
Station de luxe
Le Dôme C, à 3 200 mètres d'altitude au sein du continent antarctique, est un désert parfait sans la moindre végétation ni aucun animal. Seuls quelques hommes séjournent dans la base scientifique Concordia, bravant été comme hiver des conditions extrêmes. La petite station franco-italienne est située dans une zone revendiquée par l'Australie, au milieu de nulle part. Pendant les neuf mois de l'hiver austral, personne ne peut l'atteindre, ni par avion, ni par la glace. Pendant l'été, des chenilles tirant d'énormes traîneaux sur 1 100 kilomètres de glace la ravitaillent en trois rotations depuis la base côtière française de Dumont d'Urville. En petite avion à hélice, un Twin-Otter, il ne faut pas moins de quatre heures pour rallier Concordia à partir de la côte.
Pour Benoît Cuisset, responsable technique de Concordia et ancien commandant dans la marine marchande, vivre sur la base est un peu comme être sur un navire au milieu de l'océan, "en plus long et avec des contraintes en plus, comme le froid et le confinement". La partie principale de Concordia est composée de deux cylindres gris de trois étages sur pilotis, l'un dédié aux activités "calmes" avec chambres et laboratoires, et l'autres aux activités "bruyantes" avec cuisine et ateliers. Un peu plus loin se trouve un "camp d'été" avec des modules et des tentes, servant de hangar pour le matériel, de dortoirs pour les scientifiques, et de camp de secours en cas de besoin.
Depuis 2005, la base permet l'hivernage d'une dizaine de scientifiques ou médecins. Chambres individuelles, salle de gymnastique, repas soignés, tout est ainsi faitpour que les scienctifiques mènent une vie agréable à Concordia. Un vrai luxe.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Observatoire astronomique
Le haut plateau antarctique abrite de vastes étendues quasiment plates de neige et de glace, situées à une altitude comprise entre 3.000 et 4.000 m, où non seulement le vent y est presque inexistant, mais la qualité du ciel comparable à celle de la haute montagne. Qui plus est, la nuit y dure plusieurs mois. De tels arguments méritent donc que soit posée la question du potentiel de l'Antarctique pour l'astronomie. Restera alors à voir quel est le type d'astronomie le mieux adapté à cette région. Rapide tour d'horizon des projets actuels et futurs avec Eric Aristidi, maître de conférences à l'Université de Nice Sophia-Antipolis et chercheur au Laboratoire Universitaire d'Astrophysique de Nice (LUAN). Propos recueillis par Jean-François Desessard.
 
A Dôme C, la turbulence atmosphérique est beaucoup plus lente qu'ailleurs. L'épaisseur de la couche de turbulence n'y atteint que 30 mètres de haut en hiver et 90% de cette turbulence reste au sol alors qu'ailleurs à la surface de la planète, cette turbulence est généralement distribuée en couches sur plusieurs kilomètres d'altitude. Autre particularité extrêmement intéressant de Dôme C, le faible taux de vapeur d'eau dans l'atmosphère, ce qui autorise l'observation d'astres de faible luminosité tant dans l'infrarouge que dans le visible.

Les références  Up Page
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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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