Mary Reeser (Juillet 1951)
De piètres indices
Un beau soir pour mourir
Autopsie d'un sinistre
Une enquête qui s'enlise
Les références
Autre témoignage concordant
by Pepe ©

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La petite histoire Up Page
De piètres indices
En 1951, à Saint Petersburg en Floride, les restes carbonisés de Mary Reeser, une femme de 77 ans, furent retrouvés dans son appartement dans des circonstances très étranges. Son corps avait été complètement désintégré: il ne restait plus qu'un crâne brûlé, quelques vertèbres et un pied qui portait encore une pantoufle de satin noir. La pièce cependant était presque qu'intacte. Des experts en pyromanie, des pathologistes et des agents du FBI furent appelés à la rescousse, mais aucun d'entre eux ne fut capable d'établir la cause du feu. Le coroner établit un constat de mort accidentelle, mais celle-ci est restée inexpliquée jusqu'à ce jour: un cas classique de combustion spontanée.
Comprendre simplement Up Page
Un beau soir pour mourir
En cette soirée du 1er juiller 1951, il fait beau sur la Floride et sur le port de Saint-Pétersbourg où vit Mrs Reeser, mêm si l'on sent planer l'approche d'un orage subtropical. Vers 9 heures du soir, la propriétaire de Mrs Reeser, Mrs Carpenter, vient lui dire bonsoir. Elle trouve la vieille dame en robe de chambre, assise dans un "fauteuil rembourré" et fumant une cigarette. Elle est la dernière personne à la voir vivante.

A 8 heures, le lendemain matin, Mrs Carpenter, qui a déjà remarqué une odeur de brûlé vers 5 heures, découvre que le bouton de la porte du studio de Mrs Reeser est presque brûlant. Elle appelle à l'aide deux ouvriers. L'un d'eux peut ouvrir avec un chiffon et un souffle d'air chaud jaillit de l'intérieur. Dans le studio désert, au milieu d'un cercle d'environ 1,20 m de diamètre, gisent quelques ressorts de fauteuil, les cendres d'un guéridon et les parties métalliques d'un lampadaire ainsi que ce qui reste de la locataire: "un foie carbonisé attaché à un fragment de colonne vertébrale, un crâne qui avait rétréci jusqu'à n'avoir plus que la taille d'une balle de base-ball, un pied chaussé d'une pantouffle de satin noir, mais brûlé jusqu'à la cheville, et un petit tas de cendres noircies". Jamais une combustion spontanée n'a été aussi totale et aussi impressionnante.
Domaines de présence Up Page
Autopsie d'un sinistre
La chaleur, étrangement sélective, a déformé l'installation électrique, fait fondre des bougies sans attaquer les mèches, un gobelet en plastique (mais pas les brosses à dent toute proches) dans la salle de bain et craquelé un des miroirs accrochés aux murs. Toutes les surfaces de glace sont couvertes de suie grasse au-dessus d'une ligne située à environ 1,20 m du sol.

Au-dessous de cette limite, l'appartement est intact, à l'exception de la victime, de son fauteuil, du guéridon et du lampadaire. Ainsi, le mur derrière le fauteuil et un tas de vieux journaux à 20 centimètres du cercle noirci n'ont pas été affectés. L'explosion de chaleur semble donc s'être produite dans un espace restreint de 1,20m de diamètre et le pied resté indemne dans sa pantoufle devait dépasser du cercle fatal.

La destruction presquer totale du corps de Mrs Reeser est typique des cas de combustions spontanées, de même que l'absence de cri de la part de la victime ou d'odeur de chair carbonisée. Ce qui l'est moins, c'est l'inexplicable réduction de son crâne.
Son interprétation dans l'avenir Up Page
Une enquête qui s'enlise
Pour réduire des os en cendres, il faut une température d'au moins 1650 °C, ce qu'un simple incendie de fauteuil ou de vêtement est incapable de produire. D'autre part, une telle température aurait entraîné la combustion de toute la maison (à titre de comparaison, la chaleur d'une voiture enflammée n'atteint que 700 °C environ ...). Enfin, la quantité de suie dégagée montre que le feu qui a consumé Mrs Reeser l'a fait lentement.

Les formules catégoriques du rapport tranchent avec les déclarations du détective Cass Burgess, un an plus tard: "L'affaire est toujours ouverte. Nous sommes dans l'incapacité de déterminer une cause logique à cette mort tout autant que lorsque nous avons pénétré dans l'appartement de Mrs Reeser."
Réflexion que se sont faite tous les policiers qui ont enquêté sur le fléau des combustions spontanées.
Les références Up Page
Réseau Pepe
Grandes énigmes Nadeije Laneyrie-Dagen Larousse 1992
Livre de l'inexplicable Jacques Bergier L'Aventure Mystérieuse - Editions J'ai lu 1972
Ufologie

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Autre témoignage concordant Up Page
Ce que vous avez toujours voulu savoir
Il faut une chaleur de près de 2 500 degrés Celsius et environ trois heures de temps pour consumer un corps humain à ce point _demandez à n'importe qui dans un crématorium. Les cas suivants defient les lois physiques terrestres ...

La propriétaire apporta un télégramme à la porte de l'appartement de Mrs Reeser, à Saint-Petersburg (Floride, USA). Elle essaya d'ouvrir. La poignée de la serrure était chaude, ce qui lui rappela la légère odeur de fumée qu'elle remarqua un peu plus tôt. Elle appela la police.

Au milieu de l'appartement, un gros fauteuil rembourré avait brûlé jusqu'à ses ressorts métalliques. Il y avait un peu de suie au plafond et le tapis était brûlé autour du fauteuil; à part cela, le feu avait été sans importance.

La tête de Mrs Reeser était là, complètement carbonisée et réduite à la dimension d'une balle de tennis. La police trouva aussi un fragment de sa colonne vertébrale et un petit morceau d'un pied. C'était tout, sauf quelques cendres grises autour du fauteuil.

"C'est la chose la plus stupéfiante que j'aie jamais vue", s'exclame le docteur Wilton Krogman, spécialiste très connu de la mort par le feu, à l'Ecole de médecine de l'Etat de Pennsylvanie.
"Je ne peux imaginer une crémation aussi complète sans plus de dommages à l'appartement lui-même. Je n'ai jamais vu non plus de crâne humain ainsi réduit par une chaleur intense. Le contraire a toujours été vrai: les crânes ont soit anormalement grossi soit virtuellement explosé en cent morceaux".