Brésiliens hébreux
Selon Platon et Aristote
L'ostrakon de Chivata
Pierres hébraïques
Pierre sémite de Pouso Alto
Pierre sémite traduite
Date d'accostage
Les références
Origine étymologique du mot Brésil
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La petite histoire Up Page
Selon Platon et Aristote (Ve & IVe siècle av. J.-C.)
D'après Platon (427-347 av. J.-C.), les Phéniciens, qui avaient épousé la mer, ne considéraient probablement pas la traversée de l'Atlantique comme une affaire impossible, et ils ont très certainement dépassé les colonnes d'Hercule, alors qu'ils interdisaient aux Grecs de franchir le détroit de Gibraltar.

Aristote (388-322 av. J.-C.) rapporte que le Sénat de Carthage prohibait sous peine de mort toute traversée en direction de la grande île de l'Atlantique.

Quelle "grande île de l'Atlantique" ?
Sans doute celle dont parle déjà Platon et au-delà de laquelle s'ouvre de nouveau une vaste mer, cette mer, que peut-être nous appelons aujourd'hui Pacifique; sans doute l'île que désigne Théopompe, au IVe siècle av. J.-C., et qu'il nomme "Méropis"; sans doute est-ce encore le pays auquel fait allusion, en l'an 45 de notre ère, l'historien Diodore de Sicile, qui le situe à plusieurs journées de voile dans l'Atlantique. Et Diodore précise que les Phéniciens l'avaient découvert à la suite d'une violente tempête qui les avait fait dévier de leur trajet.

Comprendre simplement Up Page
L'ostrakon de Chivata
Un ostrakon _une jarre en terre cuite dans laquelle les Juifs conservaient autrefois les documents importants (les manuscrits de la Mer Morte furent découverts dans des jarres de ce genre)_ a été trouvée dans un petit village appelé Chivata, dont le nom, selon le père Miguel Santamaria Puerta, serait une altération de Chivat Zion, mot hébreu signifiant "Repos du peuple de Sion". La jarre porte une inscription composée de trois mots hébreux.

Domaines de présence Up Page
Pierres hébraïques de San Antonio
Le père Miguel Santamaria Puerta, indique qu'il a trouvé à San Antonio, dix grosses pierres sur lesquelles on peut distinctement reconnaître 22 caractères hébraïques.

Pierres hébraïques de Macarena
Découverte en 1969 de pierres gravées de caractères hébraïques, à Macarena, en Colombie du Sud.

Cavernes en pleine jungle
Egalement en 1872, un ingénieur du nom de Francisco Pinto, prétendit avoir découvert des inscriptions dans plus de vingt cavernes dans la jungle brésilienne; en tout, environ 250 inscriptions. Sur l'invitation du gouvernement brésilien, le philosophe allemand Ludwig Shoenhagen, vint au Brésil, étudia les inscriptions pendant quinze ans et les déclara phéniciennes.

Le fleuve Amazone
Dans les années 1880, le Français Ernest Renan affirma avoir trouvé d'autres inscriptions phéniciennes. Début 1900, un industriel retiré des affaires, Bernardo da Silva Ramos, prétendit avoir découvert plus de 2 800 inscriptions sur des pierres le long du cours de l'Amazone. Un rabbin de Manaos déclara qu'à son avis ces inscriptions étaient phéniciennes.

Son interprétation dans l'avenir Up Page
Pierre sémite de Pouso Alto (Paraïba)

Première version
La pierre de Pouso Alto _près de Paraïba, au sud du Brésil et à ne pas confondre avec un autre Paraïba au nord_ gravée de caractères araméens (inscription sur huit lignes) est découverte au Brésil en 1872, par le père Miguel Santamaria Puerta, un Dominicain qui vit à Tunja, à une centaine de kilomètres au Nord de Bogota, en Colombie. Ceci constitue la preuve que des marins sémitiques, phéniciens, égyptiens et hébreux auraient franchi l'Atlantique bien avant Christophe Colomb.

Seconde version (origine douteuse)
En 1872, on apprit qu'une pierre gravée de caractères inconnus avaient été trouvée au Brésil, dans la région côtière du Paraïba, par un esclave noir de la plantation Da Costa. Le fils du planteur copia cette inscription et l'envoya à Ladislas Netto, directeur du Musée national, qui l'identifia comme punique et en fit la traduction. Ce dernier envoya le 31 janvier 1874 une lettre à Wilbeforce Eames, l'un des conservateurs en chef de la New York Public Library.

En 1967, le Dr Jules Piccus, de l'Université du Massachusetts à Amhert, découvre le carnet de notes ayant appartenu à Eames, et envoie une copie à Cyrus Gordon, directeur des études méditerranéennes de l'université Brandeis, qui confirma l'interprétation de Netto.

Suspicion de fraude
Le seul enregistrement de cette inscription se trouve dans une lettre envoyée en 1872 au musée, contenant une copie faite à la main. Les autorités brésiliennes réalisèrent très vite que ni le signataire de la lettre ni la plantation supposée n'existaient. Lorsque le directeur du Musée national du Brésil apprit que cette découverte était un faux, il se demanda qui pouvait en être l'auteur.
Ne connaissant que cinq personnes au Brésil capables de concocter un texte phénicien, il écrivit à chacune d'elle une lettre sur un sujet anodin et compara l'écriture de leur réponse avec la lettre annonçant la découverte. Le mystère fut résolu lorsque l'écriture de l'un des correspondants se révéla être la même que cette du propriétaire de la plantation inconnue qui avait prétendu avoir trouvé l'inscription. Ce faux semble avoir été réalisé dans l'intention d'induire en erreur l'emperur du Brésil, Dom Pedro II, un érudit sémitisant.

Ses interprétation probables Up Page
Selon cette inscription, trouvée dit-on au Brésil en 1872, celle-ci mentionne une traversée de Canaan au Brésil en 534-531 av. J.-C.

Première traduction
Selon le professeur Gordon, de l'Université Brandeis, les signes de cette pierre signifient ceci: "Nous sommes des Chananéens de Sidon, de la cité du Roi marchand. Nous sommes arrivés sur cette lointaine terre de montagnes. Nous avons sacrifié un adolescent aux dieux et déesses dans la dix-neuvième année de notre puissant roi Hiram et nous nous sommes embarqués à Eziongeber, sur la mer Rouge. Nous étions dix navires et nous avons fait le tour de l'Afrique pendant deux ans. Et puis nous avons été séparés par la terre de Baal et nous étions plus avec nos compagnons. Alors nous sommes venus ici, douze hommes et trois femmes, sur ce nouveau rivage. Suis-je, moi amiral un homme à fuir ? Que non: Puissent les dieux et déesses célestes nous favoriser !".
Le Dr Cyrus H. Gordon de l'Université Brandeis (Waltham, Massachusetts), atteste que les inscriptions sont phéniciennes, ougaritiques et autres en langues sémitiques du Nord-Ouest. Publication faite dans Orientalia de Rome, volume 37 (1968), page 75.

Deuxième traduction
Le bulletin New World Antiquity (Markham House Press Ltd, Brighton, Angleterre) signale dans son numéro de septembre/octobre 1971 l'ouvrage The Parayba Phoenician Inscription, publié par son auteur, Mr Joseph Ayoob (Aliquippa, Pa, U.S.A., 1971) qui est la traduction en anglais de son livre intitulé Sakhrat Barahyba, publié à Beyrouth en 1961.

Ony trouve cette nouvelle traduction de l'inscription:
"Nous couchons au tombeau (le) fils de Canaan venu de SRNM (Surinam), la ville en ruines et en entrepôt abandonné. Pas moi YZD (Yazid) le graveur à midi et des gens qui recherchent le meilleur de toute chose. Et ainsi les neuvième et dixième années de HRM (Hiram), notre roi trépassa. (Nous avions) quitté joyeusement ASU (Ezion-Geber) pour un embarcadère sur la mer Rouge et fîmes voile avec dix navires. Tous hélas disparurent pour moi: Hor et Chittim (noms des navires) furent jetés sur cette terre maudite; chaleur, froid et tempêtes de neige. Mir Baal et Lan (navires) qui voguaient de conserve, peut-être les reverrons échappés auc tempêtes. Moururent venus de KSHN (Kazakhstan ?), six personnes de Mbayth (six Koushites de Mbeye), R (Rab, le capitaine) et un membre de dix hommes périrent. Des pertes pour moi et (mais) pourquoi pour (mon) camarade Hnna (Hanno)".

Troisième traduction
"Nous sommes des Cananéens de Sidon, originaires de la cité du Roi-Marchand. Nous fumes rejetés sur cette île lointaine, contrée montagneuse. Nous avons sacrifié un adolescent aux dieux et aux déesses, dans la dix-neuvième année de notre puissant roi Hiram, et nous sommes embarqués à Ezion Géber, sur la mer Rouge. Nous avons voyagé avec dix navires et sommes restés en mer ensemble pendant deux ans, autour de l'Afrique. Puis nous fûmes séparés par la main de Baal ... C'est ainsi que nous avons abordé, douze hommes et trois femmes, dans l'île de Fer. Suis-je, moi, amiral, un homme à déserter ? Certes non ! Puissent les dieux nous assister!".

Son apparation en Amérique Up Page
Date d'accostage
Selon Gordon, le roi Hiram mentionné serait Hiram III (553-533 av.J.-C.). Donc, une partie des Indiens du Brésil descendraient de Chananéens. Il est à noter que la communauté linguistique chananéenne comprenait aussi bien des Yahwistes, adorateurs de Jéhovah, que des Baalistes, adorateurs de Baal; les précurseurs de Colomb auraient, selon le texte, appartenu à ce dernier groupe.

On rappellera à ce sujet l'observation d'Alexandre von Wuthenau, selon laquelle on ne trouve pas, jusqu'en 300 av. J.-C., des types amérindiens dans les dizaines de milliers de figurines de céramique de la Mésoamérique, mais seulement des types asiatiques, africains et surtout sémitiques.

Reste la grande et troublante objection à ces hypothèses: comment se fait-il que la roue ait été inconnue des aborigènes américains ? Il serait bizarre que les pèlerins sémitiques n'aient pas songé à la leur faire découvrir...

Les références Up Page
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Derniers Mystères du Monde Sélection du Reader's Digest
Enrique García Barthe
Marcogee
Science & Vie mars 1963 n°546
Science & Vie novembre 1974 n°686
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Origine étymologique du mot Brésil
La "main de Baal" n'apparaît que dans une inscription punique trouvée à Chypre en 1939. La mention de "l'île de Fer" indique à la fois que les voyageurs connaissaient la côte et que les Phéniciens l'avaient nommée. La province brésilienne de Minas Gerais, près de Paraïba, possède le quart des réserves mondiales de fer et, en sémitique ancien, brzl signifie "fer". (On fait plus généralement dériver le nom de "Brésil" d'une espèce de bois locale contenant un colorant rouge vif qui à l'éclat de la "braise").

Le mot signifiant "fer" dans la plupart des langues sémitiques, excepté l'arabe, est "brazel" (le mot se retrouve en hébreu), ou encore "brzl" en ougaritique. Chez les Midlands en Angleterre, "brazil" désigne les "pyrites de fer". La tradition irlandaise mentionne Hy Brazil "l'île de Brésil", dans l'Atlantique au-delà de l'Irlande. Près de 25% des réserves de fer mondiales connues se trouvent dans la province brésilienne de Minas Gerais. D'autres régions du Brésil sont aussi riches en fer, et la région de Manaus, le long de l'Amazone, est maintenant exploitée.