Les boucles de ceinture en aluminium (Kouang-Sou, Chine orientale)
Présence de l'aluminium
Alliage étonnant
Une très haute température
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
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La petite histoire Up Page
Présence de l'aluminium
Un article de la Revue de l'Aluminium (janvier 1961), faisant suite à un article de l'archéologue Yan-Hang dans la revue chinoise Si Vao, vient bouleverser les notions courantes que nous possédions sur l'histoire de la technologie de l'aluminium. On sait en effet que ce métal, bien que représentant, sous forme d'oxyde ou de silicates, 8,3% de la masse de l'écorce terrestre (contre 5,01% pour le fer), était encore ignoré avant le début  du XIXe siècle. Entrevu en 1807 par Davy, il ne fut isolé en laboratoire, sous une forme impure, qu'en 1827 par Woehler, puis obtenu en 1854, grâce à un procédé chimique, par Henri Sainte-Claire Deville.

Comprendre simplement Up Page
Alliage étonnant
En 1956, des objets métalliques furent découvert dans une colline funéraire du Kouang-Sou, en Chine orientale. Ces objets, contenus dans la tombe d'un général de l'époque Tsin (250 à 313 après J.-C.), sont faits de différents alliages dont un alliage aluminium-cuivre. Le texte de Yan-Huang, traduit en russe, est le seul document qui soit parvenu en Occident sur cette étonnante découverte. Voici, en substance, les faits relatés dans ce texte.
"Les objets découverts dans la tombe du général sont apparemment des boucles de ceinture. Leurs dimensions, assez variées, s'inscrivent dans un  rectangle de 8 à 10 cm sur 5 à 6 cm. Leur état de conservation est relativement bon.  Ils sont recouverts cependant d'une couche de couleur gris brun qui est sans doute un oxyde. La couche inférieure métallique est d'une épaisseur de 1 à 2 mm. Soumises à des analyses successives, chimiques et spectroscopiques, par la Faculté de Chimie de Nankin, par l'Institut de Physique de l'Académie des Sciences de Chine et enfin par l'Institut polytechnique Dunbaï, les pièces examinées ont donné lieu à des comptes rendus différents. Dans certains cas, on se trouvait effectivement en présence d'un alliage aluminium-cuivre; en d'autres cas, l'alliage ne comportait pas d'aluminium, mais de l'argent et du cuivre."

Domaines de présence Up Page
Une très haute température
Il est difficile de croire que les Chinois aient réussi à atteindre des températures de l'ordre de 2 300°C (ébullition du cuivre), et on voit mal comment les Chinois y sont arrivés même en utilisant le charbon de bois et un pré-soufflage de l'air. Il est probable que le bronze d'aluminium chinois a été obtenu par des méthodes dont nous n'avons pour le moment aucune idée.
Les traités d'alchimie parlent de fondants permettant d'obtenir du cuivre liquide vers 500°C et l'ébullition du cuivre vers 1 000°C (si toutefois l'interprétation des températures par les couleurs qui a permis d'évaluer ces températures est exacte).

Son interprétation dans l'avenir Up Page
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Histoire des magies Kurt Seligmann Encyclopédie Planète

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