Biocarburants: enzymes pour cellulose Event 3272 Autodégradation de la cellulose Usines de bactéries Son interprétation dans l'avenir Les références Mais encore …

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La petite histoire Up Page Event 3272 Event 3272 pourrait être le premier OGM autorisé en Europe pour la production d'agrocarburant. Il n'est pas question de cultiver ce maïs, juste de l'importer: les Etats-Unis roulent depuis longtemps à l'éthanol tiré du blé ou de maïs génétiquement modifiés et depuis peu, le Brésil et l'Argentine parient sur le soja OGM pour leur biodiesel. L'Event 3272, dont le dossier est défendu par les Suisses de Syngenta, sécrète une enzyme qui accélère la fermentation de ses graines et donc de la production d'alcool.

Comprendre simplement Up Page Autodégradation de la cellulose Tous les laboratoires de sociétés de biotechnologie travaillent à développer des variétés spécifiques, d'un meilleur rendement que les plantes classiques, afin de verrouiller ce marché en expansion, comme en témoigne l'accord de 1,5 milliard de dollars passé entre Monsanto et BASF en mars 2007. On essaie de mettre au point des plantes encore plus grasses pour le biodiesel et de fabriquer des arbres à croissance rapide riches en cellulose, et se décomposant facilement en libérant un maximum de sucre pour l'éthanol. Les chercheurs se concentrent également sur les enzymes capables de casser les murs de cellulose. La start-up amériraine Agrivida testé un maïs, Greengene, capable de s'autodégrader entièrement. Il a été manipulé pour produire une enzyme digérant la cellulose de ses tiges et de ses feuilles, mais qui ne s'active que lorsque la plante est chauffée. "En utilisant ainsi la plante entière, on pourrait augmenter de 50% le rendement de la production d'éthanol à l'hectare de maïs cultivé tout en réduisant de plus de 20% les coûts de transformation", assure son concepteur Michel Raab. La commercialisation n'est pas envisagée avant cinq ans.

Domaines de présence Up Page Usines de bactéries La société américaine Amyris, s'inspire de l'estomac des termites pour mettre au point, "des usines de bactéries permettant de fabriquer des carburants à l'échelle industrielle". A l'université de Delft (Pays-Bas), ce sont des souches de levure de boulangerie qu'on a dopées avec les gènes de bactéries d'intestin d'éléphant pour leur faire digérer des sucres et les transformer en alcool. A Reims et à Marseille, l'Inra stimule également des bactéries du sol capables de digérer la paille et le son ainsi que les champignons filamenteux aptes à extraire le sucre de la biomasse, dans le cadre du projet européen Nile (New Improvement for Ligno-cellulosic Ethanol). Et c'est en Guyane que les scientifiques dénichent des champignons capables de dégrader cinq à dix fois plus efficacement la cellulose que leurs cousins des zones tempérées.

Son interprétation dans l'avenir Up Page Monde futur

Les références Up Page Réseau Pepe Science & Avenir août 2007 n°726 Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous. Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil).

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