Baleine
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
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La petite histoire  Up Page
Origine, raisons, hasard

Comprendre simplement  Up Page
L'industrie baleinière déstabilisée
Bonne nouvelle pour les baleines: Nissui, un des plus grands négociants japonais de produits de la mer, quitte l'industrie baleinière. Ce géant de l'agroalimentaire devrait, avec quatre autres compagnies privées, céder ses actions à l'institut de recherche sur les cétacés, agence gouvernementale qui promeut la chasse à la baleine.

Domaines de présence  Up Page
Nouvelle naissance
Disparues entre 1830 et 1960, les baleines viennent de faire leur retour auprès des îles Fidji. Il est possible que des baleines à bosse se soient reproduites dans cette région. La zone est interdite à la pêche depuis 2003.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Pêche à la baleine
La pêche à la baleine, arrêtée depuis 1990, pourrait reprendre cette année 2003 au nom de la recherche scientifique. Le plan envisage la capture de 250 cétacés qui sont étudiés. La viande sera ensuite exportée vers le Japon. Certains rétorquent que l'observation des baleines est économiquement plus rentable que leur pêche...
 
Baleines à viande
Faisant fi des critiques internationales, le Japon veut doubler ses prises de baleines de minke, de 440 à 850 par an. Bien que l'espèce soit menacée, le secteur baleinier nippon entend promouvoir la vente à bon marché de viande de baleines dans les hôpitaux, les bars populaires et les chaînes de restaurants. Cette campagne s'inscrit dans le cadre de la mission d'une nouvelle firme de négoce mise en place par le gouvernement début mai 2006. "Nous espérons que la viande de baleine sera ainsi appréciée par le plus grand nombre de gens, à bien meilleur marché, si possible au même prix que le thon", explique le responsable du secteur baleinier de l'Agence des pêches japonaises.
 
Pêche à la baleine
Pour la saison 2006, la Norvège a autorisé à harponner 1052 petits rorquals, le plus important quota accordé depuis que le pays scandinave a décidé de reprendre la chasse en 1993. Soit 300 fois plus que l'Islande, qui a établi un quota de trente baleines de Minke (ou petits rorquals).

Les références  Up Page
Réseau Pepe
BE Canada 27 mai 2009 n°354
BE Japon
Le courrier de la Nature novembre / décembre 2004 n°216
Cybersciences
Les Débrouillards
Montpellier Plus
Science & Avenir mai 2007 n°723
Science & Vie mai 1959 n°500
Sea river
 
Pourquoi ce site
Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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Mais encore …  Up Page
Rorqual d'Omura
Une nouvelle espèce de 12 mètres, le rorqual d'Omura, a été décrite par des scientifiques japonais à partir de neuf spécimens non identifiés provenant des eaux indo-pacifiques. La plupart des nouvelles espèces découvertes chaque année sont de petits animaux comme des insectes, des oiseaux et des amphibiens. Il est très inhabituel de découvrir un nouveau mammifère, surtout de cette taille.
 
Le béluga
Le nom "béluga" dérive du mot russe belukha qui veut dire "blanc". Le béluga est une baleine bavarde puisqu’elle émet plusieurs types de sons, gémissements, sifflements, gargouillements ... A cause de la chasse intensive contre cette petite baleine, la population serait passée de 5 000 individus vers 1930 à entre 500 et 1000 aujourd’hui.
 
Japon: chasseur de baleines
Le Japon est l'un des rares pays avec la Norvège à pratiquer ouvertement la chasse à la baleine (et l'Islande pourrait bientôt les imiter). Les membres de l'International Fund for Animal Welfare (IFAW) veulent proposer dans la capitale allemande une résolution qui renforcerait la vocation de préservation au sein de la Commission baleinière internationale (juin 2003).
En principe, la pêche commerciale est interdite au Japon depuis 1986 mais dans les faits plusieurs centaines d'individus sont pêchés chaque année soi-disant «à des fins scientifiques». Mais les environnementalistes s'expliquent mal que la chair des grands mammifères se retrouve dans les restaurants japonais...
 
Six embarcations ont levé l'ancre au nord du Japon en avril 2005, pour une chasse à la baleine dans le cadre d'un programme de recherches, dénoncé par des critiques comme une couverture à des pratiques commerciales.
La flotte est partie d'Ishinomaki, dans la préfecture de Miyagi, afin d'intercepter plus de 60 baleines localisées entre 48 et 80 kilomètres du rivage, a annoncé l'Agence pour la Pêche. Les bateaux rentreront à la fin du mois de mai 2005 et les prises serviront à étudier l'alimentation des mammifères marins et son impact sur les stocks de poissons.
La Commission Internationale de Pêche à la Baleine a interdit la chasse à des fins commerciales en 1986, afin de protéger les espèces, toutefois, des pêches limitées dans le cadre d'activités de recherches sont autorisées depuis 1987.
Chaque année, le Japon tue environ 400 baleines de l'océan antarctique et 210 dans le pacifique nord.
 
Mort de baleines et dauphins
Les cadavres de plus d'une centaine de baleines et une dizaine de dauphins ont été retrouvés sur une plage isolée de la côte ouest de la Tasmanie (novembre 2003). Les découvertes de cadavres de baleines sont communes sur certaines plages australiennes et les scientifiques ne sont pas encore parvenus à déterminer les raisons de ces échouages.
 
Baleiniers japonais
Plus de 400 baleines ont été tuées des les eaux australiennes depuis la création d'un asile en 2000 afin de les protéger. Les documents soumis à la Cour Fédérale du gouvernement australien révèlent qu'elle a délibérement choisi de ne pas stopper les baleiniers japonais actifs dans sa Zone Economique Exclusive (EEZ), pour des raisons incluant celle que les embarcations sont trop rapides.
 
Plate-forme pétrolière russe
Le consortium Shakhalin energy après avoir implanté une première plate-forme pétrolière au large de l’île de Shakhalin dans l’extrême Orient russe, voudrait en installer deux autres sur la zone. Or la zone en question est la seule aire d’alimentation des baleines dont la population est déjà en grand danger. De nombreuses associations de protection de la nature dont l’UICN demandent que les plates-formes soient installées plus au large afin de nuire le moins possible aux baleines grises (pollutions, sonore, augmentation du trafic maritime, modification des fonds marins,…). Demeure aussi le problème du pipeline qui traverseront plusieurs rivières à saumon. Le consortium précise son intention de déplacer le pipeline mais pas la plate-forme de forage.
 

Le sort de la baleine grise est menacé, au large de l'île de Sakhaline, par des forages de forage de gaz et de pétrole. De plus, le 08 septembre 2004, le bateau belge "Christopher Columb" s'est échoué dans le port de Kholmsk (île de Sakhaline, Russie) déversant sur les berges 200 tonnes de fioul. Le commandant du bateau a ignoré l'ordonnance de quitter le port à l'approche de la tempête.
 
Cétacés: démographie inconnue
Les recensements des cétacés se font en relevant les effectifs de groupes, ou de sous-populations, puis en extrapolant pour une population à partir des paramètres biologiques connus de l'espèce.
Pour estimer l'abondance avant l'exploitation sont ajoutées les prises déclarées par l'industrie baleinière aux effectifs actuels supposés. Les chiffres en résultant sont corrigés en incluant la variable du recrutement (la reproduction diminuée de la mortalité naturelle). Mais ses rapports sont complètement biaisés par des pays comme la Russie et le Japon.
L'Union soviétique, qui de 1948 à 1972, a tué 260 000 baleines, mais n'en a déclaré que 185 000 à la CBI (Commission Baleinière Internationale).Tout comme le Japon, qui dissimule largement ses prises, et ce depuis les années 1960.
 
Le nombre total de baleines tuées (déclarées) dans l"hémisphère sud se serait élevé, compte-tenu de la rectification des chiffres soviétiques, à plus de 2 millions au cours du XXe siècle. Pour les XIX et XVIIIe siècles, le bilan est très disparate, mais certainement de plusieurs centaines de milliers d'animaux. Et pour les siècles antérieurs, si les données sont anecdotiques, elles n'en prouvent pas moins que l'exploitation a commencé très tôt (les premières chasses commerciales à la baleine en Atlantique nord remontent au XIe siècle, et sur le littoral japonais, au XVIe siècle.
Les rapports de prise de l'industrie baleinière sont souvent tronqués, inexacts. Parfois les seuls documents disponibles se rapportent à la quantité d'huile de baleine obtenue d'une campagne de chasse, et non au nombre de cétacés tués ... Il faut prendre en compte les baleines touchées mortellement mais perdues en mer, donc non répertoriées.Les cétologues retiennent des taux variables suivant les espèces, qui s'ajoutent aux prises déclarées. Ces prises passent donc, par exemple, d'une valeur de 1 pour la baleine franche australe, à 1,35 avec les pertes non enregistrées; et pour la baleine franche boréale, à 2,35.
 
Les ultra-sons
Des expériences effectuées par le Pr Kellog et ses collègues de l'Université de l'Etat de Floride, en mai 1959, ont démontré que les baleines ont un "radar", comme les chauves-souris.
 
Migration des baleines à bosse
Les Megaptera novaengliae parcourent 8 300 km en un plus plus de cinq mois pour fuir l'hiver antarctique et gagner les eaux du Costa Rica. La, selon Kristin Rasmussen, les baleines à bosse rechercheraient des températures de 21 à 28 °C pour élever leurs petits. Selon la biologiste américaine, c'est la plus longue migration jamais observée chez un mammifère.
 
Le retour des baleines bleues
Les baleines bleues, le plus grand des mammifères, ont frôlé l'extinction (leur population actuelle est estimée à 10.000 individus) et avaient quasiment disparu des eaux du Pacifique Nord. Or il semblerait qu'elles soient de retour: pour la première fois depuis l'interruption de la chasse à la baleine en 1965, des scientifiques canadiens et américains ont pu documenter une migration de baleines bleues depuis la basse Californie où se concentrent les survivants de l'espèce vers la Colombie Britannique et le golfe de l'Alaska.
Ces résultats, publiés dans l'édition de mai 2009 de la revue Marine Mammal Science, ont été établis en comparant les motifs de pigmentation de la peau et la forme de la nageoire dorsale de baleines bleues observées dans le Pacifique Nord avec une bibliothèque de plus de 2000 photographies prises au large des côtes de la basse Californie. Les scientifiques n'ont pas de certitude sur les causes du rétablissement de ce flux migratoire, totalement interrompu par la chasse à la baleine. L'une des hypothèses avancées est qu'il serait lié à un déplacement krill, ces petits crustacés qui constituent la principale source de nourriture des baleines bleues, lui-même conséquence des changements climatiques de l'Océan Pacifique.