Astrocytes
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
by Pepe ©
 
Accueil  Arborescence  Page précédente

La petite histoire  Up Page
Origine, raisons, hasard

Comprendre simplement  Up Page
Vulgarisation, de 7 à 77 ans

Domaines de présence  Up Page
Les astrocytes semblent en mesure de transmettre des informations saisies dans une synapse à une autre. Les neurones ne seraient donc pas les seuls à échanger des informations: des messages seraient transmis d'un point à un autre du cerveau par une autre voie de communication.
 
Comment cette voie fonctionne-t-elle ?
Il s'agit d'une cascade de réactions biochimiques à l'intérieur des astrocytes qui aboutit à une forte production d'ions calcium. Laquelle va se répercuter comme une onde d'astrocyte en astrocyte. Les gliologistes parlent de vague calcique.
Petit détail: les informations propagées par cette vague circulent très lentement. Elles atteignent au mieux des vitesses de l'ordre de 15 à 30 micromètres par seconde contre 1 mètre par seconde au minimum pour l'influx nerveux. L'utilisation de ces deux réseaux, l'un rapide, l'autre lent, permettrait à notre cerveau de mieux coordonner son activité.
 
Les astrocytes in vivo
Fin 2004, le chercheur Hajime Hirase est parvenu à observer les astrocytes in vivo dans le crâne d'une souris vivante. Cela grâce à un outil encore peu utilisé dans les laboratoires, le microscope biphoton. Cet appareil permet de voir les molécules en mouvement à l'intérieur des tissus, sans avoir besoin de les détruire.
"Pour l'instant, c'est encore une technique imparfaite puisqu'ellene permet pas d'aller en profondeur dans les cerveau", reconnaît Paola Bezzi qui travaille sur le microscope biphoton installé depuis octobre 2004 à Lausanne.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Tel un transistor bipolaire (commande en courant)
Débit: en mode commutation ou amplificateur

Les astrocytes agiraient, soit après activation par un neurone, soit de leur "propre chef". Comment ? En modifiant les messages entre neurones de trois manières:
_ par "nettoyage" de l'espace synapsique en recyclant les neuromédiateurs pour fluidifier la communication (diode passante);
_ par diffusion de pièges à neuromédiateurs neutralisant la communication (diode et influx bloqués);
_ par multiplication des récepteurs des neuromédiateurs, amplifiant l'influx nerveux (mode amplificateur).
 
Transistor à effet de champ FET (commande en tension)
DDP ou différence de potentiel


Dans le cerveau, des groupes d'astrocytes forment des ensembles de communication, appelés domaines astrocytaires, qui semblent travailler spécifiquement avec certains neurones. Pour capter l'influx nerveux qui circule dans les axones, les astrocytes se branchent sur les interconnections neuronales (synapses). Lorsqu'ils détectent certains neuromédiateurs, ils s'activent et envoient un signal vers les autres astrocytes, qui s'activent à leur tour, propageant le signal.
Des bras astrocytaires pompent du glucose dans les vaisseaux sanguins. Ce sucre, qui sert de carburant biologique, est ensuite distribué aux neurones par les astrocytes qui semblent en maîtriser le flux. Ils contrôlent ainsi l'alimentation des neurones.

Les références  Up Page
Réseau Pepe
Science & Vie novembre 2005 n°1058
Science & Vie avril 2006 n°1063
 
Pourquoi ce site
Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
Contribuer au Réseau Pepe
Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer.
Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil).

Mais encore …  Up Page
Migrations des nouveaux neurones

On sait un peu mieux comment voyagent les nouveaux neurones, qui naissent en permanence au cœur du cerveau des adultes. Pour suivre in ivo cette migration, Kazunobu Sawamoto et ses collègues de l'univeristé de San Francisco ont injecté un produit fluorescent dans le cerveau de souris adultes. Ils ont alors constaté que les jeunes neurones suivent le courant du liquide céphalorachidien qui circule dans tout le cerveau. Et c'est le battement des cils des cellules situées dans les parois cervicales qui entraîne le mouvement du liquide. Reste à déterminer comment ces neurones, qui naviguent sur de longues distances (plusieurs centimètres chez l'homme) à très haute vitesse (0,1 mm/ heure), s'orientent sur la suite du parcours pour trouver leur cible.
 
Ce que vous avez toujours voulu savoir
Plasticité cérébrale
Les astrocytes s'avèrent également indispensables à la création de nouveaux neurones et de nouvelles synapses. Une faculté primordiale puisque les modifications permanentes du cerveau au cours de la vie sont le pilier de l'apprentissage et de la mémorisation. Cette plasticité cérébrale semble bel et bien sous la dépendance de facteurs chimiques libérés par les astrocytes.
 
La clef du génie d'Einstein
Les astrocytes assureraient le contrôle des naissances des neurones tout au long de notre vie. Depuis 1997, il est en effet prouvé que même à l'âge adulte, le cerveau peut fabriquer le nouvelles cellules nerveuses à partir de cellules souches,  notamment dan l'hippocampe, une zone cérébrale impliquée dans le processus de mémorisation.
Il est apparu, là encore, que les astrocytes de cette zone libéraient des molécules, non identifiées pour l'instant, qui permettent la transformation des cellules souches en neurones.
"La clé d'une énigme peut se trouver juste sous nos yeux et pourtant vous pourrez passer à côté d'elle pendant des décennies" Marian Diamond sait de quoi elle parle, elle qui fut le premier médecin autorisé à autopsier le cerveau d'Albert Einstein dans les années 1980.
 
Il s'est avéré que le nombre et la physionomie des neurones du célèbre prix Nobel ne différaient en rien de ceux du vulgum pecum. Toutefois, certaiens zones de son cerveau, réservées aux tâches les plus hautes, possédaient une proportion de cellules gliales incroyablement élevée. Un constat qui, à l'époque, avait laissé perplexe la communauté scientifique, qui n'avait vu là qu'une simple curiosité. On sait désormais à quoi s'en tenir ! "
"Tout indique que les cellules gliales occupent une place déterminante dans le développement de l'intelligence d'Eisntein et plus largement de l'espèce humaine, qui possède la plus forte proportion de cellules gliales du règne animal", affirme Marian Diamond.