Amnesty International
Qui est ce personnage
Abolition de la peine de mort et de la torture
Citations et prix Nobel
Les prisonniers d'opinion
Les références
Les contradictions d'Amnesty International
by Pepe ©
 
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Qui est ce personnage  Up Page
Résumé succinct
Fondée par Peter Benenson en 1961.

Travaux et découvertes  Up Page
Abolition de la peine de mort et de la torture
Amnesty International (AI) est sans aucun doute la plus célèbre organisation de défense des droits de l’homme à travers le monde. Créée en 1961 par l’avocat britannique Peter Benenson, cette organisation non gouvernementale dispose de sections dans plus de cinquante pays et de plus de deux millions d’adhérents à travers la planète. Son travail remarquable en faveur de l’abolition de la peine de mort et de la torture, contre les crimes politiques et pour la libération des prisonniers d’opinion lui a permis de bénéficier du statut d’organisme à caractère consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations unies, de l’UNESCO, du Conseil de l’Europe et de l’Organisation des États américains, entre autres.

Citations et prix Nobel  Up Page
Ce qu'on retient de lui
Prix Nobel de la paix en 1977.

Comment elle voit le monde  Up Page
Les prisonniers d'opinion
Amnesty International (AI) publie chaque année un rapport sur la situation des droits de l’homme dans le monde. Presque aucun pays n’échappe à son regard vigilant. Concernant Cuba, l’organisation internationale fait état de "69 prisonniers d’opinion" dans son rapport 2007 et explique que ces derniers sont incarcérés pour "leurs positions ou activités politiques non violentes". Le gouvernement cubain récuse cette charge et accuse AI de partialité.

La section 1705 de la loi Torriccelli de 1992, la section 109 de la loi Helms-Burton de 1996 et les deux rapports de la Commission d’Assistance à une Cuba libre de mai 2004 et juillet 2006, révèlent que le président des Etats-Unis finance l’opposition interne à Cuba dans le but de renverser le gouvernement de La Havane. Il s’agit là du principal pilier de la politique étrangère de Washington à l’égard Cuba. Ainsi, la section 1705 de la loi Torricelli stipule que "les Etats-Unis fourniront une assistance, à des organisations non gouvernementales appropriées, pour soutenir des individus et des organisations qui promeuvent un changement démocratique non violent à Cuba". La section 109 de la loi Helms-Burton est également très claire: "Le Président [des Etats-Unis] est autorisé à fournir une assistance et offrir tout type de soutien à des individus et des organisations non gouvernementales indépendantes pour soutenir des efforts en vue de construire la démocratie à Cuba."

Sous couvert du président des Etats-Unis, Amnesty International admet que les agents des Etats-Unis chargés de renverser un régime socialiste sont des "prisonniers d’opinion".
Kerry Howard, directrice adjointe du programme Amériques d’Amnesty International, note qu’elle "les considère comme des prisonniers d’opinion. Ces personnes doivent être remises en liberté sans délai et sans condition".

Les références  Up Page
Réseau Pepe
Prix Nobel
Réseau Voltaire
 
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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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Mais encore …  Up Page
Les contradictions d'Amnesty International
Amnesty International admet désormais que les personnes qu’elle considère comme des "prisonniers d’opinion" ont "reçu des fonds ou du matériel du gouvernement américain pour des activités perçues par les autorités comme subversives ou faisant du tort à Cuba". C’est ici que l’organisation internationale entre en pleine contradiction.
En effet, le droit international considère comme illégal le financement d’une opposition interne dans une autre nation souveraine. Une telle politique viole de manière flagrante les principes et les normes qui régissent les relations entre les États. Tous les pays du monde disposent d’un arsenal juridique leur permettant de défendre l’indépendance nationale contre ce type d’agression étrangère, en codifiant comme délits les conduites qui favorisent l’application de telles dispositions menant à la subversion. Il s’agit là d’un devoir primordial de tout État.