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![]() Maido Firon Rowena ![]() |
Qui est ce personnage Up Page Des Amazones en terre grecque (600 av. J.-C.) ![]() ![]() |
Travaux et découvertes Up Page Les Gorgones La mythologie grecque ne connaît que les trois Gorgones, filles de Phorcys et Ceto, qui habitaient près du pays des Hespérides, c'est-à-dire la région du Couchant (Espagne ou Maroc actuels). La plus connue des Gorgones est Méduse dont le regard transformait en pierre. ![]() ![]() ![]() |
Citations et prix Nobel Up Page Sanctuaire de l'emporion de Gravisca Aphrodite (580 / 480 av. J.-C.) ![]() ![]() |
Comment elles voient le monde Up Page Légende de l'Atlantide Les mythiques amazones ont été liées à la légende de l'Atlantide par certains auteurs grecs. Sur ce médaillon d'une hydrie d'argent (Musée de Salerne, Italie), une amazone telle qu'on pouvait se la représenter grecque classique. ![]() ![]() |
Les références Up Page Réseau Pepe Annales de Philosophie Chrétienne tome XV Société d'auteurs n°88 31 octobre 1837 pages 245-250 Annales de Philosophie Chrétienne tome XIX Société d'auteurs n°110 31 août 1839 pages 94-102 Annales de Philosophie Chrétienne tome XX Société d'auteurs n°1 Janvier 1840 pages 18-32 Atlantide et continents disparus Guy Rachet Aux sources de l'archéologie Guy Rachet Dossiers de l'Archéologie juillet-août 2007 n°322 Grandes énigmes France loisirs Tombeaux et trésors enfouis Guy Rachet Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous. Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil). ![]() |
Analyse minutieuse des Amazones Up Page Des Amazones chez les Schytes (400 av. J.-C.) Une tombe de roi scythe ![]() L'une des plus prestigieuses tombes royales scythes, datée de la seconde moitié du IVe siècle av. J.-C., a été explorée en 1913 par un archéologue russe, Wesselowsky. La Solokha (c'est le nom sous lequel ce grand tumulus est connu dans le district de Mélitopol) est à environ 25 km au midi de la ville de Nicopol et à 15 km du grand village de Bolchaia Znamenka (district de Mélitopol, gouvernement de Tauride). La découverte d'une aiguille en or et d'une phiale (vase destiné aux libations, offrande sous la forme d'un breuvage liquide à une divinité) en argent fait penser que c'était une sépulture de femme. Le professeur Wesselowsky a recueilli en outre plusieurs plaquettes en or, qui ornaient jadis la robe de la morte, en forme d'aigles, de sphinx, de têtes d'hommes et de croix, quelques fragments de pointes de flèches en bronze et une jolie cuiller en bronze également, dont le manche se terminait par une tête de cygne et qui était suspendue à l'orifice d'une amphore, posée au milieu de la chambre funéraire. ![]() Parmi tous ces objets, il y en a un qui sort du lot, il s'agit d'un peigne en or maffis, recouvert à présent d'une belle patine rougeâtre; son poids de 69 zolotniks (290 grammes). le peigne a la forme d'un rectangle; il est composé de 19 dents à autre facettes se terminant en pointes. La barre qui les fixe est surmontée de cinq figurines, toutres exactement pareilles; ce sont des lions accroupis, une paire à chaque bout se faisant face, le cinquième au milieu. ![]() ![]() ![]() ![]() |
Analyse minutieuse des Amazones Up Page Des Amazones en Grèce Justin nous décrit avec détail cette invasion des Scythes et des Amazones en Grèce; dans son livre tome I chapitre 4, il nomme Panasagore (littéralement en slave: le seigneur d'au-delà de la montagne), le fils du roi des Scythes ou des Centaures, qui accompagna avec un corps nombreux de cavalerie, les Amazones dans leur invasion en Attique. Plutarque et d'autres auteurs les citent également, et Pausanias décrit cette guerre avec des détails assez étendus. Les Amazones, ces femmes à un seul sein, vivaient (comme les Ta-Tsin) sur les bords du Tanaï, fleuve où elles se baignaient, nous dit-on, et qui même fut, à cause d'elles, nommé autrefois l'Amazonius. Elles auraient un corps de Scythes, c'est-à-dire de Centaures ou de Cosaques. Justin (livre IV, chapitre 4) nous le dit formellement, et nomme Pana-Sagore, le fils du roi des Scythes, commandant la cavalerie auxiliaire de ces femmes intrépides. Les métopes (frises sculptées) du Parthénon, et les antiques frises du temple de Phygalie, déposées à Londres au British museum, ont montré des Amazones d'une admirable beauté, et ces Centaures, véritables Cosaques, aussi sauvages que ceux des armées russes, et figurés avec des faces écrasées, et mordant leurs prisonniers ou les assommant à coup de massue. ![]() |
Analyse minutieuse des Amazones Up Page Les armes des Amazones ![]() Le bouclier de cette Amazone grecque, bouclier en forme de croissant (13), nommé pelta, doit aussi être remarqué, aussi bien que la bipenne ou hache à deux tranchants (14), hache nommée Barda, dans les langues orientales, et qui, surmontée d'un fer de lance, a donné notre halle-barde ou la barda des Suisses; le titre Tabardah, ou porte hache, usité à la cour d'Egypte, sous les Soudan, suivant Mr Quatremère, n'ayant point non plus d'autre origine. ![]() Et comme Dar, en persan veut dire gardien, le nom de Dardar ou Tartares, gardiens des limites, armés de haches ou hallebardes, comme les Suisses gardes de nos rois, pourraient peut-être s'en déduire; ces peuples Alains et Blonds, ces Sarmates valeureux, s'étant montrés partout intrépides aussi bien que les femmes. Bouclier rond ou pelte des Amazones: Par pelte, Strabon entend ici la bipenne de nos auteurs actuels; et si le bouclier des Amazones a été nommé pelte ensuite, c'est qu'il ressemblait dans sa forme, à un fragment de lune, au fer de la hache, balta ou pelta, d'où halle-barde. Il y a aussi dans le Caucase le pays de Ka-barda, et vers l'Inde celui du Balistan ou des Haches (Balti), et le nom scythe Aior-pata, donné aux Amazones, d'après Hérodote, et signifiant tueuses d'hommes, a dû s'écrire aior-palta primitivement, la hache servant partout à tuer, à immoler. Nous devons remarquer, en effet, que les pierres de haches, pierres de jade vert et fort dur, ont, aussi bien que les émeraudes d'un si beau vert, été nommées pierres des Amazones; et c'est parce qu'on a trouvé de ces pierres vertes sur les bords du fleuve des Amazones en Amérique, que ce fleuve a reçu le nom de ces femmes guerrières et armées de haches de pierres vertes. Par la suite, habiles dans la métallurgie, d'après le livre XII d'Homère, elles confectionnèrent des haches en acier le plus dur. Ce dernier les nommant injustement les Halyzones, du pays d'Alybé ou des Chalybes. Les noms que les anciens nous ont transmis pour les armes des Amazones, nous amènent donc à ces belles races de blondes at aux cheveux bouclés es Alains, Ossetes ou Ases, du Caucasen peuples de femmes. ![]() ![]() |
Analyse minutieuse des Amazones Up Page Amazone grecque Deinomaché ![]() ![]() |
Analyse minutieuse des Amazones Up Page Des Amazones en Chine (256 av. J.-C.) ![]() Voici ce que mentionne le texte joint: "Niu mou koue (royaume des Niu-mou, ou des Amazones connue en Chine); Yeou tching koue (elles ont des villes murées et fortifiées); Sieou (par pudeur), kieou (elles ont des habits de peaux). Pi fa (leurs cheveux) yong mao (et leur figure ou aspect) mey (sont admirablement beaux). Yang (elles nourrissent) nieou yang (des bœufs et des brebis). Sse (elles ressemblent ou appartiennent) Ta tan." (aux Tartares, ou race de Dardanus, c'est-à-dire aux tribus des Dardanelles). Les Chinois ne peuvent prononcer les r, d'où Ta-tan pour Dar-danus, et Tartares pour Dardares. Les Chinois les nommaient Niu-mou-yo (femmes des joies, du bonheur du soir ou de soleil couchant), ou Niu mou yu (femmes sans mamelles); les Grecs Amazones (ou A-mazones, sans mamelle); dans le Pian-y-tien, Niu mou yo (femmes aux ardeurs désirs, aux volontés héroïques). Mo ye, est le nom des glaives à deux tranchants, d'où le nom de Niu-mou-ye, ou femmes à épée courte et à deux tranchants, inventée par les Mo-ye, disent les Chinois.(n°9 & n°15) Le terme de "niu", signifie "vierge" ou "femme". ![]() |
Analyse minutieuse des Amazones Up Page Des Amazones en terre saharienne (100 av. J.-C.) ![]() ![]() Ces "Amazones" soudainement transportées vers le Sahara, ne pourraient-elles être les ancêtres des Touaregs dont nous savons qu'ils ont conservé des traditions d'un caractère "matriarcal" ? Entendons par ce terme bien vague que les femmes ont occupé une certaine importance dans les tribus de ce peuple et que peut-être ils ont longtemps été gouvernés par des reines comme le laisserait soupçonner le mythe de fondation de leur peuple qui apparaît dans l'histoire de Tin-Hinan. Cette Tin-Hinan dont on a peut-être retrouvé la sépulture. Cette femme targuisur son dromadaire blanc évoque d'une manière saisissante la légende de l'ancêtre mythique des Touaregs, Tin Hinan, elle aussi jusqu'à Abalessa sur une chamelle blanche. Lac Tritonis Si l'on en croit certaines traditions, les Amazones habitaient une île située dans le lac Tritonis, et qui se trouve à l'occident de la Lybie, d'où elle a pris le nom d'Hespera. Ce lac n'est pas très éloigné du grand Océan, qui environne toute la terre, et il a pris son nom du fleuve Triton dont il reçoit les eaux. Il est également voisin de l'Ethiopie (Sahara occidental) et de la plus haute montagne de ces contrées; de cette montagne dont les pentes tombent dans l'Océan, et à laquelle les Grecs ont donné le nom d'Atlas. Les Amazones finirent par fonder, au milieu du lac Tritonis, une grande ville qu'elles nommèrent, d'après sa forme, Chersonèse, presqu'île ou péninsule. ![]() |
Analyse minutieuse des Amazones Up Page Des Amazones en terre Caucase Le moine Bacon (Bergeron, tome II, paragraphe XI) les décrit précisément et donne les Amazones comme "nourissant de leur mamelle unique les Centaures et les Minotaures, monstres épouvantables qui les suivaient partout"; et d'après Pline, il les place dans les lieux même où les livres chinois font habiter les Ting-Ling; c'est-à-dire dans le kharisme actuel. "Votre moine Bacon, cité par Bergeron dans son ouvrage sur les Tartares, les met à l'est du Caucase, vers les terres des Chorasminiens, et dit: 'C'est là qu'au rapport de Pline, étaient autrefois les Amazones, tuant leurs enfants mâles, mais nourissant de leur mamelle unique, les centaures et les minotaures, monstres épouvantables qui les suivaient partout comme leurs mères. Les belles frises de Philagie du British museum, et les métopes du Parthénon, dues à Lord Elgin offrent, en effet, outre les Amazones d'une beauté divine les Centaures, qui comme elles, et avec elles, combattent les Grecs. Certains de ces centaures barbus ont une assez belle figure; mais à Philagie surtout, il en est, au nez écrasé, à l'air féroce, qui assomment et mordent avec fureur leurs adversaires grecs, et qui m'ont rappelé ces cosaques de diverses races, qui nous avons vus à Paris, en 1814." Mr le chevalier de Paravey (ou Mr de Humbolt) au président royal de géographie de la Grande-Bretagnet d'Irlande D'après ce que nous disent Hérodote, Strabon, Justin et tous les anciens auteurs, sur les Amazones, il est évident, que c'est ce pays des Amazones ou des femmes guerrières voisines de la mer Caspienne, qui est la souche primitive de tous ces divers royaumes de femmes: et il est évident aussi que les monuments Grecs, Indiens et Chinois nous parlent des mêmes guerrières, femmes du Khouaresme, du Caucase, du Kurdistan, de la Sarmatie et de la Médie, contrées toutes situées au sud ou à l'ouest de la mer Caspienne, et recélant, même encore en ce moment, des femmes intrépides, qui avec ou sans leurs maris, savent, au besoin, combattre et défendre leurs foyers. ![]() |
Analyse minutieuse des Amazones Up Page Amazone indienne ![]() Croquis d'après le dessin de Niébuhr (Voyage en Arabie, tome II planche VI). Elle a quitté sa tunique de fourrure, vu la chaleur du climat, mais elle conserve sa ceinture en peau, type de virginité; et le bonnet élevé en cuir, de la Tartarie son pays; et dans ses quatre mains, se trouvent la Pelte ou bouclier des Amazones grecques; le Chasse-mouche (6) ou queue de vache du Tibet; la tête de l'éléphant (2) et le serpent couleuvre (Capel), types de l'Inde vaincue; et enfin la tête de bœuf, type de l'état pastoral des primitives Amazones et de celles vues en Amérique par Castaneda. Les Amazones orientales (600-800 ap. J.-C.) Les peuples Tsin et Han mentionnent les Amazones orientales (Tong niu koue, royaume des femmes d'orient) sous les dynasties Souy et Tang, c'est-à-dire en l'an 586 ap. J.-C. On les voit ensuite, se rapprocher de plus en plus, du Céleste empire (Chine), et y être incorporées vers l'an 793 de notre ère, après y avoir envoyé diverses ambassades. Mr Klaproth (dans son Magasin asiatique) les décrit avec détail d'après les livres chinois: il parle des chevaux qu'elles élèvent; des villes et des maisons à plusieurs étages, où elles habitent; de leurs monnaies en or; de leurs habits de serge verte [tissu d'armure sergé (porté à l'endroit et à l'envers) en laine, sec et serré]; de leurs pelisses (garnies, doublées de fourrure) de peaux; de leurs brodequins lacés, ou anaxyrides; du froment qu'elles savaient cultiver; de la justice qui régnait dans leur pays; de leur langue, qui était le sanscrit même, leur nom Indien étant Sofala-niu-ko-tchu-ko, c'est-à-dire en langue sanscrite Soubha-radjini-gotchara, ou pays de la Belle reine; il dit enfin, qu'outre cette reine, célèbre par sa beauté, elles avaient une seconde reine, ou vice-reine: Justin et d'autres auteurs, attribuent aussi deux reines aux Amazones de Themyscire, en Asie-Mineure. Le lac des Dragons Outre ce royaume situé entre Khoten et l'Inde, et dont Klaproth donne les limites, il indique un autre royaume de femmes, vers le Caboulistan, à l'ouest de la chaîne des monts Tsong-ling, qui bordent, nord et sud, la Bactriane, et qui embrassent le mont célèbre nommé Pamer. On dit qu'en son centre, se trouve un lac nommé Sari-koul (Lac-Jaune), que d'autres appellent aussi le Lac du Dragon. Dans ce haut plateau de Pamer (considéré comme le lieu d'Eden et du mont Mérou des Indiens), mentionné par Virgile et Justin, situé dans l'Asie-Centrale et peuplé par les Scythes, coule quatre fleuves: l'Oxus ou Vatch, ou Fa-tsou, au nord-ouest; le Sintheou ou Sindh, ou Indus, au sud-ouest; le Gange (Heng-kia), au sud-est; et le Sito ou Sita (froid en sanscrit), fleuve froid, au nord-est. Ce plateau est situé entre 2 000 et 2400 toises d'élévation (3600 à 4320 mètres d'altitude). C'est, malheureusement pour des soucis d'esthétique que les Grecs ont modifié la figure antique de ces Amazones (à une seule mamelle d'un effet peu agréable) comme aussi de ces Centaures à deux pieds de chevaux (sur lesquels ils avaient l'air de chanceler), qu'ils ont donné deux seins aux Amazones et un corps de cheval aux Centaures. ![]() |