L'Alchimie par Bergier
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
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La petite histoire  Up Page
Savants ou charlatans ?
Contrairement à l'opinion commune, l'art des alchimistes n'a rien à voir avec la sorcellerie ou on ne sait quelle autre "science" moyenâgeuse. L'atitude des alchimistes, loin de ressembler à celle des adeptes de la géomancie, de la chiromancie, du satanisme, etc., s'en distingue même radicalement.
Tandis que les uns s'intéressaient au monde invisible, recherchant le mystère des esprits, et les autres au passé ou à l'avenir, par toutes sortes de moyens de divinitation, les alchimistes vivaient au présent et leur première préoccupation était le réel. Le mystère qu'ils voulaient percer n'était autre que celui de la nature, à savoir celui de la matière et de ses formes, inanimées ou vivantes.

Comprendre simplement  Up Page
Les premiers alchimistes
Paracelse n'était pas un rêveur inculte: il fut professeur à l'université de Bâle. Le premier, il découvrit l'albumine dans l'urine et la précipita à l'aide d'acides. On lui doit aussi d'avoir pressenti le rôle des microbes dans les maladies. Il fut le fondateur de la chimiatrie, pour avoir introduit divers remèdes dans la thérapeuthique.
Van Helmont, lui aussi, fit faire de grands progrès à la médecine. D'une façon générale, tous les alchimistes poursuivirent des recherches précises et fort concrètes.
 
Les premières désillusions
Les alchimistes étaient les héritiers de la théorie antique des quatre éléments (eau, terre, feu, air) et, persuadés que tout dans la nature avait la même trame, ils affirmèrent que par transmutation on pouvait passer d'un corps à un autre, grâce à ce que nous appellerions un catalyseur: la pierre philosophale. Trois éléments seulement étaient nécessaires à cette modification: le sel, le soufre et le mercure.

Domaines de présence  Up Page
Les premiers chimistes
Au XVIIe siècle, tout cela s'effondra quand l'Anglais Robert Boyle (1627-1691) affirma que tout corps était constitué d'une multitude de petites parties originales dont la composition donnait la totalité des corps connus.
Cette théorie triompha un siècle plus tard avec Lavoisier, à qui l'on doit la nomenclature classique des éléments. Tous les corps étaient composés d'atomes spécifiques et il n'était pas question de pouvoir passer d'un élément à l'autre. La transmutation apparaissait comme un mythe.
 
Les premières transmutations
Avec la découverte des particules élémentaires et de la bombe atomique, la transmutation d'un élément en un autre est tout à fait réalisable. L'alchimiste français, qui se cachait sous le pseudonyme de Fulcanelli,  serait parvenu à réalisé une expérience de ce genre il y a une trentaine d'années.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Newton, le magicien
Newton voyait l'univers entier comme une énigme, comme un secret qui peut être compris en appliquant la pensée pure à certaines preuves. Il pense que les indices pouvant conduire à la solution de l'énigme se trouvent partiellement dans le ciel et dans la constitution des éléments (et c'est pourquoi on le prend à tort pour un expérimentateur scientifique).
Newton n'était pas un rationaliste. On sait que sa bibliothèque contenait bon nombre de livres ésotériques, tels que le De Oculta Philosophia de Cornelius Agrippa, le De transmutatione metallorum de Birius, l' Alchymia de Libavius, huit ouvrages de Raymond Lulle, cinq de Maier, quatre de Paracelse, etc.
Dans les lettres de Newton, plusieurs passages indiquent d'ailleurs clairement qu'il s'intéressait à l'alchimie. En 1676, il note par exemple: "On peut penser que la façon dont le mercure peut être imprégné a été cachée par ceux qui savent, parce que c'est une porte vers quelque chose de plus noble, qui ne peut être communiquée sans que le monde soit exposé à un immense danger." La même année, il écrivit également: "Il y a d'autres secrets à côté de la transmutation des métaux et les grands maîtres sont seuls à les comprendre."
Cet aspect peu connu de Newton a été étudié dans un très sérieux ouvrage collectif paru aux Etats-Unis ( The World of Mathematics, Simon and Schuster). L'un des auteurs, le grand physicien Andrade, qui fut le bras droit de Rutherford, écrit: "Newton n'a jamais rien publié sur l'alchimie, mais il a laissé 500 000 mots au moins de manuscrits alchimiques que personne n'a jamais pu déchiffrer."
Dans le même ouvrage, le phisolophe John Maynard Keynes ajoute: "Newton ne fut pas le premier des rationalistes. Il fut le dernier des magiciens, le dernier survivant de l'époque de Sumer et de Babylone, le dernier grand esprit qui regarda le monde visible et invisible avec les mêmes yeux qui ont commencé à réunir notre héritage intellectuel il y a un peu moins de 10 000 ans."

Les références  Up Page
Réseau Pepe
Alchimie, science et sagesse Titus Burckhardt Encyclopédie Planète
 
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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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Mais encore …  Up Page
Les fameux quarks
Si nous parvenons à manipuler les quarks et les formidables énergies qu'ils impliquent, on pourra procéder à toutes les transmutations que l'on voudra, par une voie différente de celle qu'on utilise actuellement en physique nucléaire.