Afshar (Shahriar)
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Résumé succinct
Shahriar Afshar est physicien américano-iranien et chercheur au Boston Institute for Radiation-induced Mass Studies.

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Ce qu’on lui doit
Onde et particule ?
Il affirmait avoir réalisé un dispositif qui mettait en échec le célèbre principe de complémentarité de Niels Bohr, selon lequel une particule peut se comporter, soit comme une particule, soit comme une onde, mais ne peut être observée présentant les deux propriétés simultanément. Il s'agit d'un principe fondamental de la physique quantique, mis en évidence pour la première fois par la célèbre expérience des fentes de Young. Le journal Newscientist avait signalé et largement commenté l'expérience de Shahriar Afshar.Les conditions de l'expérience initiale n'avait pas été jugée totalement absentes d'ambiguïté et Shahriar Afshar mettait au point une nouvelle expérience, utilisant un flux de photons, qui devait faire taire les critiques.
 
Selon Shahriar Afshar et les scientifiques qui le soutiennent, notamment Antony Valentini, du Perimeter Institute, montre sans ambiguïté qu'il a mis le doigt sur quelque chose d'important. Le dispositif est présenté comme permettant en même temps d'observer la trajectoire (particulaire) des photons traversant les fentes de Young tout en mettant en évidence leur caractère ondulatoire.
 
L'appareil d'Afshar comporte un écran percé de deux fentes, mais des lentilles sont installées derrière l'écran et renvoient les rayons sur deux miroirs, qui à leur tour les renvoient sur des détecteurs de photons. Ainsi est « observé » le chemin suivi par ceux-ci, qui se comportent classiquement comme des particules. Le principe de complémentarité devrait donc interdire d'observer des franges d'interférences.
Mais Shahriar Afshar a imaginé un dispositif ingénieux qui lui permet de mettre en évidence, de façon indirecte, l'existence de ces franges. Il a placé des fils devant les lentilles à l'endroit où devraient se trouver les franges sombres de l'interférence. Si les photons n'interféraient pas, il n'y aurait pas de franges sombres et les fils arrêteraient certains des photons traversant les lentilles, ce qui réduirait le nombre des photons dénombrés sur les détecteurs. Or le signal ne manifeste aucune diminution d'intensité. Ceci signifie que les photons constituant le rayon lumineux interfèrent et se comportent donc comme des ondes, tout en se comportant dans le même temps, comme indiqué ci-dessus, comme des particules.
 
Dans un article du 6 mai 2006, "Free will - you only think you have it", le NewScientist discute des implications de l'indétermination de la mécanique quantique sur la conception classique du libre arbitre. L'auteur évoque notamment les recherches de Gerard 't Hooft, Depuis plus de 10 ans, dit-il, 't Hooft a travaillé sur l'hypothèse qu'il existe une couche cachée de réalité à des échelles plus petites que la longueur de Planck (soit 10-35 m). Il a développé un modèle mathématique en ce sens. A ce niveau, selon 't Hooft, on ne peut plus décrire la réalité en termes de particules ou d'ondes. Il propose des entités énergétiques appelées "states". Celles-ci se comportent d'une façon déterministe, permettant en théorie de procéder à des calculs les concernant. Mais ces calculs montrent que les "states" individuels ne peuvent être identifiés que pendant environ 10-43 s. Après quoi ils fusionnent dans un état final qui recrée l'incertitude de la mécanique quantique. L'information les concernant est perdue. Il n'est donc plus possible de recréer leur histoire antérieure. Nous renvoyons à l'article pour la suite.
Disons seulement ici que, aussi intéressante que soit l'hypothèse de Gerard 't Hooft portant sur ce que l'on pourrait appeler des états sub-quantiques de la matière, elle ne peut actuellement faire l'objet d'observations expérimentales. Ce n'est donc pas sur elle que l'on pourra compter, dans un proche avenir, pour expliquer les bizarreries que Shahriar Afshar pense avoir mises en évidence par sa propre expérience.
 
Madame Mugur-Schächter, n'a jamais pris très au sérieux les différentes "impossibilités" annoncées à cris et à cors dans les sciences (elle a invalidé des "théorèmes d'impossibilité"). Notamment, le "principe" de complémentarité est, selon moi, ce que j'appelle "un faux absolu": en fait, face à certaines manières d'opérer, on ne perçoit pas, à la fois, des caractères "corpusculaires" et des caractères "ondulatoires", cependant que d'autres manières d'opérer pourraient, a priori, permettre - sinon de percevoir à proprement parler, du moins d'induire les deux types de caractères sur la base d'une seule expérience (comme le fait Afshar), ce qui est effectivement intéressant.

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