Abeille
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Population Up Page Durée de vie Dans la colonie d'abeilles, les ouvrières sont plus de 40 000. Si la reine peut vivre jusqu'à cinq ans, une ouvrière d'hiver résiste quelques mois et une ouvrière d'été, seulement quelques semaines. ![]() |
Description Up Page Le miel Depuis dix ans, 500 000 ruches ont disparu en France, qui en compte désormais un million. Cette surmortalité a des répercussions sur la production de miel: avec 22 000 tonnes récoltées en 2004, notre pays est obligé d'en importer, alors qu'en 1995, il était en excédent. Pour Yves Védrenne, président du Syndicat national d'apiculture: "Les abeilles ne sont pas en voie de disparition, mais elles se raréfient. Un exploitant doit posséder moitié plus de ruches qu'avant pour la même quantité de miel ! Ca n'attire vraiment pas les vocations." Gérard Chiro, président du Syndicat des producteurs de miel, renchérit: "Ce qui est préoccupant, ce sont ces nouveaux dysfonctionnement notés chez les abeilles: les reines ne pondent plus correctement. Les insecticides ont été l'ingrédient de trop !" Les abeilles évoluent déjà dans un environnement néfaste. L'urbanisation, la pollution, l'agriculture intensive et l'épidémie de varroa (parasite asiatique) ont fragilisé l'espèce et l'ont rendue plus sensible à l'imidaclopride et au fipronil, deux molécules contenus dans le Régent et le Gaucho. "Ces insecticides sont suspendus à la vente en France. Je reste vigilant car l'Europe doit statuer en 2006", explique Yves Vedrennes. Mais la question demeure: aura-t-on suffisamment d'abeilles pour assurer la pérénnité de l'écosystème ?" Or, comme le disait Albert Einstein: "Si l'abeille venait à disparaître, l'espèce humaine n'aurait plus que quelques années seulement à vivre." La gelée royale Dans la ruche, la reine est la seule à pondre. La raison ? A l'état de larve, elle est nourrie à la gelée royale, une substance très riche, alors que les autres larves d'abeilles absorbent un mélange de gelée royale, de pollen et de miel. ![]() |
Activités Up Page L'extinction génétique Les céréales et les fleurs, dont la reproduction est directement liée à la pollinisation, pourraient être en péril alors que plus de 1000 espèces d'abeilles canadiennes et 20.000 espèces dans le monde sont confrontées à une éventuelle extinction. Il s'agit là des résultats obtenus par une équipe de chercheurs de l'université York, dirigés par Amro Zayed et le Professeur Laurence Packer. On pourrait évaluer la valeur des abeilles au Canada à 1 milliard de dollars canadiens tandis qu'aux Etats-Unis elles ne représentent pas moins de 15 milliards de dollars canadiens par an. La valeur écologique des abeilles est, quant à elle, sans prix, ainsi que le précise Amro Zayed. La pollinisation est indispensable aux céréales et aux fleurs, et la rarification des abeilles contribuera à une réduction de la diversité des plantes, dépendantes de ces insectes dans le cadre de leur reproduction. Presque tous les écosystèmes terrestres dépendent des abeilles. Le Professeur Packer souligne que les résultats de cette étude ont permis de comprendre pourquoi il y a un tel déclin des populations d'abeilles dans le monde, comme au Canada. Ainsi, ils ont découvert que ces insectes sont dix fois plus susceptibles de disparaître que les autres animaux. Cela s'explique par le fait que le système qui détermine le sexe chez l'abeille peut changer les femelles en mâles stériles. Ainsi chez les petites populations, cela peut conduire tout simplement à l'extinction. Le message est donc clair, il faut s'assurer que les populations d'abeilles restent suffisantes, ainsi elles pourront continuer la pollinisation des céréales et fleurs des générations à venir. ![]() |
Présence Up Page Se repérer Les abeilles savent reconnaître des images beaucoup plus complexes que ne le laissait supposer leur petit cerveau. Doté de seulement 950 000 neurones l'homme en possède 100 milliards le cerveau des abeilles domestiques peut identifier des éléments de base tels que des lignes géométriques orientées différemment. Les insectes sont ensuite capables de retrouver ces mêmes éléments à l'intérieur de figures complexes. L'équipe dirigée par Martin Giurfa a entraîné des abeilles à reconnaître la position dans l'espace de quatre lignes - une ligne horizontale, une verticale et deux diagonales - orientées selon diverses configurations. À partir de ces quelques éléments, les abeilles ont pu repérer un plus grand nombre d'objets qui conservaient des configurations identiques (revue Nature, juin 2004). Les chercheurs français ont ainsi analysé l'activité des trois photorécepteurs de la rétine des abeilles, qui leur permettent d'être sensibles aux couleurs. Le photorécepteur vert envoie des signaux au cerveau, sans lesquels l'insecte ne peut identifier les configurations géométriques proposées, ont constaté les scientifiques. ![]() |
Les références Up Page Réseau Pepe BE Canada BE Etats-Unis Cybersciences Nexus juillet / août 2007 n°51 Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous. Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil). ![]() |
Particularités Up Page L'abeille se fait la belle 24 Etats du territoire des Etats-Unis sont affectés par un mal mystérieux qui frappe les colonies d'abeilles. Dénommé Colony Collapse Disorder (CCD), ce désordre se caractérisé par la désertion brutale des ruches par les colonies d'abeilles mellifères. Aucun cadavre d'insecte n'est retrouvé à proximité et le contenu de la ruche, notamment les réserves alimentaires, est intact lorsque les apiculteurs constatent la disparition de l'essaim. Dans les trois derniers mois de 2006, les disparitions se sont multipliées, entraînant des pertes d'abeilles de 30 a 60% sur la côte ouest et pouvant atteindre 90% sur la côte est et le sud du pays. En apiculture, une perte maximale de 20% des individus est considérée comme naturelle. Les causes du CCD ne sont encore pas comprises, mais apparaissent comme multifactorielles. Les individus retrouvés présentent des réactions immunitaires, des symptômes d'affection virale et des traces de parasitages par des champignons ou des acariens. L'hypothèse la plus probable est une dépression immunitaire des abeilles (qualifiée par certains de SIDA de l'abeille) dont la cause serait à rechercher dans le stress subi par les insectes. En effet, dans les dernières années, les élevages d'abeilles sont de plus en plus sollicités pour des contrats de pollinisation. L'effondrement du marche du miel (affluence de miel chinois bon marché) et l'accroissement des cultures entomogames expliquent en grande partie la reconversion de l'apiculture vers la vente de service de pollinisation. Les colonies d'abeilles sont alors transportées par camion, parfois sur de longues distances, vers les lieux de pollinisation. La culture des amandiers en Californie absorbe ainsi, à elle seule, presque la moitié des colonies d'abeilles des Etats-Unis à partir du mois de février 2007. Les colonies d'abeilles domestiquées sont estimées à 2,4 millions d'unités aux Etats-Unis. Ce nombre a diminué de 20% en 20 ans et le nombre d'apiculteurs, de 50%. ![]() |
Tendance Up Page Les abeilles victimes des téléphones portables ? Certains scientifiques ont formulé l'hypothèse selon laquelle les radiations émises par les téléphones portables et autres gadgets high-tech seraient peut-être la solution de l'un des mystères les plus étranges du monde actuel: la disparition soudaine et brutale des abeilles. A la mi-avril 2007, certain apiculteurs britanniques ont signalé que ce phénomène - qui avait débuté aux Etats-Unis et s'était ensuite répandu en Europe continentale - commençait à les frapper également. L'hypothèse précitée avance que les radiations émises par les téléphones interfèrent avec le système de navigation des abeilles, empêchant ces dernières de retrouver le chemin de leur ruche. Aussi improbable que cela puisse paraître, il existe déjà pourtant certains éléments tendant à confirmer cette théorie. Ce que l'on a nommé le "Colony Collapse Disorder" ("Trouble de l'Effondrement des Colonies" ou TEC), désigne la disparition brutale des occupants d'une ruche, ne laissant derrière eux que la reine, les œufs et quelques jeunes ouvrières immatures. Les abeilles disparues ne sont jamais retrouvées. Les parasites, la faune et les autres abeilles -qui en temps normal viennent piller le miel et le pollen laissés après la mort d'une colonie- refusent pourtant de s'approcher des ruches abandonnées. L'alerte a été donnée pour la première fois aux Etats-Unis, à l'automne 2006, et le TEC touche maintenant la moitié de tous les Etats américains. Il semblerait que la côte Ouest ait perdu 60 % de sa population d'abeilles commerciales, tandis que 70 % d'entre elles auraient disparu de la côte Est des Etats-Unis. Depuis, le TEC s'est répandu en Allemagne, en Suisse, au Portugal, en Italie et en Grèce. Les conséquences d'une telle propagation sont alarmantes. La plupart des cultures dans le monde dépendent de la pollinisation des abeilles. Albert Einstein aurait déclaré à son époque que si les abeilles venaient à disparaître, "l'homme n'aurait plus que quatre ans à vivre". Personne ne connaît avec certitude les causes exactes du phénomène. Diverses théories, impliquant les mites, les pesticides, le réchauffement climatique et les cultures OGM (Organisme Génétiquement Modifiés) ont été formulées, mais aucune n'est sans faille. Des recherches allemandes ont prouvé depuis déjà longtemps le fait que les abeilles modifient leur comportement à proximité des lignes haute tension. Aujourd'hui, une étude d'avril 2007 limitée à l'université de Landau a montré que les abeilles refusaient de retourner dans leur ruche lorsque des téléphones portables étaient placés à proximité. Le Dr Jochen Kuhn, responsable de cette étude, a expliqué que cela pourrait fournir un "indice" permettant d'envisager une explication éventuelle. ![]() |