Lettrines ArboSciences

Plateau de Marcahuasi (Lima, Pérou)

Localisation géographique

"Situé au Pérou, en Amérique du Sud, le plateau de Marcahuasi se trouve à 11° 46' 40,9" de latitude sud et 76° 35' 26,3" de longitude ouest de Greenwich, et appartient au district de Casta, de la province de Huarochiri, du département de Lima; la déclinaison magnétique du lieu est de 6° 19,2' Est; sa formation géologique correspond au Superbatolite Circompacifique et sa masse est de granodiorita.

Partant de Lima, on monte 50 kilomètres par la vallée du Rimac, puis 20 kilomètres par la vallée du Santa Eulalia, enfin 10 kilomètres par la vallée du Carhuayamac, pour arriver à San Pedro de Casta, ville de 1 000 habitants située à 3 000 mètres d'altitude. Un chemin relie cette ville au plateau."


L'ethnologue Daniel Ruzo (1900-1993) Pérou

Carte du plateau Marcahuasi au Pérou.

A moitié de ce chemin, dans la fente de Chushua, on trouve le Huacamalco, représentation en pierre d'un animal fabuleux qui, la gueule ouverte, garde le chemin millénaire.

Fête de l'eau

En face du Huacamalco, se réunissent, depuis des milliers d'années, dans la nuit du premier dimanche d'octobre, les membres représentatifs de la communauté strictement masculine de San Pedro de Casta à laquelle l'ethnologue Daniel Ruzo a l'honneur d'appartenir.

En célébrant un rite venant du plus profond des âges et se répétant annuellement au cours des fêtes de Huari, les "Mayoralas" ou "Huarinas" (filles du peuple Masma) perpétuent leurs origines.

Ces fêtes sont tellement enracinées dans le cœur de ces descendant(e)s du peuple Masma, qu'elles ont pu traverser deux cents années d'occupation Inca (1350-1550), trois cents années d'occupation espagnole (1550-1850) et rester vivantes, malgré les procédés inquisitoriaux qui ont supprimé beaucoup d'anciennes expressions populaires et détruit une grande quantité de pierres sacrées.

Vestiges pré-Inca

Les noms anciens du pays ont disparu, nous connaissons seulement les noms Incas. "Marcahuasi" signifie, en Ruma-Simi, "Maison de deux étages"; il a été attribué en raison des constructions militaires bâties par les soldats pendant les derniers siècles de l'Empire Inca.

Races humaines & espèces animales originelles

Parmi les sculptures taillées dans le roc naturel, il apparaît un stegosaurio, puis quatre animaux que nous connaissons déjà : un lion, un cheval, un groupe d'éléphantes, un chameau; enfin un monument représentant l'humanité même.

On peut y voir jusqu'à quatorze figures humaines de grandes dimensions et, au moins, de cinq races différentes.

Tête de l'Inca

Les vieux de Casta se souviennent qu'on désignait le monument sous le nom de "Peca Gasha", qui signifie "la tête du couloir", nom correspondant à la topographie du lieu.

A l'heure actuelle, en raison de son antiquité, on le nomme la "tête de l'Inca", bien qu'il n'ait aucune relation avec l'Empire Inca, fait historique, politique & militaire qui a écrasé les cultures caduques (obsolètes, oubliées) d'un grand territoire et a fini par se désintégrer, comme tous les Empires.

Il s'agit d'un roc double, atteignant 25 mètres à son plus haut point. Il représente deux Janus (dieu romain, gardien des portes, surveillant en même temps les entrées & sorties), avec faces humaines tournées vers le nord & vers le sud, dans chacune des deux parties du monument.

Celui-ci présente cinq profils vers le sud, trois vers le nord, et six autres figures anthropomorphes (humaines) de grande taille.

Sous la barbe de la tête principale, on voit une inscription obtenue par un procédé originel qui ne nous est pas connu. Les lignes sont doubles, sinueuses, vues de près, mais parfaitement droites regardées sous un certain angle. Elles sont exécutées avec des points noirs gravés indélébilement (ineffaçablement) dans le roc; elles représentent les seize carrés centraux d'un jeu d'échec.

Cette simple figure symbolise le quadrillé général, c'est-à-dire l'espace à deux dimensions; assujetti (soumis) à une division proportionnelle par la croix répétée dans les deux directions à égal intervalle.

Ceci est le symbole central de l'ouvrage "Les Signes" de Pedro Asteté (Editorial Sol, Mexico, 1953), qui a eu l'intuition de l'existence de cette culture et l'a découverte à travers les légendes & les livres sacrés. Il est mort, en 1940, sans connaître l'existence du plateau de Marcahuasi, confirmation évidente de la justesse de ses thèses.

"Une pétrographie (étude des roches) répète, en noir, un signe identique dans le col de la même figure, autant deux cercles sombres sur fond marron avec un point noir central. Peut-être le fond de la figure a-t-il été marron primitivement ? Un des cercles se trouve à l'extrémité gauche du deuxième rang de carrés en commençant par le haut, l'autre à l'extrémité droite du troisième rang.

Peut-être l'ensemble du monument a-t-il été polychromé par des procédés différents ? Ce qui est maintenant certain c'est que quelques colorations blanches & grises des roches correspondent aux traits des sculptures.

Une des faces humaines, qui regarde à l'ouest, est constituée par le blanc du roc, alors que les yeux et le nez le sont par des incisions & des ombres.

Si le sphinx égyptien contemple l'infini (l'espace) avec les deux yeux d'une race, le monument le plus important de Masma regarde le futur de l'Humanité avec les yeux de toutes les races humaines."

Culture Masma & cultures de Mexico

Lion babylonien

En 1958 à Lima au Pérou, l'ethnologue Daniel Ruzo présenta sous le titre de "Lion babylonien", la photographie de la sculpture d'un félin. La décoration circulaire, au-dessous du menton, et la langue pendante rappelaient le style conventionnel de la Mésopotamie.

Il s'agit d'uns stylisation décorative : la langue sort à travers la bouche close, et les dents, visibles, forment une section de cercle.

Une reproduction de cette sculpture, découverte ailleurs, accrédite (atteste), sans aucun doute possible, soit la copie directe, soit l'influence d'un modèle antérieur commun, mais la relation est certaine, que se soit une création des artistes de Masma ou une reproduction.

La publication de Phaidon (Londres, 1957 Royaume-Uni), intitulée "Pre Columbian Art", mentionne une pièce en marbre découverte à Mexico Mexique, extrêmement antique, et attribuée provisoirement à la culture Olmeca.

Sans l'ombre d'un doute, "vous pouvez faire la comparaison et constater l'identité des expressions artistiques. Elles permettent d'affirmer l'inter-relation qui a existé, dans un lointain passé, entre Mexico & le Pérou."

Grenouilles de Guanajuato

L'ethnologue Daniel Ruzo bénéficie en janvier 1953, du privilège de rédiger un article dans la célèbre tribune de l'Académie Nationale des Sciences de Mexico, où il stipule (affirme) que les figures mégalithiques de Mexico, et très spécialement les grenouilles de Guanajuato, étaient faites par l'être humain et appartenaient à la même très ancienne culture américaine.

"Mon très estimé et bon ami,
J'ai reçu, après un long silence de votre part, le texte imprimé de votre conférence à la Société d'Ethnographie de Paris au sujet de la culture Masma, et je vous félicite pour la forme et pour le fond de votre exposé.
Je vous communique qu'au sujet des grenouilles mégalithiques dont je vous ai donné les photographies, j'ai fait une expédition qui a été un peu dangereuse, car j'ai dû escalader une région très escarpée (abrupte, pente raide) de Cerro del Meco. Maintenant, j'ai la satisfaction d'avoir observé in sito (sur site, sur place) les grenouilles mégalithiques, arrivant à la conclusion qu'elles ont été faites par l'homme, de façon très vraisemblable au Sphinx; en conséquence, je vous remercierai beaucoup de toutes vos communications ultérieures que je ferai connaître à l'académie.
Vous et moi formerons deux pôles pour l'investigation de cette expression culturelle sûrement préhistoriques ..."

Docteur Antonio Pompa y Pompa (Institut National d'Anthropologie et d'Histoire de Mexico, 22 avril 1957).

"De ma visite à Marcahuasi, je rapporte l'opinion qu'il y a, sans aucun doute possible, sur ce plateau, des sculptures taillées dans le roc même et représentant des êtres humains et des animaux qui font apparaître une technique selon laquelle ces sculptures sont visibles pour un observateur, uniquement ou ordinairement, quand les rayons du soleil viennent d'une direction bien définie. Le meilleur point de vue a été fixé d'une certaine manière.

Je me suis fait cette opinion principalement en considérant la sculpture connue sous le nom de Lion mexicain. L'après-midi, en passant devant ce lion, on ne pouvait apercevoir aucune représentation. Le lendemain, à midi, la forme était très distincte, on ne pouvait s'y tromper. A 13 heures, cependant, l'apparence s'en était considérablement atténuée : la représentation ne pouvait plus en être saisie que dans un angle de 60° environ; mais la meilleure vue en était obtenue d'un rocher éloigné d'à peu près 46 mètres, dominant légèrement les alentours.

A cet endroit, le roc était taillé de manière à former un siège très confortable d'où, ayant le lion en face de soi, on pouvait le regarer. Il n'y a aucun doute possible dans mon esprit : le roc qui forme le lion mexicain a été délibérément (volontairement) travaillé pour représenter un lion. La représentation en est claire et distincte et le lion est immédiatement reconnaissable comme tel par quelqu'un le regardant au moment opportun (adéquat, approprié) de la journée.

Il ne peut être question de mettre cette vision simplement sur le compte de l'imagination ou d'une forme fortuite (hasardeuse, imprévue) du roc prenant, par érosion ou altération due à l'exposition à l'air, la forme de lion. La main de l'homme est très évidente dans cette sculpture.

Le fait que cette représentation puisse être vue seulement sous un certain angle et qu'elle soit apparente seulement à un certain moment de la journée implique une technique très peu usitée (rare). Qu'une telle technique ait été employée à Marcahuasi ne peut être mis en doute, aussi étrange que cela paraisse."

Peter Allan, spécialiste de l'étude de la culture Tiahuanaquense, 07 août 1958, et ayant participé à l'expédition mené par l'ethnologue Daniel Ruzo en juillet et août 1958.

Ce siège confortable d'où la forme dans le roc prend vie, est analogue (semblable) aux couches de pierre des demeures romaines.

"Ces monuments sont uniques au monde par leur conception, leur taille et leur exécution. Leur particularité la plus évidente est, probablement, qu'ils sont à deux dimensions (ou, plutôt, deux et demie, puisqu'ils sont plastiques), mais ils ne sont pas en relief, dans le vrai sens du terme. Il en résulte que chacun doit être regardé d'un point de vue bien défini, généralement marqué sur le terrain et requiert d'être vu sous un angle. La plupart demandent pour être appréciés à leur avantage, un effet de lumière solaire.

Ces monuments sont beaucoup trop nombreux dans un espace relativement petit ... ils sont tellement ressemblants qu'il n'est besoin d'aucune imagination pour les reconnaître.

... après avoir passé quelque temps sur le plateau de Marcahuasi on est imprégné du genius loci (génie du lieu) de l'endroit et on acquiert l'impression que, là, était un des points les plus sacrés du monde. Nous avons trouvé, sur certains des monuments du Plateau, des signes évidents de magie.

En résumé, j'aimerais souligner que cela vaudrait certainement la peine, pour les archéologues du monde entier, de s'intéresser à la culture Masma plus avant et plus profondément."

Docteur Hans Shindler Bellamy

Culture Masma & culture Egyptienne

Sphinx de Gizée

Le Sphinx est une représentation typiquement égyptienne, malgré qu'il soit adopté par d'autres cultures. Il réunit deux idées dans un monument symbolique, il est humain & animal ou constitué par deux parties d'animaux différents.

La déesse Thueris

La déesse Thueris était, en Egypte, le symbole de la fécondité, la protectrice des futures mères: on la représentait conventionnellement par un hippopotame femelle, debout sur ses pattes postérieures. En plus de la grande panse, cet animal portait une petite couronne ronde sur la tête et tenait, dans ses pattes antérieures converties en bras humains, pendant jusqu'au sol, le signe de la vie.

Non seulement la déesse et sa représentation sont égyptiennes, maiss, aussi, l'hippopotame qui est originaire de la Haute-Egypte et n'a jamais vécu en Amérique.

"Or, à ce jour, j'ai pu photographier, à Marcahuasi, cinq représentations sculpturales de la déesse Thueris. Une de celles-ci, de plus de huit mètres, est parfaite. La comparaison des photos avec l'original égyptien du musée du Caire ne laisse aucun doute sur l'identité de la figuration."

Le Pharaon

Dans la représentation du Pharaon, la coiffure est typique : un ornement provenait de la Haute-Egypte, un autre de la Basse-Egypte. En outre, le Pharaon était rasé, mais sa barbe est toujours figurée d'une manière conventionnelle.

Ces détails se rencontrent à Marcahuasi en des sculptures très détérioriées, mais particulièrement intéressantes.

L'image ci-dessous montre clairement la stylisation de la barbe pharaonique. Il est bon de rappeler qu'à l'origine, l'Amérindien (Indien d'Amérique) est imberbe (sans barbe) !

Les têtes négroïdes

Les têtes négroïdes typiques de la Haute-Egypte se trouvent aussi à Marcahuasi; les dieux à tête d'animal y sont pareillement représentés.

Culture Masma & cultures anciennes

Sacrifices amérindiens

Il y a quelques années, l'ethnologue Daniel Ruzo publiait des photographies de deux rocs importants de Marcahuasi, taillés indubitablement (assurément, certainement) en forme de pierre à sacrifices. L'une de ces pierres conserve encore, très endommagée, les marches que montaient les prêtres pour accomplir leurs rites.

Il en était arrivé àpenser qu'il devait s'agir de petits autels pour le sacrifice humain.

"Postérieurement, j'ai découvert d'autres rocs de même forme : j'en ai déduit que les sacrifices humains et, surtout, les sacrifices humains volontaires devaient avoir eu un seul autel sur la plateau, un autel de plus grande dimension, étant donné son extrême importance."

Chacune des anciennes cultures humaines a offert ses sacrifices et ses morts agrave; l'un des quatre éléments (eau, air, terre, feu), à celui qui, du point de vue économique, était le mieux en relation avec les conditions physiques de son territoire.

Les Parsis & les Thébétains donnaient leurs morts aux oiseaux du ciel, car ils n'avaient ni grandes rivières, ni terres profondes, ni bois en abondance. Les mêmes conditions se trouvant réunies sur le plateau de Marcahuasi et dans ses environs immédiats, et aucun peuple n'ayant transporté ses morts à grandes distances, je conclus que la culture Masma, dont les travaux accréditent l'idée d'une population nombreuse, offrait aux condors les dépouilles mortelles de ses habitants.

"J'ai photographié deux monuments qui semblent confirmer cette déduction. Il s'agit d'énormes rocs taillés de telle sorte que, vus contre le ciel, ils présentent les profils de corps gisants, la poitrine soulevées dans la position nécessaire pour une première incision qui permettait d'extraire, avec facilité, le cœur du défunt, opération préalable au dépècement du cadavre. On peut penser, en voyant ces deux monuments, que non seulement les restes humains ont été donnés aux oiseaux, mais que le rite d'extraction des viscères a été identiques à celui pratiqué dans les autres civilisations.
Cette hypothèse repose sur la forme des pierres de sacrifices et la position des gisants dans les deux monuments funéraires auxquels je me réfère.

Ceux-ci semblent érigés en l'honneur de grands personnages, tant par le lieu spécial où ils se trouvent, que par le groupe humain, taillé dans le roc, et représentant le peuple pleurant la mort d'un héros.

Il se peut, aussi, que nous soyons en présence du grand symbole du dieu mourant pour renaître. De toute manière, la position du corps, dans les deux cas, doit être celle où selon la coutume, on plaçait tous les cadavres de la race."

Sacrifices égyptiens

"Nous sommes, maintenant, obligés de penser que le symbole du démembrement d'Osiris peut avoir été imaginé, pour la première fois, par un peuple qui démembrait ses morts pour les donner aux oiseaux du ciel.

Le mythe d'Osiris se trouve dans les légendes de Finlande Finlande appelées le Kalevala, mais un mythe analogue fait déjà partie des récits des San ou Bushmen d'Afrique du Sud Afrique du Sud, dont les peules mésolithiques; par suite, on peut attribuer à ce mythe d'Osiris une origine très ancienne, au moins mésolithique."


L'érudit Docteur Jésus Carvallo ("Investigationes Prehistoricas", Santander, 1957) fait une intéressante observation au sujet d'une stèle géante découverte à Zurita en Espagne Espagne, qu'il considère ... "Cantabra", avec des raisons indubitables (incontestables, irréfutables).

Cette stèle représente une scène de mythologie celte : un oiseau fond sur un héros tombé. Le Docteur Jésus Carvallo cite un passage de Cayo Silio Italico, dans son poème de la 2e guerre punique (Livre III, versets 340 à 343) :

"Hie pugna cecidess decus, corpusque cremari
Tale nefas : coelo credunt superisque referri
Impstus carpat si membra jacentia vultur"


dont voici la traduction :

"Mourir dans les combats était pour les Celtes, un honneur et il était considéré comme un crime de jeter au feu le corps de qui mourait ainsi : parce que les Celtes croyaient que l'âme était portée au ciel et aux dieux si son cadavre était dépecé par un vautour famélique."

Il semble bien que les Celtes aient conservé, pour les héros, la coutume d'un passé très éloigné, et si nous pouvions suivre cette tradition jusqu'à ses origines, nous nous rencontrerions avdc les Masmas ou avec de communs ancêtres des deux cultures.

Hauts-Lieux de la Bible

Une autre coutume, très ancienne, est consignée dans la Bible. L'Ancien Testament se réfère souvent à un peuple qui adorait Dieu dans les Hauts-Lieux. le peuple Masma a, lui aussi, consacré les hauteurs. Les sommets ou rocs très élevés ont été des lieux d'adoration et les cimes devenaient l'endroit sacré de la région. Sur quelques hauteurs du Pérou on peut apercevoir ces rochers, reconnaissables par les travaux simples exécutés autour d'eux dans le roc naturel.

Postérieurement, sur quelques-uns, les habitants de la région, vénérant les mêmes hauteurs - ou en marque de respect - ont bâti des parois, mais seulement de trois côtés, un côté de l'enceinte restant toujours ouvert.

Certains de ces rocs ont été taillés. Peut-être tous l'ont-ils été, mais le temps & la foudre en ont abîmé plusieurs, faisant disparaître l'ouvrage des hommes. Ainsi, le rocher sacré de la cime de Ollantaitambo, encadré de ses trois parois, est complètement brisé.

Il n'en est pas de même du roc situé à Machu Pichu sur la caverne principale, encadré, probablement dans des temps pré-inca, d'une magnifique paroi de pierre formant une tour basse avec deux côtés perpendiculaire; le troisième côté extérieur est constitué par une courbe que je n'ai pas encore étudiée : il semble circulaire à première vue; le quatrième côté est ouvert. Ce rocher sacré montre encore, à l'heure actuelle, malgré des fentes et des cassures, une forme bien définie : une dalle sépulcrale (funéraire, tombale).

A Marcahuasi, le rocher le plus haut du plateau a été, très certainement, un rocher sacré. Son appellation s'est perdue; mais le temps n'a pas totalemet effacé les traits du personnage masculin représenté dans le roc même : on peut encore photographier, dans sa partie la plus élevée, une face humaine. Actuellement, ce roc & ses alentours sont appelés "Santa Maria".

A proximité du bloc même où a été taillé le "siège confortable", dont parle le Professeur Allan et d'où en face, sur la droite, on découvre le grand "Lion mexicain" de 15 mètres de long, un autre énorme roc semble avoir représenté un personnage féminin.

Images aux solstices

On peut affirmer qu'il y a des rapports entre certains points de ces monuments et les lignes extrêmes ou médiales de la déclinaison du soleil; on peut affirmer pareillment que les ombres que projettent ces monuments ont été calculées parfois pour reproduire des représentations anthropomorphes (humaines) & zoomorphes (animales); parfois, aussi, pour parcourir, de juin à décembre et de décembre à juin, un secteur déterminé.

Le monument que nous appelons "la llama" projette son ombre sur l'ensemble des sculpture commençant à la "Grande Tortue" et finissant au "Mausolée". L'ombre de la tête de la "llama" parcourt cet ensemble en 6 moisn du sud au nord, et, les 6 mois suivants, du nord au sud. Elle touche l'extrême sud une fois par an, un jour seulement durant le solstice de juin, et l'extrême nord, également une fois chaque année, durant le solstice de décembre.

L'ombre de la tête de la "llama" touche la tête de la "Tortue" lors du solstice de juin, la même ombre de la tête de la "llama" touche l'extrême nord du "Mausolée".

L'ethnologue Daniel Ruzo a communiqué une vingtaine de ses photos de sculptures au grand dessinateur français Henri Bar qui étudie, depuis quelques années, l'iconographie qu'on peut relever sur les pierres volantes et sur les pierres mésolithiques & mégalithiques de France. Voici la lettre qu'il adressa à Daniel Ruzo :

"Cher ami,
Vous m'avez demandé de définir ma position devant les documents photographiques que vous m'avez fait parvenir.
I - Lorsque vous dites : ces rochers de Marcahuasi sont tous couverts d'images, je réponds : entièrement d'accord.
II - Lorsque vous dites : tel massif rocheux représente un lion couché, je réponds : j'ai assez suivi ce lion, emblème mythique, à travers le monde, pour ne pas pouvoir hésiter un instant sur la réalité de la figuration. Le massif rocheux en question représente un lion magnifique.
III - Lorsque vous dites : la crinière du lion est pleine d'une iconographie secondaire, j'approuve complètement. J'ai retrouvé dans cette crinière tous les traits de l'imagerie que je déchiffre, depuis six ans, sur mes pierres de France pierres volantes du 3e millénaire, mégalithes du second.

Depuis 1954, je dis et j'écris que la religion d'immortalité de nos pères repose sur deux héros de lumière qui veillent sur l'âme du mort et l'entretiennent dans cette vie que nous appelons, aujourd'hui la vie éternelle.

Ces deux héros qui, dans cette imagerie de pierres, encadrent le mort, sont coiffés, l'un d'une tête de lion, comme Héraclès grec, l'autre d'une tête encornée, qui est, souvent, cerf, quelquefois mouflon ou bouquetin, rarement bison; ce deuxième héros correspond à Enkidou, le frère encorné de Gilgamès, le puissant héros mésopotamien.

Ces deux héros sont toujours placés de la même manière, le héros au lion à la droite de la pierre, le héros au cerf à la gauche.

Or, sur votre rocher, les choses se présentent exactement de cette façon. On voit, à droite, la face du héros dans l'ouverture de la gueule du lion; au sommet de la crinière, le cerf coiffant son héros : entre les deux, le portrait humain.

Cette religion des deux héros que j'ai d'abord relevée sur toutes nos pierres du 2e & 3e millénaire; dont j'ai, depuis deux ans, constaté l'existence sur toutes les pierres sacrées mésolithiques se trouve donc identique sur un haut plateau des Andes. C'est là un fait remarquable, dont il faut accepter l'écrasante évidence. Cette religion des héros fut universelle. Le cheminement des idées et des formes se révèlera peu à peu.

IV - Nos études françaises & péruviennes ne diffèrent que sur le point de la magie. La magie est essentiellement locale.
Je n'ai jamais vu, dans toute mon iconographie néo-mésolithique, de figure féminine, pas plus que de scène phallique (sexe masculin).

De plus, mes figures ont toujours un faciès (portrait, visage) purement local et ne rappellent jamais un faciès lointain typiquement déterminable. Le transport d'une iconographie lointaine est le fait d'un peuple de marins, ce que nos européens ne devaient pas être. Si le système héroïque m'est apparu mondial, il a, sur mes pierres du Nord de la Loire, un physionomie ne rappelant directement aucune correspondance étrangère.

Il a été d'autant plus intéressant pour moi de noter entre mes pierres et vos pierres des Andes, par delà des variations locales, une unité profonde dans les principes mystiques & religieux.

V - Cette unité peut se concrétiser de façon remarquable dans les types humains rencontrés. J'ai, en effet, relevé, sur vos rochers, des figures dépourvues de pommettes saillantes (joues "carrées"), et nanties (pourvues) de longues moustaches ondulées, appartenant apparemment au type dit aryen, au début du siècle.
Vous avez déjà fait cette constatation avant moi (figure 21).

Les vieilles pierres ont beaucoup de choses à nous apprendre ..."

Dessinateur français Henri Bar (Le Mans, 22 novembre 1958).
Archéologues Albert Giesecke, Hans Schindler Bellamy & Peter Allan.

Long de trois kilomètres et large de un, le plateau est situé au cœur du massif des Andes, entre les Vallées de Santa Eulalia et de Rimac."

Système hydrographique

Figure 28 "Les ruines d'un système hydrographique assurait la vie agricole d'une vaste région."

Système militaire

Figures 23 & 24 "Les vestiges anciens d'un système militaire attestent l'existence d'une forteresse inexpugnable (imprenable) dominant trois vallées; d'un centre religieux avec quatre énormes autels (tables à sacrifices) et des centaines de symboles.

Tout près, une petite colline a été aménagée pour représenter, si on la regarde sous un certain angle, un roi ou un prêtre assis sur un trône, les mains jointes, priant.

Vers le Sud, sur une hauteur d'environ 50 ou 60 mètres, appelée "La Forteresse", des figures sculptées se dressent de tous côtés. Orienté à l'Est, il y a un autel qui dépasse de 15 mètres le niveau de la plaine environnante. A partir de sa base, descendant vers la plaine, une pente rapide montre une surface lisse, paraissant avoir été obtenue avec un ciment.

Cette pente, semblable à celle des autres autels (pierres de sacrifices), est traversée par deux lignes qui font supposer que le revêtement du sol a été réalisé par morceaux pour prévenir les effets de la dilatation.

Ce ciment, qui imite la texture du roc naturel exposé aux éléments, semble revêtir aussi certaines figures. En enlevant une première couche de ce matériau, nous avons noté la présence, immédiatement en dessous, de boutons ronds, en saillie, qui semblent avoir été placés pour la supporter, pour empêcher qu'elle ne glisse durant le temps nécessaire à son durcissement.

Près de "La Forteresse", deux sculptures, à quelque distance l'une de l'autre, représentant la déesse Thueris, qui présidait, en Egypte, aux accouchements. C'était la déesse de la fécondité et de la perpétuation de la vie. Sa figuration est très originale : un hippopotame femelle, debout sur ses pattes postérieures, portant une sorte de haut calot rond sur la tête. Avec son museau proéminent, son ventre énorme et le signe de la vie dans sa main droite, cette figure conventionnelle ne peut avoir été reproduite à Marcahuasi par hasard.

Et, comme j'ai découvert plusieurs figures qui ressemblent à des sculptures égyptiennes, l'une à moitié exécuté, on doit envisager la possibilité de très anciens contacts entre les deux cultures.

Sur le bord Ouest du plateau, à environ 100 mètres de l'abîme, un ensemble d'énormes rochers forme un autel tourné vers le soleil couchant. On appelle cet endroit : les "Mayorales", nom moderne qui s'applique aussi aux jeunes filles qui chantent & dansent, selon la tradition, aux festivals rituels qui ont lieu pendant la première semaine d'octobre.

L'ancien nom de ce groupe de chanteuses était "Taquet", nom également attribué à la masse rocheuse. Sans aucun doute, il s'agit d'un autel édifié en vue de chants religieux et arrangé en forme de conque acoustique pour amplifier le son. Cependant, la tradition a été perdue et la fête se célèbreeb d'autres endroits; mais, comme autrefois, on donne à l'autel le même nom qu'au groupe de chanteuses.

La fête commence près de San Pedro de Casta, sur la route qui monte au plateau, en un lieu appelé Chushua aux pieds d'un grand animal en pierre, ressemblant aux animaux fabuleux créés par l'imagination des artistes asiatiques : le Huaca Mallco.

A l'extrémité Nord du plateau, deux énormes crapauds s'étalent sur un autel semi-circulaire tourné vers l'Ouest. Les prêtres, une fois par an, au solstice de juin, voyaient le soleil se lever exactement sur la figure centrale.

Cet autel appartient à un ensemble, presque circulaire, de monument ayant à son centre un mausolée, en très mauvais état, mais dans lequel une centaine de photographies, prises à différentes époques de l'année, ont révélé la statue d'un gisant, âgé, veillé par deux femmes et de quelques figures d'animaux représentant, peut-être, les quatre éléments de la nature.

La projection directe, sur l'écran, du négatif de l'une de ces photos fait apparaître une seconde figure. On voit, à l'endroit où se trouve la tête du premier personnage, le visage sculpté d'un homme jeune, les cheveux sur le front, qui vous regarde avec une expression noble et fière.

Le plus important des monuments, par la perfection du travail, est un double rocher haut de plus de 25 mètres. Chacune de ses parties semble représenter une tête humaine. En réalité, au moins 14 têtes d'hommes sont sculptées, figurant quatre races différentes.

Son nom le plus ancien est "Peca Gasha", (la tête du Couloir). On l'appelle maintenant, dans la région, "La Cabeza de l'Inca", (La tête de l'Inca).

En se référant aux récits des chroniques espagnoles de la conquête, et en accord avec leurs observations personnelles, on peut avancer :
_ que ses scultpures en pierre anthropomorphiques (humaines) & zoomorphes (animales) ont existé en différentes régions du Pérou et que l'Inca Tupac Yupanqui a eu connaissance de ces sculptures;
_ que ces scultpures ont été attribuéesà des hommes blancs, barbus, appartenant à une race légendaire;
_ que les Huancas, habitant, lors de l'arrivée des Espagnols, toute la région centrale du Pérou où se trouvent Marcahuasi & Masma, ont été toujours considérés comme les plus habiles ouvriers de l'empire Inca pour les travaux de la pierre;
_ que cette ancienne race de sculpteurs avait laissé des inscriptions.
A Marcahuasi, j'ai trouvé deux rochers, malheureusement abîmé par les ans, qui semblent avoir été couverts d'inscriptions. Il y a aussi des "petrographs" différents de ceux déjà connus : par une habile combinaisons d'incisions et de reliefs, le sculpteur a exécuté des images qui doivent être regardées d'un certain point de vue: quelquefois, l'effet est réalisé lorque la lumière du soleil arrive sous un certain angle; d'autres ne sont apparentes que dans le demi-jour.

L'étude de ces images est difficile. Pour bien les saisir, il convient de les photographier à diverses époques de l'année. Nous avons découvert de reproductions abîmées d'étoiles à cinq et siw branches, de cercles, de triangles et de rectangles.

On trouve encore des "pétrographies" obtenues grâce des vernis indélébiles : rouges, noirs, jaunes & bruns, semblables à d'autres, découvertes dans le département de Lima, mais moins anciennes, à mon avis, que les grandes sculptures.

L'inscription la plus notable est placée sur le cou & à la base du menton de la figure principale de la "Tête de l'Inca". Elle est répétée. Sur le cou il s'agit d'une "pétrographie", à la base du menton d'un procédé spécial, que je crois totalement inconnu.

Imaginez des lignes doubles faites avec de petits points noirs gravés dans le roc de manière indélébile. Il semble presque incroyable que ces points aient défié le temps, peut-être sont-ils gravés en profondeur. L'inscription reproduit la partie centrale d'un échiquier. Un quadrillage analogue à celui que les Egyptiens gravaient sur la tête de leurs dieux est le symbole principal que j'ai trouvé à Kenko, Tiahuanaco & Marcahuasi. Le signe en échelle, employé à profusion dans la décoration, n'est qu'un symbole secondaire, une des expressions possibles dans le quadrillage.

L'idée courante, dans la région, est que le plateau est un lieu hanté. Quand j'y suis arrivé, on m'a raconté que, à une certaine époque, les meilleurs magiciens & guérisseurs se rassemblaient là et que chacun des rochers représentait l'un d'eux. Ces représentations avaient le nom générique de Mailles".

Une autre tradition parle des "Caris" et des "Quellas"; les premiers sont de grands travailleurs et les derniers des fainéants. On croyait qu'il y avait des figures de pierre les symbolisant et, en effet, je les ai trouvées. Les "Caris" sont montrés avec un fardeau sur le dos, le "Aguayunco"; les "Quellas" sont représentés couchés sur le sol, endormis. De nombreuses autres traditions parlent enfin se géants, de "Huaris", hommes légendaires, bâtisseurs des monumentales constructions dont les vestiges sont parvenus jusqu'aux Incas.

Les sculptures ont été faites au cours des siècles et nous n'avons pas de données suffisantes pour établir une classification dans le temps. Elles vont de la pierre naturelle dont la forme originelle a été grossièrement adaptée en ciselant seulement un trait, jusqu'au rocher parfaitement travaillé pour exprimer plusieurs personnages qu'on peut distinguer en les regardant sous des angles différents; du roc nu, coupé probablement à coups de marteau, jusqu'aux monument dont le fini ferait croire à une laborieuse fabrication à base de ciment.

Si plusieurs figures peuvent être reproduites photographiquement, un nombre beaucoup plus grand ne peut être apprécié que sur les lieux, sous certaines conditions de lumière, et par des sculpteurs ou des personnes familiarisées avec ce travail. Les sculptures ne sont parfaites que vues sous un angle donné, à partir de points bien déterminés; hors de ceux-ci, elles changent, disparaissent ou deviennent d'autres figures ayant, aussi, leurs angles d'observation. Ces "points de vue" sont presque toujours indiqués par une pierre ou une construction relativement importante.

Pour l'exécution de ces travaux, on eut recours à toutes les ressources de la sculpture, de bas-relief, de la gravure et à l'utilisation des lumières et des ombres. Les uns sont visibles seulement à certaine heures du jour, soit toute l'anée, soit seulement à certaines heures du jour, soit toute l'année, soit seulement à l'un des solstices s'ils demandent un angle extrême du soleil. D'autres, au contraire, ne peuvent &ecrc;tre apprécié qu'au crépuscule, quand aucun rayon ne tombe sur eux. Beaucoup son reliés les uns aux autres et aux "points de vues" correspondants, permttant de tirer des lignes droites réunissant trois points importants, ou plus. Quelques-unes de ces lignes, si on les prolongeait, signaleraient approximativement les positions extrêmes de déclinaison du soleil.

Les figures sont anthropomorphes (humaines) & zoomorphes (animales). Les premières représentent au moins quatre races humaines, dont la race noire. La plupart des têtes sont sans coiffure, mais quelques-unes sont couvertes d'un casque de guerrier ou d'un chapeau.

Les figures zoomorphiques (animales) offrent une extrême variété. Il y a des animaux originaires de la région, tels que le condor et le crapaud; des animaux américains, tortues & singes qui ne pouvaient vivre à une telle altitude; des espèces _vaches & chevaux_ tels l'éléphant, le lion d'Afrique & le chameau; également, quantités de figures de chien ou de têtes de chien, totem des Huancas, même à l'époque de la conquête.

Les sculpteurs ont réalisé ces figures anthropomorphiques (humaines) & zoomorphiques (animales) en utilisant aussi des jeux d'ombre qu'on peut apprécier surtout durant les mois de juin & de décembre quand le soleil envoie ses rayons des points extrêmes de sa déclinaison. Ils ont, pareillement, profité des ombres en ciselant des cavités dans le roc afin que leurs bords projettent des profils exacts à un certain moment de l'année pour former une figure ou la compléter.

Tout cela incite à croire à l'existence d'une race de sculpteurs au Pérou qui fit de Marcahuasi son plus important centre religieux et, pour cette raison, le décora à profusion. Nous pourrions rapprocher cette race de sculpteurs des artistes préhistoriques qui ont décoré, avec des peintures murales, les cavernes d'Europe.

Chaque époque a se préjugés. Elles se croit porteuse de la vérité et n'accepte pas les conceptions qui ont été des vérités fondamentales pendant les siècles antérieurs. Nous insistons : les artistes de la culture que nous étudions furent de merveilleux sculpteurs, mais avec des techniques amp; des idées sur l'art profondément différentes des nôtres.

Une communion intime avec la nature apparaît dans leurs travaux. On ne trouve pas de symétrie, ni aucune expression de la pensée abstraite, tels que la perpendiculaire & la parallèle qui ne se rencontrent jamais dans notre monde physique. Si à cette qualité d'œuvre magique & spirituelle, on ajoute l'action des éléments auxquels ces travaux ont été exposés pendant des siècles, on peut comprendre pourquoi les archéologues, qui, dans le passé, ont visité et endroit, ont considéré ces vestiges comme une curiosité naturelle.

Il semble superflu de se demander si ces vestiges sont réellement le fait de l'industrie humaine. En ce qui me concerne, voici les conclusions auxquelle je suis arrivé :
_ 1) Le nombre des curiosités rassemblées dans un tout petit rectangle de 3km² est énorme, plusieurs centaines : nulle part ailleurs on observe une telle densité de "curiosités" naturelles aussi parfaites.

_2) Certaines formes sont répétées avec une telle insistance _le menton ou la bouche des figures humaines notamment_ que le hasard des érosions ne saurait être tenu pour leur cause, sans une probabilité très faible : C 'est le cas du roc naturel sculpté de 14 figures appelé "La tête de l'Inca".

_3) Les points d'où il faut se placer pour voir les figures sont répérés sur le terrain par des bornes. Or, certaines d'entre elles permettent de voir non pas une seule, mais plusieurs figures formant un tableau dans un arc d'un quart de cercle. La coïncidence est ici tellement forte que l'attribuer au hasard serait une invraisemblance.

_4) Lorsqu'on aperçoit des ombres, celles-ci sont visibles, parfaites, pendant les solstices.

_5) Il existe des alignements de trois points : de tels alignements excluent, eux aussi, le pur hasard.

Selon nous, la position & l'orientation des monuments, sculptures & points de vue, suivent un plan établi d'avance par les anciens prêtres.

_6) Il y a une parenté très proche entre les sculptures de Marcahuasi et celles qui décorent, en très grand nombre, la petite île de Pâques : la technique des sculpteurs est la même; ils ont, notamment, représenté les têtes sans yeux, taillant les sourcils de manière à reproduire une ombre qui, à un moment donné de l'année, dessine lœil dans la cavité.

_7) Enfin, si les vestiges de ce plateau étaient le fait du hasard, il ne serait pas possible de les situer dans l'ensemble des connaissances préhistoriques de l'humanité.

Les ouvrages sont d'une merveilleuse qualité artistique. Nous croyons que c'est un des lieux du Monde où l'on peut parler d'art magique; on peut affirmer aussi que jamais un tel ensemble n'a été trouvé dans la nature.

M. Me Gallic, à qui j'ai soumis ces photographies, arrive après une étude approfondie à la conclusion que ces ouvrages, d'un type extrêmement archaïque, ont été conçus par une mentalité humaine intermédiaire entre celle des paléolithiques ou mésolithiques anciens _dont les Australiens sont la dernière relique_ et la mentalité, si connue, des grands empires où la taille des pierres, la géométrie l'arithmétique de position, avec figuration du zéro, l'élévation des Pyramides, sont les traits les plus saillants.

D'après lui, chez l'Australien, la nature est le siège de démons ou d'esprits; chez les Masma, on fait apparaître le démon ou le dieu, mais on ne construit pas encore. Pour les anciens Hébreux, Yahvé n'a pas de temple, mais une tente, jusqu'à Salomon.

Par là, M. le Gallic renforce l'opinion que j'ai émise en 1954 : Marcahuasi est moins un centre d'habitation que de lieu de réunion des fils du même clan. L'ensemble de monuments et de sculptures, sur les 3km² du plateau, constitue une œuvre sacrée comme les alignements de Carnac ou les grottes des Eyzies. On peut, si on veut, y voir un "bois sacré" des légendes européennes.

Niveau de la mer à 4 000 mètres d'altitude ?

Cette inquiétante place relate nombre de légendes, toute sorte d'histoires, au sujet de mystérieuses chambres souterraines, des traînées de boules de lumière et même des rencontres avec des êtres inconnus peuplant la Terre Intérieure...

Le plateau de Marcahuasi est localisé près du petit village de San Pedro de Casta, à 80 km de Lima au Pérou, à une altitude comprise entre 3 897 mètres et 4 060 mètres.

Sculpture d'un Indien

Altitude du plateau de Machu Pichu ?

Appelée "La Fortaleza" (La Fortelesse), la partie sud du plateau contient des résidences, ainsi qu'un observatoire astronomique. Toutefois, le plus exceptionnel de cette région, se trouve être ces figures légendaires dans la roche obsidienne (roche volcanique vitreuse sombre noire). Elles seraient estimées à quelques milliers d'années avant le grand Déluge. Des animaux ayant vécus à ce moment-là, et les visages des races telles Nègres, Sémites et Caucasien furent sculptués.

"L'existence de ces lignes prouvent la présence de constructions souterraines. Il est donc nécessaire d'étudier que sont ces constructions souterraines."

Dr Daniel Ruzo
Lignes à Marcahuasi Daniel Ruzo

Animaux


Tortue à Marcahuasi
Chameau à Marcahuasi
Grenouille à Marcahuasi
Marcahuasi

Humains


Femme à Marcahuasi
Inca à Marcahuasi
Vieillard à Marcahuasi
Cléopâtre à Marcahuasi
Visage à Marcahuasi
Visage à Marcahuasi
Face à Marcahuasi
Homme à Marcahuasi
Tête à Marcahuasi