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La petite histoire  Up Page Explorateurs C'est le navigateur italien Amerigo Vespucci, qui a donné sans le vouloir, son nom à l'Amérique.   Sir Francis Drake, navigateur anglais (1544-1596). Il participe en 1567 à une première expédition de corsaires, qui attaquent des postes portugais sur le littoral de l'Afrique, puis des ports espagnols de la mer des Antilles. Grâce à une subvention d'Elisabeth, il entreprend en 1577 un tour du monde, dont l'objectif est autant (sinon plus) la piraterie que la découverte: par le détroit de Magellan, il gagne la côté américaine du Pacifique, met à sec Valparaíso et s'empare d'un navire chargé d'or (1579). Un raid sur El Callao, le port de Lima, donne aux Anglais une cargaison d'argent: elle représente la production annuelle des fameuses mines de Potosi. Après un dernier coup de main sur l'isthme de Tehuantepec, l'exploration commence, Drake débarque au nord des côtes  de San Franscisco et persuade le cacique local d'offrir ses terres, baptisées Nouvelle-Albion, à la reine d'Angleterre. Après la traversée du Pacifique et une escale aux Molusques, Drake relâche à Java (mars 1580). Par le cap de Bonne-Espérance, il rejoint Plymouth (26 septembre 1580). Drake fut le premier capitaine anglais à faire le tour du monde, il participe ensuite à la destruction de l'Invincible Armada (1588), mais trouva la mort au cours d'une expédition malheureuse en Amérique.   Jean-Baptiste du Tertre (ou Dutertre), dominicain français (1610-1687). Missionnaire aux Antilles de 1640 à 1656, il publia uns histoire de la région.   Hoei-chen, bonze chinois du ve siècle. Les chroniques chinoises lui attribuent un voyage sur le littoral nord du Pacifique, jusqu'à la côte ouest de l'Amérique et même, après une traversée de l'isthme américain, jusqu'au golfe du Mexique.   Jean-Baptiste Labat, dominicain français (1663-1738). Ses ouvrages forment une précieuse description des Antilles, où il fut envoyé comme missionnaire de 1693 à 1705.   Juan Ponce de León, conquistador espagnol (v. 1460-1521). Chargé de la colonisation de Porto Rico (1509), il y massacre de très nombreux Indiens qui s'étaient révoltés. Il débarque en 1512 sur la côte ouest de la Floride, mais se trouve promptement repoussé par les Indiens, qui le blessent et tuent un grand nombre de ses compagnons.   Valdavia (Pedro de), conquistador espagnol (v. 1500 - 1553). Il fut envoyé par Pizarro au sud de l'empire inca, traversa le désert d'Atacama, et fonda Santiago en février 1541. Mais il rencontra une résistance indienne acharnée. Il fonda enconre concepción en 1550, puis, au-delà du río Bio-Bio, commença à se heurter aux célèbres Araucans, dont il stimula l'esprit de résistance par ses cruautés. (Ce peuple indomptable réussira à conserver une parcelle d'indépendance jusqu'au XIXe siècle). Finalement, Valdivia sera mangé par ses ennemis, à la suite d'une embuscade.   Verrazano (Giovanni da), navigateur italien (1485-1528). Il se mit au service de François Ier pour rechercher, comme tant d'autres, un passage vers l'Orient par le nord de l'Atlantique. A partir de 1524, il explore une partie des côtes de l'Amérique du Nord, peut-être de la Floride à l'île de Cap-Breton. Il pénètre dans l'estuaire de l'Hudson. Pour le compte de l'armateur Ango, il refait un voyage en 1526, puis un autre en 1528. Il finit victime d'anthropophages mal localisés.   Vespucci (Amerigo), navigateur italien (1424-1512). Au service d'une maison de commerce chargée de fournir le matériel destiné au deuxième voyage de Colomb, il se lia au grand navigateur, peut-être dès 1493. Il aura voyagé, pour le compte de la Castille, en 1497 et 1498, entre le Venezuela et la baie de Chesapeake; ce voyage très douteux, lui aurait fait découvrir la "Terre Ferme" avant Colomb. Il est certain, en revanche, qu'il atteignit la côte du Brésil en 1499. Passé au service du roi de Portugal, il longea le littoral américain, peut-être jusqu'en Patagonie (1501). Puis un dernier voyage (1503-1504) le mena encore en Amérique du Sud. En 1507, un lettré lorrain, Waldweemüller, présente une traduction du récit de ses voyages et sa proposition connaît un succès impérissable: "... La quatrième partie du monde, qui, depuis qu'Amerigo l'a découverte, mérite de s'appeler Amérique." Malgré sa valeur, le navigateur florentin est à l'origine de la plus grande injustice toponymique...

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