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Vivre Ensemble

Notion de “groupe” selon Omar Sy (25 avril 2024)

Valeurs du collectif

Invité dans l'émission le “Quotidien”, sur TMC, l'acteur français France s'est lancé dans un plaidoyer pour le “groupe”. Un terme qu'il oppose à l'égocentrisme et la division, tellement hélas dans l'air du temps.

En d'autres temps, on aurait parlé de “faire nation”, de “corps social”, de “vivre-ensemble”. Omar Sy a choisi un autre mot, un mot qu'il a envie de remettre à la mode : “le groupe”.

Omar Sy

Dans son livre “Viens, on se parle”, coécrit avec la journaliste Elsa Vigoureux, l'acteur s'est lancé dans un émouvant plaidoyer pour refaire la société.

Contre la stigmatisation des communautés, contre les individualismes, Omar Sy a tenu plus de trois minutes et demie, le dos bien droit, les paumes ouvertes, la sincérité entre les mains. “Tout le monde parle de soi, et on oublie le groupe. Ce qui fait qu'on a des individus qui prétendent être chefs et qui sont juste des individus, souvent mégalomanes. En fait, un chef, c'est celui qui s'occupe du groupe. Aucun de ceux-là ne parle du groupe. Ils parlent d'eux, de ce qui les blesse, de ce qui les dérange, de ce qui leur fait peur. Ils prétendent s'exprimer au nom du groupe, mais ils sont juste avec leurs propres névroses. Il faut se réveiller”, dit-il.

Notion d'“espèces” (Planète des Singes, 2024)

Valeurs du genre

L'épopée “Origines, Affrontement, Suprématie”, qui se déroule sur une décennie, montre l'humanisation et la moralisation des singes évolués, victimes au départ d'un essai médicamenteux.

La Planète des Singes : Affrontement (le chimpanzé César et son père adoptif).

Elle aborde le racisme et la violence tout en confrontant les points de vue de deux chimpanzés : le pacifisme du personnage de César contre le revanchisme de Koba. Cette trilogie débute par une pandémie mondiale (taux de survie de 1 pour 500 chez les humains et une intelligence décuplée chez les singes), puis se termine par la mort de César et la perte des cordes vocales chez presque tous les humains.

La Planète des Singes : Suprématie (l'orang-outan Maurice et la fillette).

Dans un second volet (“Nouveau Royaume”), qui démarre 300 ans plus tard, où les singes ont développé une société non étatique primitive et les humains ont regressé à l'état sauvage, les rencontres entre le héros Noa (le chimpanzé), la sauvage humaine Nova alias Mae (Freya Allan), le mentor Raka (l'orang-outan), ainsi que les tyrans Sylva & Proximus César (les gorilles), vacillent entre conflit, confiance et courage.

La Planète des Singes : le Nouveau Royaume (le chimpanzé Noa, dresseur d'aigles à cheval).

La Planète des Singes : le Nouveau Royaume (le chimpanzé Noa, dresseur d'aigles).

A tour de rôle, les humains et les singes redécouvrent des savoirs “anciens” ou “oubliés” qu'ils s'approprient, soit pour assouvrir leur supériorité, soit pour les partager.

La Planète des Singes : le Nouveau Royaume (la sauvage Nova ou Mae et le gorille Proximus César).

La Planète des Singes : le Nouveau Royaume (le chimpanzé Noa, la sauvage humaine Nova et l'orang-outan Raka.