Lettrines ArboSciences

Transmutation à température ambiante

Précurseur Louis-Nicolas Vauquelin (1799, France)



Louis-Nicolas Vauquelin et ses travaux sur l'origine du calcium chez la poule.

Louis-Nicolas Vauquelin (1763-1829), chimiste et biochimiste de grand renom, montra en 1799 qu'une poule produit quatre fois plus de calcium qu'elle n'en avale.

Louis-Nicolas Vauquelin et ses travaux sur l'origine du calcium chez la poule.

Découverte de Louis Kervran (1964, France)

Louis Kervran (1901-1983) avait dès son plus jeune âge, en observant les poules de sa mère dans la ferme bretonne familiale, soupçonné que ces animaux opéraient au sein de leur organisme une véritable transmutation.

Voici le récit de cette observation, telle qu'il nous le donne dans son ouvrage “A la découverte des transmutations biologiques” (Le Courrier du Livre, 1966, 1980) :

“Mes parents avaient quelques poules, enfermées dans un poulailler en communication avec une cour; nous habitions à “l'intérieur” de la Bretagne où mon père était fonctionnaire, dans une région de schistes et de granits, absolument dépourvue de calcaire.

On ne donnait jamais de calcaire aux poules et cependant, à la saison de la ponte, elles pondaient chaque jour un œuf à coquille calcaire. Je ne m'étais jamais posé la question de savoir d'où venait ce calcaire de l'œuf (pas plus que celui des os de son squelette).

Mais j'étais intrigué par une observation que j'avais faite : lorsque les pondeuses étaient lâchées dans la cour, elles picoraient sans arrêt les paillettes de mica qui jonchaient le sol (le mica est l'un des constituants du granite, avec le quartz et le feldspath : tous sont des composés de silice; c'est tout ce que je savais à cette époque où j'étais à l'école primaire).

Je constatais ce choix très net du mica par la poule lorsque le soleil brillait après une averse : bien délavées, ces centaines de paillettes visibles par mètre carré apparaissaient comme de minuscules miroirs et l'impact du bec de la poule était facile à suivre.

Personne ne put m'expliquer pourquoi les poules picoraient ce mica et pas les grains de sable; j'observais ma mère lorqu'une poule avait été tuée, au moment où elle ouvrait le gésier; on y trouvait de petits cailloux, du sable, mais jamais de mica.

Où passait ce mica ? Dans l'estomac ? Pourquoi ce minéral était-il avalé par la poule ? Ceci me frappait et restait dans mon subconscient comme tout ce qui demeure mystère, car j'aimais des explications “solides”, “logiques” ... les “pourquoi ?” de tous les enfants ...”

Recherche agronomique de Volcani (1965, Israël)

Ce n'est que beaucoup plus tard que Louis Kervran, après avoir effectué de nombreuses expériences aves des poules isolées dans des conditions “scientifiques”, comprit que l'organisme de la poule “transmutait” le mica (le granite) en calcaire (calcium).

Dans cette quête (recherche) de l'alchimie, c'est-à-dire la science des transmutations, il est inconcevable que les plus grands esprits du Moyen-Âge (Roger Bacon, Raymond Lulle, Basile Valentin, Joseph Balsamo, Nicolas Flamel, Paraselce ...) aient consacré des années d'efforts, et parfois la majeure partie de leur vie, à la poursuite d'une chimère.

Ce sont les alchimistes _qui étaient en vérité des chimistes avant l'heure_ qui découvrirent les acides chlorhydrique, sulfurique et nitrique, l'ammoniaque, les alcalis, l'éther et bien d'autres choses encore.

Il y a, dans le livre de Kervran, un passage instructif, autant sur les fournitures proposées aux éleveurs de poules que sur les conséquences pathologiques qui peuvent en résulter. Il écrit à ce propos :

“Cette question de l'origine du calcaire de la poule continue à intriguer des recherches variées. Les “régimes” pour poulets “industriels” comportent une addition de calcaire (carbonate de calcium) provenant de roches (craie) ou de coquillages broyés, afin de durcir la coquille des œufs. Mais le docteur Horwitz de l'Institut de Recherche agronomique de Volcani (Israël) a constaté (1965) que si ce calcaire minéral est en partie utilisé pour la formation de la coquille de l'œuf, il se fixe aussi dans les tissus, notamment dans l'appendice des poules (l'appendice jour un rôle dans la production des anticorps; sa calcification rend les poules plus sensibles aux maladies); ce calcaire parasite freine aussi l'action des hormones de croissance.”

Avancées majeures (1962-1982)

Claude-Louis Kervran a consacré la majeure partie de son existence à l'étude de ces problèmes de transmutations et ne s'est pas contenté de cette affaire de poules pondeuses, qui fut avant tout le “déclencheur” de sa passion de chercheur et qui avait en outre l'avantage d'offrir une possibilité de démonstration à la portée de tous.

Claude-Louis Kervran publia les résultats de ses travaux dans une dizaine de livres qui furent tous édités par la Librairie Maloine (à l'exception du titre précédent “A la découverte des transmutations biologiques”, Le Courrier du Livre, 1966, 1980).

Ces publications occupèrent les vingt dernières années de sa vie. En voici les titres :

_Transmutations biologiques, Métabolismes aberrants de l'Azote, le Potassium & le Magnésium (1962),
_Transmutations naturelles, non radioactives (1963),
_Transmutations à faible énergie (1964),
_A la découverte des Transmutations biologiques (1966),
_Preuves relatives à l'existence des transmutations biologiques (1968),
_Preuves en géologie et physique de Transmutations à faible énergie (1973),
_Transmutations biologiques & Physique moderne (1982).

Fusion froide (1980)

En 1964, dans le but de vérifier les dires de Claude-Louis Kervran, le Japonais Ohsawa parvint à réaliser une transmutation à basse énergie. Il produisit du potassium dans un tube à décharge par réaction entre du sodium et de l'oxygène.

La même année, le Français Camille Paraire France prit un brevet pour un procédé de fusion nucléaire du deutérium qu'il avait réussi par l'action d'un puissant champ magnétique.

Un peu plus tard, le 23 pars 1989, Martin Fleischmann, du Laboratoire d'électrochimie de Southampton (Grande-Bretagne Royaume-Uni) et l'Américain Stanley Pons, de l'Université d'Utah (USA United States) obtinrent un certain succès médiatique en réussissant la fusion du deutérium au moyen d'une électrolyse.

C'est à eux que l'on doit le terme de “fusion froide”, qui a fait florès (effet boule de neige, qui a fait son chemin).