Pyramides de l'île Maurice (Océan Indien, Maurice)
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Trois minutes pour comprendre / Three minutes of learning
philippelopes@free.fr
L'île aux sept Merveilles
Au cours d'un voyage sur l'île Maurice, la scientifique française Antoine Gigal découvre en 2008 sept pyramides dans les terres agricoles. Les sept pyramides mauriciennes, en terrasses, présentent des similitudes avec les pyramides canariennes de l'île Tenerife (îles Canaries, océan Atlantique, Espagne Espagne).

La scientifique française Antoine Gigal, envisage que les fortes ressemblances entre les pyramides mauriciennes et canariennes ne peuvent pas être dues au simple hasard. Elle suggère qu'il y a eu, dans le passé, une ancienne civilisation qui a parcouru la côte d'Afrique, depuis le détroit de Gibraltar (Espagne/Maroc Espagne/Maroc), longeant la côte africaine sur l'océan Atlantique, direction la cap de Bonne-Espérance (Afrique du Sud Afrique du Sud), puis navigant sur l'océan Indien en longeant les côtes malgaches (l'île de Madagascar), pour afin atteindre l'île de la Réunion et l'île Maurice Maurice (île).

La partie de la navigation comprise entre le cap de Bonne-Espérance (océan Atlantique - Afrique du Sud - océan Indien) et les îles Crozet (océan Indien - océan Antarctique), est connue par les plus grands navigateurs de la planète. Effectivement, les concurrents de la Global Challenge, la Volvo Ocean Race, la Velux 5 Oceans, le Trophée Jules Vernes, sans oublier le Vendée Globe, la connaissent pour ses "Quarantièmes rugissants", ses "Cinquantièmes furieux", et ses "Soixantièmes hurlants". Cela en dit long sur le niveau de connaissance atteint par cette antique civilisation.

Complexe pyramidal
Les sept pyramides sont situées au sud-est de l'île Maurice, entre le site du Souffleur, le Pont Naturel et la plage du Bouchon. Il y a, à vol d'oiseau, cinq kilomètres entre le littoral et le complexe des sept pyramides mauriciennes.

Il existe de nombreux vestiges antiques, sur l'île Maurice, dont notamment: d'immenses et larges enceintes de pierres, un vaste réseau routier (pavé et surélevé par endroit), des plateformes ou des promontoires avec rampes imposantes, un impressionnant réseau hydraulique en terrasses, des kilomètres de murs, ainsi que des cavernes aménagés sur un axe nord-sud.

Alignement des pyramides


Roche volcanique
Toutes les roches utilisées sont des roches volcaniques, avec un parement (ouvrage de soutènement) constitué de grosses pierres taillées en bizeau vers l'intérieur afin de mieux s'insérer, faisant entre vingt et trente centimètres de côté.

Les pierres plus petites de comblement sont sans mortier, avec des arêtes agencées géométriquement à la perfection. Le sol a été préalablement aplani pour former une plateforme.

Certaines de ces roches semblent de provenance de roches ignées (qui ont subi une forte chaleur), d'une autre nature que la lave. Auraient-elles été cuites dans un four ? La seule certitude, pour l'heure, c'est que ces rcoches ignées accréditent une origine non locale.

Il y a certainement une cinquantaine d'années, les Mauriciens apposèrent sur ces monuments la mention: "Proteged by National Monument Found", propablement pour inciter les visiteurs à prendre soin de ces monuments nationaux.

Des enceintes massives

Dans la zone des villages de la Plaine Magnien, le cimetière de la Plaine Magnien et Mahebourg, on note la présence de murs d'enceinte de même acabit (même manufacture) que les pyramides mauriciennes.



Ces murs d'une largeur de 70 à 90 cm, d'une hauteur de 1,50m à 2m, ont une base bien plus large que leur partie supérieure, d'environ 45% (mur anti-inondation ?). Par moment ces murs ont une largeur dépassant les 5m et comportent sur leur dessus, déposées, des roches impressionnantes de plus de 2m3 (enceinte anti-tsunami ?).



La muraille, celle qui longe la route dans le prolongement de la pyramide n°1 & la pyramide n°2, mesure plus de 600m. Elle traverse, au passage, le village de Mare d'Albert.

Routes antiques versus routes goudronnées


De remarquables chemins pavés reliant les pyramides (différents des chemins existant dans les champs de canne à sucre de Flic en Flac), présentent une durée de vie exceptionnelle, même des milliers d'années après.

Ce sont des allées parfaitement planes et régulières, sans ornières (sillon, caniveau), d'une résistance incroyable, puisque des camions chargés y passent toute la journée et que les trombes d'eau des cyclones s'y déversent.

Pas de déformations, une surface parfaite alors que le reste du réseau routier moderne (en goudron) coûte cher à entretenir, tellement la route est déformée.

Ces allées font entre 2,10m à 5m de large, sans aucune trace d'affaissement, et parfois surélevées avec des arrondis. Il est incroyable qu'elles ne subissent pratiquement aucun dommage et démontre une technique de construction remarquable.

Allée jusqu'à la mer
Parmi ces allées pavées, il en existe une qui mesure 5,10m de large (2 fois la largeur des allées simples), et qui va tout droit jusqu'à la mer, jusqu'à Camp Carol.

Sur deux kilomètres, la route est sans encombre, parfaitement plane et agrémentée de chaque côté, comme toute les autres, de deux rangées de petites pierres de bordure, alignées avec une grande régularité.

Promontoire ou observatoire



Au sud de la plage du Bouchon, surplombant une falaise de 30m (la plus haute de la zone), on découvre la construction d'un immense mur haut de 4m et large de 2m. Cette muraille semble être un promontoire, tel celui d'un observatoire.

En effet, cette muraille se termine par une plateforme large et plate, sur laquelle on peut imaginer qu'elle devait avoir une utilisation bien précise.

Il exiterait une hypothèse selon laquelle, un observateur placé en haut de la pyramide principale, pouvait voir, à la fois le coucher du Soleil entre les montagnes Créoles et du Lion, ainsi que le levé du Soleil en face de ce promontoire. Aujourd'hui, le Soleil se lève à gauche de l'axe terrasse/océan.

Pont-serpent


De ce même promontoire, en pente douce, la muraille semble dessiner parfaitement un immense serpent, dont la tête aplatie serait la plateforme (promontoire).
Au nord-est de cette rampe-serpent, on trouve parallèlement deux autres murailles importantes et pratiquement rectilignes en contrebas, allant jusqu'à la mer. Les pierres du second mur présentent une forte rosion (plus ancien ?).

Voici une vue par satellite, à 70m nord-ouest de la rampe-serpent, le site du Pont Naturel. On distingue, distintement, un trou carré de nature artificielle, ainsi que le Pont Naturel (qui ne l'est pas non plus) qui présente uen surface légèrement aplani (aménagé par l'homme afin d'avoir une meilleure stabilité et une plus grande durée de vie dans le temps).

Cinq cavernes identiques


Sur l'île Maurice, se trouve trois cavernes extraordinaires: une première située à Plaine Magnien à demie inondée, une seconde un peu plus au nord de la première et complètemet inondée, ainsi qu'une troisième à 4km plus au sud.

Cette dernière, surnommée "La caverne des hirondelles", se trouve obstruée au bout de 70m d'exploration. Ces cavernes présentent, toute les trois, un entrée monumentale identique en arc de cercle régulier.

Faisant plus de vingt mètres de large, elles semblent avoir été façonnée par des artisans du bâtiment. En 1993, les spéléologues François Billon et Philippe Chojnacki (article "Dans les entrailles de l'île Maurice", édité en 1991 dans la Revue "Week-End"), diffuse un rapport dans une revue française.

Deux autres cavernes (terrain de sport de Plaine Magnien & Côté de Caro Cresson. D'après les Mauriciens, les quatre premières cavernrs seraient reliées entre elles par un souterrain de quatre kilomètres.

Contre un des murets de l'enclos proche de la pyramide n°2, une vieille pierre comportant un signe en forme de labyrinthe constitué de cercles concentriques, signe que l'on trouve gravé à plusieurs endroits de Pont Naturel.

Pyramide n°1 (Mare d'Albert)
La pyramide mauricienne n°1 possède six terrasses et un escalier menant à la plateforme supérieure.


En haut de la pyramide mauricienne n°1, on distingue deux superbes sculptures représentant deux lions magestueux.




Les terrasses, ainsi que les escaliers (20 marches ?), sont parfaitement rectilignes et remarquables dans leur finesse architecturale.


Pyramide n°2
La pyramide n°2 possède six terrasses ainsi qu'un escalier afin de monter sur la plateforme supérieure.


Les marches de l'escalier ont subi les affres (tourments, violences) du temps.


Les arêtes des terrasses sont toujours d'une excellente manufacure, alignées et rectilignes.


Pyramide n°3
La pyramide mauricienne n°3 mesure 26 mètres de côté et possède onze terrasses.


Les terrasses présent des surfaces planes, ainsi que des angles parfaitement droits (à 90°).


Pyramide n°4
La pyramide n°4, de base rectangulaire, possède neuf terrasses.




La dégradation prématurée de la première terrasse (due aux touristes) nécessiterait un couloir aménagé et en bois !


Les angles des terrasses, aussi bien horizontaux que verticaux, sont d'une finesse remarquable.




On distingue au loin, trois pyramides mauriciennes alignées.


Pyramide n°5
La pyramide mauricienne n°5, de base rectangulaire, possède treize terrasses.


Les quatre faces de la pyramide, tout comme leurs angles, sont extraordianirement alignés.


La base de la pyramide mauricienne n°5, positionnée géométriquement sur l'angle droit d'un triangle rectangle, est d'un côté alignée avec deux autres pyramides, et de l'autre avec une autre pyramide distincte.


Pyramide n°6
La pyramide mauricienne n°6 possède onze terrasses


La détérioration avancée de la première terrasse (due aux touristes) nécessiterait un couloir aménagé et en bois !


Les terrasses et leurs arêtes sont excellemment taillées et remarquablement droites (90°).


Pyramide n°7
La pyramide mauricienne n°7, de base rectangulaire, possède neuf terrasses.

Les terrasses et leurs angles ont été façonnés avec justesse.


La base de la pyramide mauricienne n°7, positionnée géométriquement sur l'angle opposé à l'angle droit d'un triangle rectangle, est d'un côté alignée avec deux autres pyramides, puis de l'autre avec une autre pyramide distincte.




REFERENCES
Gigal Research Article en 2008 de la scientifique française Antoine Gigal
Pyramides du Monde