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Auteur (paroles): Orelsan
Compositeur (musique): Skread |
Titre original (si reprise):
Date de création (si œuvre originelle): |
Interprète: Orelsan
Sa date de sortie: 2012 |
Editions:
Production: |
RYTHME FACILE Au rythme d'un conte MOYEN Au rythme d'une conversation DIFFICILE Au rythme d'un flash météo |
VOCABULAIRE FACILE Du langage courant MOYEN Du langage familier DIFFICILE Du langage soutenu |
INTONATION FACILE La voix portée sur les graves MOYEN La voix portée sur les médiums DIFFICILE La voix portée sur les aigus |
MEDOLIE TRADITIONNELLE Une histoire d'us et coutumes ROMANTIQUE Une histoire de sentiments MEDITATIVE Une histoire qui fait réfléchir |
ECHANGE TOUT SEUL Monologue masculin TOUTE SEULE Monologue féminin DIALOGUE Conversation entre deux individus |
Aujourd’hui sera le dernier jour de mon existence La dernière fois que j’ferme les yeux, mon dernier silence J’ai longtemps cherché la solution à ces nuisances Ça m'apparait maintenant comme une évidence Fini d'être une photocopie Finies la monotonie, la lobotomie Aujourd’hui je ne mettrai ni ma chemise, ni ma cravate Je n’irai pas jusqu’au travail, je ne donnerai pas la patte Adieu les employés de bureau et leurs vies bien rangées Si tu pouvais rater la tienne, ça les arrangerait ça prendrait un peu de place dans leurs cerveaux étriqués ça les conforterait dans leur médiocrité Adieu, les représentants grassouillets Qui boivent jamais d'eau comme s’ils voulaient pas se mouiller Les commerciaux qui sentent l’after-shave et le cassoulet Mets de la mayonnaise sur leur mallette, ils se la boufferaient Adieu les vieux comptables séniles Adieu les secrétaires débiles et leurs discussions stériles Adieu les jeunes cadres fraîchement diplômés Qu’empileraient les cadavres pour arriver jusqu'au sommet Adieu tous ces grands PDG Essaie d'ouvrir ton parachute doré quand tu t'fais défenestrer Ils font leur beurre sur des salariés désespérés Et jouent les vierges effarouchées quand ils se font séquestrer Tous ces fils de quelqu'un, ces fils d'une pute snob Qui partagent les trois quarts des richesses du globe Adieu ces p’tits patrons, ces beaufs embourgeoisés Qui grattent les RTT pour payer leurs vacances d'été Adieu les ouvriers, ces produits périmés C’est la loi du marché mon pote, t'es bon qu'à te faire virer ça t’empêchera d'engraisser ta gamine affreuse Qui s'fera sauter par un pompier, qui va finir coiffeuse Adieu la campagne et ses familles crasseuses Proches du porc au point d'attraper la fièvre aphteuse Toutes ses vieilles, ces commères qui se bouffent entre elles Ces vieux radins et leurs économies de bouts de chandelle Adieu cette France profonde Profondément stupide, cupide, inutile, putride C’est fini vous êtes en retard d'un siècle Plus personne a besoin de vous, bande d'incestes Adieu tous ces gens prétentieux dans la capitale Qu’essaient de prouver qu'ils valent mieux que toi chaque fois qu’ils t’parlent Tous ces connards dans la pub, dans la finance, dans la com Dans la télé, dans la musique, dans la mode Ces Parisiens jamais contents, médisants Faussement cultivés, à peine intelligents Ces répliquants qui pensent avoir le monopole du bon goût Qui regardent la province d'un œil méprisant Adieu les sudistes abrutis par leur soleil cuisant Leur seul but dans la vie c'est la 3ème mi-temps Accueillant soi-disant, pfff, ils te baisent avec le sourire Tu peux le voir à leur façon de conduire. Adieu adieu, ces nouveaux fascistes Qui justifient leur vie de merde par des idéaux racistes Devenus néo nazis parce que t'avais aucune passion Au lieu de jouer les SS, trouve une occupation Adieu les piranhas dans leur banlieue Qui voient pas plus loin que le bout de leur haine Au point qu’ils se bouffent entre eux Qui deviennent agressifs une fois qu'ils sont à douze Seuls, ils lèveraient pas le petit doigt dans un combat de pouce Adieu les jeunes moyens, les pires de tous Ces baltringues supportent pas la moindre petite secousse Adieu les fils de bourges, qui possèdent tout mais savent pas quoi en faire Donne-leur l'Eden, ils t'en font un enfer Adieu tous ces profs dépressifs, T’as raté ta propre vie, comment tu comptes élever mes fils Adieu les grévistes et leur CGT Qui passent moins de temps à chercher des solutions que des slogans pétés Qui fouettent la défaite du survet’ au visage Transforment n’importe quelle manif’ en fête au village Adieu les journalistes qui font dire ce qu’ils veulent aux images Vendraient leur propre mère pour écouler quelques tirages Adieu la ménagère devant son écran Prête à gober la merde qu'on lui jette entre les dents Qui pose pas de question tant qu’elle consomme Qui s'étonne même plus de se faire cogner par son homme Adieu ces associations bien pensantes Ces dictateurs de la bonne conscience Bien contents qu’on leur fasse du tort C’est à celui qui condamnera le plus fort Adieu lesbiennes refoulées, surexcitées Qui cherchent dans leur féminité, une raison d'exister Adieu ceux qui vivent à travers leur sexualité Danser sur des chariots, c'est ça votre fierté ? Les Bisounours et leur pouvoir de l'arc-en-ciel Qui voudraient me faire croire qu'être hétéro c'est à l'ancienne Tellement, tellement susceptibles Pour prouver que t’es pas homophobe, faudra bientôt que tu suces des types Adieu ma nation, tous ces incapables dans les administrations Ces rois de l'inaction Avec leurs bâtiments qui donnent envie de vomir Qui font exprès d’ouvrir à des heures où personne peut v’nir Méééééé, tous ces moutons pathétiques Change une fonction dans leur logiciel, ils se mettent au chômage technique A peu près le même QI que ces saletés de flics Qui savent pas construire une phrase en dehors de leurs sales répliques Adieu les politiques, en parler serait perdre mon temps Tout l'système est complètement incompétent Adieu les sectes, adieu les religieux, Ceux qui voudraient m'imposer des règles "pour que j'vive mieux" Adieu les poivrots qui rentrent jamais chez eux Qui préfèrent s'faire enculer par la Française des Jeux Adieu les banquiers véreux, le monde leur appartient Adieu tous les pigeons qui leur mangent dans la main J’comprends que j’ai rien à faire ici quand je branche la 1 Adieu la France de Joséphine Ange Gardien Adieu les hippies, leur naïveté qui changera rien Adieu les SM, libertins et tous ces gens malsains Adieu ces pseudos artistes engagés Pleins de banalités démagogues dans la trachée écouter des chanteurs faire la morale ça fait chier Essaye d'écrire des bonnes paroles avant de la prêcher Adieu les p’tits mongoles qui savent écrire qu'en abrégé Adieu les sans-papiers les clochards ces tas de déchets J’les hais Les sportifs, les hooligans dans les stades Les citadins, les bouseux dans leurs étables Les marginaux, les gens respectables Les chômeurs, les emplois stables Les génies, les gens passables De la plus grande crapule à la médaille du mérite De la Première Dame au dernier trav’ du pays |